https://revues.droz.org/index.php/RHP/issue/feed Revue d'histoire du protestantisme 2023-01-26T10:02:24+01:00 Hubert Bost Hubert.Bost@ephe.psl.eu Open Journal Systems Bienvenue sur le site de la Revue d'histoire du protestantisme Depuis 2016, la  Revue d'histoire du protestantisme  prend la suite du  Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français , fondée en 1852. Publiée au rythme de 4 fascicules par an, elle est actuellement dirigée par Hubert Bost.   À propos de cette revue . https://revues.droz.org/index.php/RHP/article/view/RHP7_4_437-478 La foi d’Antoine de Bourbon, roi de Navarre 2023-01-26T10:01:20+01:00 David Potter Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, roi de Navarre, premier prince du sang et progéniteur de la maison royale de Bourbon, s’est fait à la fin de sa vie en 1562 une mauvaise réputation surtout parmi les protestants. Les espérances qu’ils avaient mises en lui furent déçues, et ils considéraient qu’il avait trahi la cause de Dieu et sa conscience en continuant à revendiquer un royaume fantôme qu’il cherchait à obtenir du roi d’Espagne. Certains contemporains l’ont décrit comme courageux, mais souvent frivole et manquant de jugement. D’autres ont dit qu’il avait mal traité sa femme, Jeanne d’Albret, l’héroïne de la cause protestante. Depuis, la plupart des historiens ont suivi ce point de vue. Ce jugement semble fixé et il est probablement inutile de le combattre, mais on doit le regarder tout simplement comme une tradition historiographique. L’auteur du présent article, qui prépare une édition aussi complète que possible de sa correspondance active et passive (plus de 1 250 lettres), considère que le moment est venu d’évaluer à nouveau sa sensibilité religieuse et les dilemmes auxquels il a fait face pendant les années de l’essor du protestantisme en France et le début des guerres de religion, durant lesquelles il a joué un rôle central. Sa correspondance apporte des nuances à ses croyances religieuses et le met décidément parmi ceux, tout en sympathisant avec l’idée de réforme, étaient plutôt « moyenneurs » pragmatiques, qui ne se souciaient des controverses dogmatiques, enclins enfin aux doctrines « évangéliques » de la Confession d’Augsbourg. Cette position l’a mis dans une situation impossible pendant les années des controverses de plus en plus aiguës. Bien qu’on l’ait souvent dit dépourvu d’expérience politique, il était en réalité rompu au gouvernement des provinces et expérimenté comme chef militaire. Il est toutefois vrai que sa clientèle, à l’origine issue de Picardie, était mal adaptée au territoire qu’il détenait en Gascogne par l’héritage de sa femme. Il fut pourvu de la charge de lieutenant-général du royaume en 1561 et, bien que Catherine de Médicis ait su manier l’appareil de l’État, son office était d’une importance prééminente pour un prince qui se regardait comme le protecteur de la couronne et ancré dans un monde dynastique qui excluait l’abandon des droits hérités souvent regardés – alors et maintenant – comme inutiles. D’où son obsession de faire valoir ses droits en Navarre, ses négociations avec Philippe II et l’influence de celles-ci sur ses décisions relatives à la question religieuse. 2023-01-26T00:00:00+01:00 ##submission.copyrightStatement## https://revues.droz.org/index.php/RHP/article/view/RHP7_4_479-498 Ronsard engagé ? Le prince des poètes dans le théâtre des guerres de Religion 2023-01-26T10:01:31+01:00 Nicolas Breton Les poètes aussi peuvent faire la guerre ; sans arme, mais parfois avec violence. Dans le contexte de la déchirure confessionnelle du royaume de France, puis de la première guerre civile, tous les talents sont mis à contribution pour ruiner ou discréditer l’adversaire. Il en est ainsi de Pierre de Ronsard. À partir de 1547, le prince des poètes gravite autour des principaux personnages de l’État : les cardinaux de Lorraine et de Châtillon sont ses premiers grands mécènes, mais c’est Catherine de Médicis qui le hisse au rang de poète des rois. Par affinité politique, religieuse et même philosophique, Ronsard s’engage au début de la décennie 1560 pour défendre les actions du gouvernement, condamner les prises d’armes huguenotes et tourner en dérision la doctrine réformée. Devenu poète militant, il versifie sa haine du protestantisme. Cette entrée fracassante dans l’arène politico-poétique n’est pas sans conséquence. Ronsard devient témoin et peut-être même victime des violences qui s’exercent partout dans le royaume. Mais le plus douloureux pour lui demeure sans doute l’évanouissement de la puissance pacificatrice des mots. La progressive montée des tensions dans les années 1565-1567 atteste de l’échec de cette politique à laquelle il a activement participé. Un désenchantement synonyme pour lui de désengagement. 2023-01-26T00:00:00+01:00 ##submission.copyrightStatement## https://revues.droz.org/index.php/RHP/article/view/RHP7_4_499-516 Dissidence, ministère pastoral et liberté de conscience dans l’espace romand autour des années 1720 : le cas Henry Pury 2023-01-26T10:01:36+01:00 Maria-Cristina Pitassi En 1726, Henri Pury, un jeune pasteur neuchâtelois, demande un témoignage aux autorités ecclésiastiques de Genève, ville dans laquelle il avait passé un an. Sa demande est refusée en raison de soupçons concernant ses idées et ses mœurs. L’affaire occupera pendant plusieurs mois la Compagnie des pasteurs de Genève et la Classe de Neuchâtel ; elle se conclura en mai 1727 quand Pury sera déposé de sa charge pastorale. L’article, entièrement basé sur des sources inédites, analyse le cas sous l’angle factuel (reconstitution des événements) et intellectuel (analyse des idées du jeune pasteur), en proposant à la fin des pistes de lecture pour l’interpréter. L’intérêt de l’affaire est double : elle permet, d’un côté, de retracer un parcours marginal traversé par des influences piétistes et rationalistes et, de l’autre, d’étudier le degré de tolérance des Églises de l’espace romand à l’égard d’idées et de pratiques dissidentes. 2023-01-26T00:00:00+01:00 ##submission.copyrightStatement## https://revues.droz.org/index.php/RHP/article/view/RHP7_4_517-550 L’entourage protestant de la marquise Arconati Visconti 2023-01-26T10:01:40+01:00 Thérèse Charmasson La marquise Arconati Visconti, née Marie Peyrat (1840-1923), par de multiples dons et legs à différents musées et établissements d’enseignement supérieur, a contribué à l’enrichissement des collections publiques et au développement de l’enseignement de l’histoire et de l’histoire de l’art, tant à Paris qu’en province, notamment à Lyon, Toulouse et Angers. Profondément républicaine, dreyfusarde et anticléricale, elle a entretenu avec un certain nombre de protestants des relations amicales qui ont pu orienter ses libéralités dans le domaine des lettres, comme dans celui des arts. Gabriel Monod (1844-1912), Auguste Molinier (1851-1904) et son frère Émile Molinier (1857-1906), comme Alfred Morel-Fatio (1850-1924), normalien et chartistes, directeurs d’études à l’École pratique des hautes études, professeurs à l’École des chartes et à l’École du Louvre, titulaires de chaires au Collège de France, appartiennent au monde de l’érudition. Raoul Duseigneur (1844-1916), collectionneur et antiquaire, en souvenir duquel la marquise multiplie les donations après son décès en 1916, « l’ami fidèle », a sans doute été le compagnon de la marquise, partageant en particulier ses goûts pour les collections d’objets d’art. 2023-01-26T00:00:00+01:00 ##submission.copyrightStatement## https://revues.droz.org/index.php/RHP/article/view/4159 Inauguration du Jardin mémorial de la Saint-Barthélemy 2023-01-26T10:01:48+01:00 2023-01-26T00:00:00+01:00 ##submission.copyrightStatement## https://revues.droz.org/index.php/RHP/article/view/4158 Le portrait de l’amiral de Coligny en chef huguenot 2023-01-26T10:01:46+01:00 Marianne Carbonnier-Burkard 2023-01-26T00:00:00+01:00 ##submission.copyrightStatement##