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La scalarité : concept éclaté ou outil explicatif performant ?

Emprunté aux mathématiques, le concept de « scalarité » est utilisé dans le langage courant pour référer à une échelle de grandeurs, de degrés, c’est-à-dire à une série, une suite continue ou progressive de niveaux constituant une hiérarchie dans un domaine donné. En linguistique, « scalaire » a fait son entrée dans le jargon avec les implicatures « scalaires » de Paul Grice : l’énoncé Certains athlètes fument présuppose l’implicature ‘Il n’est pas vrai que tous les athlètes fument’, c’est-à-dire une ordination certains & tous les. La notion de « scalaire » connaîtra un grand succès dans le domaine de la pragmatique. De nos jours, la problématique des indéfinis, des expressions de libre choix etc. et leur interprétation « scalaire » en contexte affirmatif ou négatif suscitent de nombreux débats dans des approches argumentatives.

Or, la possible référence à une échelle de valeurs peut aussi être inhérente au contenu lexical de certaines expressions : ainsi courir se distingue entre autres de marcher par la référence à une vitesse de déplacement supérieure et des adjectifs comme froid et glacial désignent chacun des étapes différentes sur l’échelle de température. De plus, ces adjectifs renvoient eux-mêmes intrinsèquement à des propriétés qui sont mesurables (Le chien est grand : il fait un mètre) et gradables (Le chien est plus grand que le chat).

L’étude des structures comparatives, caractérisées par la présence d’un comparant et d’un comparé et par la possibilité de mesurer l’éventuel écart entre les deux, permet d’affiner l’opérationnalité de la notion de scalarité et de la référence à des échelles de valeurs. Notons que le comparant n’est pas nécessairement présent dans les comparatifs simples, mais cette absence est généralement compensée par un élément co(n)textuel : ainsi dans Pierre est toujours aussi aimable, l’amabilité de Pierre à un certain moment (le moment présent) est comparée avec son amabilité à un autre moment. En supposant que Pierre reste toujours le même, le comparant à reconstruire pourrait être donné par le couple <Pierre, instant>.

Le concept de scalarité surgit donc dans des études consacrées à des phénomènes très variés dont la quantification, la gradation, la comparaison et l’intensification. La question qui mérite d’être examinée est de savoir si la représentation scalaire peut être posée comme réellement sous-jacente à ces phénomènes et si, dans le cas d’une réponse affirmative, elle permettrait d’unifier le traitement de structures à première vue très divergentes.

Afin de traiter cette question, il est essentiel de définir la notion même. La scalarité, dans ce volume, sera appréhendée comme une opération d’envisagement au moyen de marqueurs linguistiques :

(i) du positionnement de propriétés ou d’états sur une échelle quantitative ou qualitative, ce qui impliquera aussi un certain ordre. Ce positionnement peut être

– relatif (envisagement de l’écart entre deux propriétés/états : il mange autant que moi ; il est fort comme un turc)1

– absolu (un seul des deux états est actualisé : il est le plus fort)

– de manière intermédiaire, l’envisagement du rapport entre deux états : (autant il s’entraîne, autant il gagne)

(ii) d’un parcours de l’échelle vers le haut ou le bas degré (il l’aime tant).

La réalité des phénomènes linguistiques illustre souvent des passages du non scalaire vers le scalaire et vice versa, ce qui nous amène à distinguer deux types de scalarité (cf. a), pour lesquels nous retrouvons le positionnement aussi bien que le parcours de l’échelle (avec des effets de bornage ou de renversement possible de l’orientation, cf. b)2 :

L’objectif de ce volume est de creuser plusieurs des aspects susmentionnés et de montrer, à travers les phénomènes étudiés3 et à travers les langues impliquées4, que les mécanismes mis en œuvre pour projeter des processus sur des échelles, même s’ils peuvent révéler des conceptualisations parfois divergentes, s’appuient sur une représentation scalaire qui permet d’en unifier le traitement.

Dans une première partie, nous aborderons la scalarité dans ses rapports avec d’autres phénomènes tels que l’expression de l’égalité et de l’intensité (chapitres 1 et 2), l’anaphore et l’identification (chapitre 3), les relations corrélatives (chapitres 4 et 5). Malgré l’apparente diversité des phénomènes considérés et des langues étudiées – le français pour les chapitres 1 et 2, le russe pour le chapitre 3, le latin pour le chapitre 4 et l’espagnol pour le chapitre 5 –, la première partie de notre ouvrage mettra en évidence que les mécanismes sémantiques sous-jacents à l’expression de l’égalité, de l’intensité, de la comparaison et de l’identification, à première vue si différents, sont étroitement liés entre eux et qu’ils s’expriment souvent à l’aide des mêmes moyens linguistiques.

A travers l’étude de la comparaison d’égalité en français, Pascale Hadermann, Michel Pierrard, Dan Van Raemdocnk & Valerie Wielemans posent que la propriété scalaire permet de discriminer deux types de constructions : les équatives scalaires en aussi/si (Paul est aussi fort que son frère) et les similatives non scalaires en comme (Paul est fort comme un turc) (cf. Haspelmath & Buchholz 1998, Buzarovska 2005). Pourtant, il apparaît que aussi/si et comme acceptent tous les deux d’indiquer le haut degré : Comme il est fort ! et Il est si fort ! Faut-il en conclure que scalarité et haut degré ne se recouvrent pas ? Pour trouver une réponse, les auteurs s’inspirent de la définition plus resserrée de la scalarité présentée ci-dessus qui distingue le scalaire inhérent du scalaire non inhérent et le positionnement de l’orientation. Ils montrent que les équatives et les similatives privilégient chacune d’autres valeurs scalaires.

Dans le deuxième chapitre, Sarah Leroy affine la description des relations entre scalarité, comparaison et identité en creusant le fonctionnement de comme et de tel (que). Tout comme Hadermann et al., elle distingue une scalarité de positionnement et une scalarité d’orientation. Elle montre que ces deux scalarités ne suffisent pas pour différencier les emplois comparatifs équatifs et similatifs : la comparative similative peut être scalaire et, dans ce cas, véhiculer une scalarité d’orientation ; la comparative équative, quant à elle, tout en exprimant dans ses emplois prototypiques une scalarité de positionnement, accepte également une scalarité d’orientation. L’auteur considère cette scalarité d’orientation comme une « zone médiane » entre la scalarité de positionnement (caractéristique des équatives) et la non-scalarité (caractéristique des similatives). C’est en effet à ce niveau « médian » de la scalarité d’orientation que les équatifs et les similatifs se rejoigent et que l’on observe une substitution possible entre comme et tel (que).

La scalarité non inhérente sera au centre du chapitre trois dans lequel Olga Inkova se consacre à l’analyse d’une série bien précise de termes anaphoriques russes qui, sous l’effet de conditions syntaxiques, sémantiques et pragmatiques, acceptent de référer à des échelles qualitatives ou quantitatives : do takoj stepeni, do togo, tak. La description de leur fonctionnement amène un questionnement d’ordre général sur l’emploi des anaphoriques dans des structures scalaires, emploi connu dans nombre de langues : cf. le français (tel, tellement ; à ce point vs à tel point), l’italien (così, tale), l’allemand (so) … Le russe est particulièrement intéressant pour approfondir cette problématique puisque le même anaphorique y est employé pour exprimer l’identité quantitative et qualitative. Pour avoir une lecture scalaire, il faudrait, selon Olga Inkova, que l’anaphorique soit associé à un terme gradable et qu’il ne remplisse ni la fonction d’adverbe de manière (cf. tak), ni celle d’épithète ou d’attribut (cf. takoj), ni celle de complément (cf. do togo, do takoj stepeni). Si ces conditions sont remplies, il pourra quantifier le terme gradable et opérer un positionnement sur l’échelle sous-jacente. De plus, dans certains contextes, lorsque le degré exprimé par le terme gradable ne correspond pas à la norme, l’ensemble référera à une orientation vers le pôle + de l’échelle.

L’orientation vers le pôle + de l’échelle caractérise également des énoncés de type the more you eat the fatter you get. Ces structures, dites comparatives corrélatives, sont attestées dans de nombreuses langues et expriment une co-variation entre deux constituants scalaires (en l’occurrence la quantification des procès manger et grossir). Déjà en latin, il existait des structures analogues à l’exemple anglais. Alessandra Bertocchi et Mirka Maraldi s’attellent à leur description dans le quatrième chapitre où elles détaillent le fonctionnement des introducteurs pour marquer la corrélation comparative : quo… eo, quanto… tanto. Dans les deux cas, elles considèrent que l’énoncé dans sa totalité est syntaxiquement complexe : la proposition introduite par eo ou par tanto serait la principale. Outre ces deux formes, il existe une structure corrélative en quamtam, qui tend à se substituer de plus en plus aux premières formes, considérées aujourd’hui comme typiques du latin classique. Contrairement aux séries en quo… eo et en quanto… tanto, celles en quam… tam s’emploient avec des superlatifs, ce qui n’est pas sans rappeler la structure du latin classique : ut quisque + superlatif … + ita + superlatif. Pour les auteurs, la présence de superlatifs oriente la valeur scalaire vers le pôle maximal de l’échelle et sous l’influence du pronom indéfini quisque, il s’y ajoutera une lecture distributive. En revanche, les corrélatives en quo… eo ou en quanto… tanto impliquent une comparaison de toutes les valeurs des deux échelles envisagées.

Dans le dernier chapitre de cette première partie, Cristina Sanchez creuse la même problématique au sein d’une langue proche du latin, l’espagnol : Ana conocerá tantas más culturas cuantos más países visite. Comme A. Bertocchi et M. Maraldi, elle souligne l’effet de co-variation qui résulte de la combinaison de deux structures comparatives : d’une part, une comparaison d’égalité en tanto, qui sélectionne la séquence en cuanto comme deuxième terme de la comparaison (« coda comparative »), d’autre part un comparatif de supériorité (ou d’infériorité) en mas (menos), mas (menos). Selon C. Sanchez, tanto et cuanto marquent le degré des comparaisons respectives véhiculées par mas (menos). C’est de l’association de tanto… cuanto et de mas (menos) que provient l’effet sémantique de proportionnalité qui existe entre les deux échelles avec un mouvement vers le pôle plus ou vers le pôle moins. Syntaxiquement, l’auteur défend l’hypothèse que la proposition en cuanto est une relative sans antécédent, qui serait régie par la proposition en tanto.

Dans la première partie, la scalarité est traitée à travers ses traits distinctifs (inhérent vs non inhérent, positionnement vs parcours, orientation), qui permettent d’expliquer les cas de substitution possible entre marqueurs équatifs et similatifs, les glissements de sens entre identification anaphorique et quantification et les effets de proportionnalité liée à la covariation lorsque deux échelles entrent en jeu. En revanche, c’est plutôt par la porte de la métaphore que la scalarité entrera dans la deuxième partie de notre étude, où les rapports entre temps/aspect et scalarité de même que la conceptualisation spatio-temporelle de l’échelle seront abordés dans trois études portant respectivement sur l’italien, le français et l’anglais.

Le premier chapitre est consacré au fonctionnement de ormai en italien. Au niveau syntaxique, ce terme se caractérise par une grande diversité d’emplois : adverbe pouvant porter sur un adjectif, un nom, un prédicat, une phrase ou encore conjonction de subordination. Sémantiquement, ormai est apte à véhiculer aussi bien la ponctualité que la progression par étapes. Selon Emilio Manzotti et Luciano Zampese, c’est le trait dynamique dans le sémantisme de ormai qui permet de faire un rapprochement avec des valeurs scalaires. Ormai, forme aspectuelle, présuppose l’existence d’un axe temporel sur lequel on progresse par étapes ou degrés jusqu’à un point culminant. De là, le parallélisme avec une échelle de valeurs se crée facilement et ormai en arrive à véhiculer une scalarité orientée vers le pôle +.

Le deuxième chapitre de Silvia Adler et Maria Asnès est dédié aux prépositions jusqu’à et au-delà de, qui peuvent devenir « têtes » de syntagmes prépositionnels scalaires : pousser le courage jusqu’à la témérité / au-delà du raisonnable. Les auteurs ont pour objectif de rendre compte des différents types de scalarité dénotée par jusqu’à et au-delà de et elles se penchent plus spécifiquement sur la question de savoir comment un groupe prépositionnel en arrive à mesurer une propriété ou un événement selon une échelle de degrés. La confrontation des constructions en jusqu’à avec celles contenant au-delà de révélera l’existence de deux types d’intensification : bornée dans le cas de jusqu’à, non bornée dans le cas de au-delà de. Selon S. Adler et M. Asnès, il n’est pas étonnant de trouver des prépositions typiquement spatio-temporelles dans l’emploi scalaire. Ce qui relierait les emplois en question serait le concept d’axe : « tandis que l’axe spatio-temporel est lié à l’étendue/durée d’un procès, l’axe présent dans la lecture scalaire concerne l’intensité du prédicat modifié ».

Bert Cappelle et Catherine Chauvin exploitent eux aussi le concept d’échelle métaphoriquement lorsqu’ils décrivent certains verbes à particule de l’anglais comme étant scalaires. La plupart des verbes à particule expriment la télicité et sont donc orientés vers une fin naturelle. Ils se doublent souvent d’une valeur scalaire en ce sens qu’ils renvoient à des événements qui s’accomplissent graduellement (drink up your glass). Tous les verbes téliques ne permettent cependant pas cette lecture scalaire (wrap up a present). B. Cappelle et C. Chauvin notent encore que parmi les verbes à particule non téliques, il se peut qu’une lecture scalaire soit générée, mais cette fois-ci sans limite prévue pour l’événement (pile up) : il n’y a pas de point final pour le déroulement sur l’échelle, l’échelle reste ouverte.

La deuxième partie de l’ouvrage met donc en relief les ressemblances entre la représentation de l’espace, la visualisation de certaines valeurs aspectuelles (progression dans le temps, télicité) et la conceptualisation de l’échelle. Dans la troisième partie de l’ouvrage, nous avançons encore un peu plus dans l’abstraction pour relier la scalarité à la richesse informationnelle véhiculée par un discours, richesse qui est illustrée par des échelles argumentatives. Cette partie réunit deux études d’inspiration pragmatique et un chapitre qui revient à une application plus étroite du concept d’échelle, tout en insistant sur les valeurs seuils, valeurs qui occupent une place centrale dans les approches pragmatiques de la richesse informationnelle. De plus, alors que les deux première parties de l’ouvrage sont consacrées à des descriptions essentiellement monolingues, cette dernière partie a une visée plus comparative.

Le chapitre de Volker Gast et Johan van der Auwera exploite le concept d’échelle à travers une étude interlinguistique « d’opérateurs additifs scalaires » : il s’agit de marqueurs qui réfèrent à des échelles de probabilité ou de remarquabilité et qui situent les propositions sur lesquelles ils portent près du pôle + de l’échelle. Pensons à un marqueur comme even dans Even the winds obey him. Sous l’effet de ce marqueur even, la proposition the winds obey him est considérée comme plus remarquable que prévu, au-delà donc d’une valeur seuil. Cette valeur seuil permet aux auteurs de distinguer des opérateurs ascendants (la proposition est située au-dessus de la valeur seuil) et des opérateurs descendants (la proposition est située en deçà de la valeur seuil). V. Gast et J. van der Auwera observent que certains des opérateurs additifs, comme even, sont indifférents à l’orientation ascendante ou descendante de l’échelle de remarquabilité ; ce sont des opérateurs additifs universels. Pour ce qui est des opérateurs additifs scalaires descendants, les auteurs étudient l’influence que peuvent exercer les marques de négation, ce qui les amène à distinguer des opérateurs additifs scalaires descendants négatifs et non négatifs. Arrivés au terme de leur analyse, ils proposent une classification en plusieurs types d’opérateurs : les opérateurs additifs non scalaires, les opérateurs additifs scalaires universels, les opérateurs additifs scalaires ascendants, les opérateurs additifs scalaires descendants négatifs, les opérateurs additifs scalaires descendants non négatifs. Avec cette classification, ils en arrivent à décrire le comportement sémantique et distributionnel de ces marqueurs dans un grand nombre de langues, essentiellement européennes. Or, les quelques renvois à d’autres systèmes linguistiques laissent présager que la typologie présentée pourrait revêtir un caractère universel.

Seo-Kyong Hwang et Elena Rudnitskaya, dans le deuxième chapitre, se donnent pour objectif de décrire les rapports qui existent entre l’expression de la quantité et de l’intensité en russe et en coréen, avec un bref renvoi à d’autres langues. Leur étude porte sur différentes constructions avec un adverbe ou un adjectif de quantification, sur la valeur quantifiante de certains affixes et sur des constructions avec « classifieurs » en coréen. A l’aide de l’approche pragmatique, fondée sur l’existence d’implicatures scalaires qu’elles opposent, du moins pour décrire les quantifieurs russes, aux « explicatures », elles montrent la diversité typologique entre le russe et le coréen.

Le troisième chapitre est consacré au yoruba, langue qui exprime la comparaison en utilisant une construction à verbe sériel. D’après les observations de John Vanderelst, le yoruba ne dispose pas de morphèmes spécifiques pour marquer la comparaison, excepté peut-être le morphème lo. La construction à verbe sériel traduirait simultanément le degré et l’écart, s’il existe, entre le comparant et le comparé : ce n’est que lorsque la norme est dépassée que l’énoncé en arrive à prendre une valeur scalaire.

Bref, nous voudrions faire découvrir au lecteur, à travers la notion de scalarité et les phénomènes étudiés d’une part et à travers les langues impliquées d’autre part, que les mécanismes mis en œuvre pour projeter des processus sur des échelles peuvent révéler des conceptualisations parfois divergentes mais que les représentations scalaires ressortissent à l’universalisme dans ce sens qu’elles s’appuient toujours sur des échelles ±orientées, ±bornées et qu’elles prévoient également un glissement du non scalaire vers le scalaire (et vice versa ?).

Ce volume n’aurait pas vu le jour sans le soutien de nos différents auteurs que nous tenons à remercier tant pour la confiance qu’ils ont eu en nous que pour leur apport enrichissant aux discussions touchant la scalarité en langue. Grâce à la relecture judicieuse d’experts internes et externes, différentes parties de l’ouvrage ont pu être perfectionnées : nous tenons à remercier particulièrement Bert Cappelle, Denis Creissels, Gretel De Cuyper, Sarah Leroy, Emilio Manzotti, Thilo Schadeberg, Valerie Wielemans et Luciano Zampese. Nous voudrions également remercier le fonds de la recherche flamand (FWO-Flanders) qui, en nous attribuant un projet de recherche (n° G.0348.05N), nous a permis d’organiser des rencontres scientifiques à Bruxelles et à Gand avec plusieurs de nos auteurs.

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1 Noter l’emploi de comme, dont la valeur de base est non scalaire, dans un contexte scalaire (cf. ci-dessous les études de Hadermann et al. et de Leroy).

2– Effet de bornage : voir l’étude de jusqu’à par Adler et Asnès ;

– renversement de l’orientation : ex. il n’aime que le vin rouge.

3 Scalarité et comparaison, scalarité et corrélation, scalarité et quantification, scalarité et anaphore ; déterminants, prépositions, adverbes, conjonctions, verbes déclenchant des effets scalaires …

4 Etudes typologiques ainsi que descriptions ponctuelles qui portent sur l’anglais, le coréen, l’espagnol, le français, l’italien, le latin, le russe, le yoruba.