Les premiers pasteurs d’Alger, deux Français et deux Suisses naturalisés mais tous quatre réformés de tendance évangélique, ont été de véritables pionniers du protestantisme en Algérie. En une vingtaine d’années, ils sont parvenus à rassembler les immigrés protestants, de langues, de nationalités et de confessions différentes, en une communauté libre, devenue rapidement une paroisse officielle dotée d’un consistoire, puis une Église luthéro-réformée, l’Église protestante mixte d’Algérie, comportant une paroisse mixte, des paroisses réformées et des paroisses luthériennes. Ils ont été soutenus par des sociétés protestantes de France et de Genève, des consistoires et des paroisses de métropole et par le Directoire de l’Église de la Confession d’Augsbourg.