Les premiers dépositaires lyonnais de musique au XVIIIe siècle

Marine Duverlie

Résumé

Au XVIIIe siècle, la technique de la gravure sur cuivre, qui servait jusqu’alors aux estampes, est appliquée à l’impression de la musique et facilite ainsi l’édition de partitions. Ce phénomène permet un nouvel essor de la musique en France, et principalement à Paris où les graveurs sont rapidement réputés dans toute l’Europe. Des maisons d’édition dédiées à la musique s’y développent. Mais en périphérie de ce vivier parisien, on sait que Lyon connaissait une vie musicale très active, dont témoignent son Opéra et son Académie des Beaux-Arts, ce qui signifie qu’elle aussi avait accès aux partitions de l’époque. Pour ce faire, il existait à Lyon des marchands de musique, que l’on appelle des « dépositaires ». Ils sont chargés de prendre en dépôt des partitions venant de Paris pour les vendre au public lyonnais. Mais les modalités de ce commerce sont encore mal connues. Qui étaient ces dépositaires ? Que vendaient-ils ? Exerçaient-ils aussi une activité d’éditeur ? Quelle influence avaient-ils sur les spectacles lyonnais ?

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