Finding my Way Home: Knowing in the Philebus

Richard A. H. King

Résumé

Dans le Philèbe de Platon, Socrate fait valoir que la vie bonne doit consister en la connaissance et le plaisir. Une partie de cette démonstration consiste en une analyse des parties de la connaissance où la connaissance peut être plus ou moins pure, plus ou moins mêlée d’éléments étrangers tels que la sensation ou l’expérience. Lorsqu’elle est pure, elle s’attache à la vérité, pure et simple. Car, nous devons l’admettre, la connaissance est vraie, quoiqu’elle puisse être d’autre par ailleurs. La connaissance peut rendre les humains bons, c’est-à-dire leur permettre de bien faire, de manière fiable et souple, mais elle a son bien au-delà de l’existence humaine – elle n’est pas limitée à l’existence humaine. Nous suggérons ici que Platon détermine en fait la connaissance à partir de sa finalité – sa cause finale est utilisée pour déterminer sa cause formelle : ce que vise la connaissance nous dit ce qu’elle est. Au lieu de nous fournir une analyse selon l’aporie finale et insatisfaisante du Théétète (« l’opinion vraie accompagnée de raison »), la connaissance est ainsi dotée d’une justification fonctionnelle. Une partie de cette proposition est que la connaissance se doit d’être vraie ; c’est ce qui garantit sa stabilité : elle est à elle-même sa propre fin. Le bien de la connaissance, c’est la vérité. C’est ce qui lui permet de se comporter comme un guide pour l’âme. Les attributs additionnels de ce clan, qui est celui de la connaissance, découlent de la vérité et de leur relation à elle : exactitude, clarté et pureté. Car dans la mesure où ils sont purs et sans mélange avec des éléments étrangers tels que la pratique ou la sensation, ils ne s’intéressent qu’à des unités exactes, de choses qui sont ce qu’elles sont, de sorte que leur clarté n’est en rien troublée. C’est la dialectique qui recherche et établit cela.
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