Dans cet essai, on a cherché d’approfondir la connaissance de Denise Barbou, veuve de Balthazar Arnoullet qui, dans la ville de Lyon au XVIe siècle, fut la protagoniste, bien que pour une période limitée de deux ans, de la direction de la typographie familière. Cette contribution analyse les caractéristiques de sa production éditoriale qui est comparée à celle de son mari, les auteurs publiés, le format des livres, l’appareil iconographique présent dans les textes, les marques typographiques. Enfin, les Annales typographiques ont été compilées et comparées à celles redigées par les savants Henri Baudrier et Sybille von Gültlingen. Un tableau se dégage, quoique limité et nécessitant des investigations plus larges, qui atteste non seulement de l’engagement direct de Denise Barbou mais aussi de sa capacité entrepreneuriale non marginale.