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A la recherche des circuits éditoriaux

Les Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la République des Lettres

Françoise WEIL

Dijon

Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la République des Lettres : cette collection de 36 volumes parus de 1777 à 1789 sous le nom de « feu M. de Bachaumont » et sous la fausse adresse de Londres, Adamson (ou Adamsohn) n’a pas fini d’intriguer les chercheurs. Ne revenons pas sur les attributions proposées : Pidansat de Mairobert semble bien en avoir été l’initiateur en reprenant les nouvelles à la main de la « paroisse » de madame Doublet pour les années 1762 et suivantes1. On suppose qu’après sa mort, Moufle d’Argenville en reprit la suite ; mais il y eut sans doute d’autres collaborateurs, (Amsterdam) pour les 36 volumes, avec en plus une réédition genevoise partielle et une où nous ignorons qui dirigea l’entreprise éditoriale. Ce fut un grand succès de librairie, et on trouve les Mémoires secrets dans presque toutes les bibliothèques françaises, sans parler des bibliothèques étrangères.

Nous avons examiné à ce jour 37 collections, complètes ou presque complètes. Nous ne reprendrons pas ici notre argumentation sur les lieux probables d’impression : la Hollande plusieurs rééditions lyonnaises : on en trouvera les détails dans un prochain numéro de la Revue française d’histoire du livre. Nous voudrions ici esquisser l’histoire de ces éditions et avancer quelques hypothèses qui pourraient ouvrir de nouvelles pistes de recherche. Résumons dans l’ordre chronologique les faits connus :

1° Les dix premiers volumes sont imprimés en Hollande en 1777 et 1778 ; ils couvrent les années 1762 à 1777. Linguet prétendit :

C’est un recueil de ces légendes respectables que quelque libraire s’est avisé d’imprimer tout simplement comme elles ont été dans le temps […] Il a eu soin de supprimer tous les traits qui auraient pu effaroucher quelqu’un des personnages dominants aujourd’hui2.

Madame du Deffand écrivit à Walpole le 21 septembre 1777 : « On ne pourra l’avoir ici qu’avec de grandes difficultés »3. Le Journal helvétique de Neuchâtel4 et la Gazette des Deux Ponts5, dont les comptes-rendus sont identiques, affirmèrent que le « journal » ne parle jamais de la religion qu’avec la plus profonde vénération, s’exprime en sujet soumis, en très bon citoyen sur l’obéissance due aux lois et aux souverains, mais se permet la plus entière liberté sur les particuliers6. A partir du volume X et jusqu’au dernier volume (XXXVI, 1789) il n’y aura qu’un ou deux ans de décalage entre l’année concernée et la date de parution. Nous avons donc là dorénavant un véritable périodique.

2° 1779-1780 (tomes XI-XIV)

Mairobert meurt le 29 mars 1779. Le tome XI publié en 1779 contient le compte-rendu du salon de 1777, et le tome XIII publié en 1780 les comptes-rendus des salons de 1767 à 1779 : désormais les salons qui se tiennent tous les deux ans sont recensés, jusqu’au salon de 1787 dans le dernier volume de 1789. Cette innovation a-t-elle comme motif la pénurie de copie ? Quel rapport y a-t-il entre cette innovation et la publication des Lettres sur les peintures, sculptures et gravures de Mrs de l’académie royale, 1767-1779, « à Londres, chez John Adamson, 1780 » ? La critique interne nous amène à supposer que ce recueil est antérieur et non postérieur au tome XIII des Mémoires secrets7. La Gazette d’Amsterdam du 8 février 1780 signala les Lettres sur les salons de peintures […] par feu M. de Bachaumont, auteur des Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la république des lettres en France, (Londres, 1780), un florin de Hollande. Se vend actuellement à Londres, chez pp. Elmsly [etc.]

C’est là la première occurrence des Mémoires secrets dans une gazette hollandaise. C’est une publicité indirecte. Le 30 avril 1780 les libraires genevois Duvillard fils et Nouffer annoncèrent une nouvelle édition en 14 volumes. En juin 1780 Duvillard et Nouffer adressèrent aux « divers libraires étrangers » une lettre circulaire8 où ils vantaient leur édition qui serait plus correcte que l’édition originale. Les éditeurs hollandais réagirent vigoureusement à l’apparition de l’édition genevoise :

Ce qui est à craindre pour les acquéreurs, c’est que ces libraires, ayant voulu corriger les fautes de l’édition originale, ne les aient changées seulement en d’autres. Ainsi nous ne pouvons avouer cette édition furtive.

Le 23 mai 1780 la Gazette de Leyde annonça la sortie des tomes XIII et XIV. La collection (14 volumes complets) se vend actuellement à Londres, à la Société typographique ; à Berlin, chez Jasperd ; à Mannheim chez Fontaine ; à Hambourg chez Virchaux et Compagnie ; à Amsterdam et dans les autres villes de la Hollande chez les principaux libraires.

Nous avons enfin des noms de libraires. Ils devraient permettre des recherches ultérieures sur la diffusion de l’édition hollandaise.

On aura remarqué l’absence de la Société typographique de Neuchâtel, qui fournissait des exemplaires aux libraires français de province. La Société typographique de Londres a été étudiée par David Smith9. Cette société avait été constituée en 1771 par les libraires Gosse de La Haye et un personnage louche nommé Boissière. Les Gosse étaient évidemment bien placés pour faire imprimer en Hollande et leur rôle a peut-être été important. Jean-Guillaume Virchaux était né à Saint-Blaise près de Neuchâtel et son activité à Hambourg est attestée de 1780 à 178410 ; il eut comme stagiaire jusqu’en 1781 Abraham-Louis Fauche (le futur Fauche-Borel), second fils de son ami l’éditeur neuchâtelois Samuel Fauche, « exclu de la STN en 1772 pour avoir glissé des ouvrages interdits de son fonds dans un ballot saisi à la chambre syndicale de Lyon […] Dans la librairie européenne son nom était souvent associé au trafic de livres prohibés »11.

3° 1781

On lit dans la Gazette de Leyde du 23 février 1781 :

Les 14 premiers volumes de cette collection intéressante viennent d’être réimprimés avec une augmentation de près de mille articles très curieux qui ne se trouvent point dans la contrefaction de Genève, laquelle doit être regardée comme non complète et de nulle valeur : juste salaire d’un pareil brigandage qui est indigne d’être exercé par tout être responsable et dont l’unique but est de satisfaire la cupidité de certains individus.

Le tome I de certains exemplaires de cette nouvelle édition « hollandaise » porte la date réelle de 1781, tandis que sur d’autres exemplaires du tome I et à notre connaissance sur tous ceux des tomes II à XIII on a conservé les dates 1777-1779. On peut supposer que les éditeurs ou les libraires fournirent aux nouveaux acquéreurs des exemplaires de la première édition dans la mesure où il leur en restait : à Göttingen, à Neuchâtel et à Saint-Etienne les tomes IV à VIII portent l’adresse « Adamsohn » de la première édition, alors que les trois premiers volumes ont « Adamson ». Les éditeurs justifièrent comme suit la présence des additions dans le tome XV qui porte la date de 1781 :

Avertissement du libraire : […] La crainte qu’il ne fût trop volumineux m’avait fait supprimer beaucoup d’articles […] Plusieurs de mes lecteurs […] se sont plaints. En rétablissant les notices retranchées [pour] compléter l’ancienne édition, d’autres articles omis comme trop forts ou trop piquants […] les ménagements qui devaient alors avoir lieu ayant cessé…

Nous ignorons à quel événement ou à quel personnage il est fait allusion ici ; en tout cas la guerre commerciale était engagée. L’édition suisse semble s’être poursuivie jusqu’en 1781, avec les tomes XV et XVI. Nouffer s’associa ensuite avec Rodon, puis fit faillite au début de 178412. Les relations entre les libraires genevois et lyonnais sont complexes ; c’est ainsi qu’un document conservé aux Archives départementales du Rhône nous apprend qu’une vente eut lieu le 21 août 1784 en la Chambre syndicale de la librairie de Lyon « au préjudice de J. A. Nouffer, de Rodon et Compagnie, ci-devant marchand-libraire à Genève » : cette vente concernait des exemplaires en feuilles des Œuvres de Fielding par une société constituée par le fabricant de papier Montgolfier et le libraire lyonnais Castaud : les créanciers des libraires genevois avaient considéré cette édition comme une contrefaçon, même si le terme n’est pas prononcé13. Quant aux tomes XV et XVI des Mémoires secrets, il est possible qu’ils aient été rachetés par un libraire lyonnais.

4° 1782

La Gazette d’Amsterdam du 20 août annonce les tomes XVII et XVIII. Aux diffuseurs habituels est ajouté E. van Harrevelt d’Amsterdam, qui pourrait bien avoir été l’imprimeur de l’édition hollandaise.

Le 10 décembre 1782 on note la première saisie à la Chambre syndicale de Paris, aux dépens de Valade14.

5° 1783-1785

Ces saisies se poursuivent au cours des années 1783 et 1784 aux dépens de Valade, Nyon et Mérigot jeune : en mars et octobre 1783 les ballots saisis venaient de Valenciennes, donc probablement de Hollande ; en mai 1784 des Rousses et de Genève15 : sans doute s’agit-il encore de l’édition hollandaise qui aurait transité par la Suisse.

On se demandera pourquoi il n’y avait pas eu de saisie à Paris dans les années précédentes. Les correspondants de la STN lui avaient toujours recommandé d’éviter les villes où il y avait une chambre syndicale16, mais à partir de 1783 la Chambre syndicale de Paris fut la seule habilitée pour la visite des impressions étrangères17.

C’est pourquoi, le 3 février 1783, le libraire de Montpellier Rigaud se plaignit à la STN de la saisie de « trois balles venant de Genève, dans une desquelles il y avait les tomes XVII et XVIII des Mémoires secrets18 ».

Lors des saisies parisiennes il fut précisé chaque fois qu’il s’agissait de livres prohibés (ou défendus) : c’est la première occurrence de cette qualification de l’ouvrage. Il n’est pas impossible qu’une permission tacite (« supertacite »…) ait été accordée précédemment, et retirée alors. Ce n’est sans doute pas une simple coïncidence si la publicité pour les Mémoires secrets disparaît des gazettes hollandaises pendant ces trois années, peut-être sur intervention du gouvernement français. Mais faut-il se fier à cette qualification de « prohibé » ? Si on prend le terme à la lettre, il y aurait une sévérité accrue. Ne pourrait-il s’agir de mesures protectionnistes, analogues à celles qui favorisèrent l’impression en France du Dictionnaire de Bayle ? C’est en effet en cette même année 1783 si l’on en croit les pages de titre que commence la réimpression des Mémoires secrets à Lyon, toujours sous la fausse adresse d’Adamson à Londres19. Cette réimpression se trouve aujourd’hui conservée dans plusieurs bibliothèques françaises, en particulier en province20, et il existe au moins deux tirages de cette édition, avec quelques différences de pagination21 et d’utilisation des ornements typographiques.

Tout se passe comme si les Lyonnais avaient succédé aux Genevois. Nous n’avons aucun document sur les éventuelles tractations entre les libraires lyonnais et la Direction de la Librairie. Le 23 décembre 1784 la STN répond au libraire Bontoux de Nancy :

Nous n’avons point encore les tomes XXII, XXIII et XXIV des Mémoires secrets et en prenons note pour les demander à ceux qui nous ont fourni les premiers et les obtenir dès qu’ils auront paru22.

Le rôle d’intermédiaire de la STN semble d’ailleurs se terminer avec l’envoi le 14 avril 1785 à « Boisson de Lyon » (sans doute Buisson) d’un exemplaire broché qui pourrait bien voir été utilisé pour le réimprimer23. Et le 15 mars 1787 elle répondra à la Société typographique de Neuwied : « Nous ne pouvons vous fourni la suite des Mémoires secrets, n’y en ayant jamais eu que celui que nous vous avons fourni24. »

6° 1786-1789

Les saisies ont cessé et les annonces reprennent dans les gazettes hollandaises, mais uniquement dans la Gazette de Leyde, moins diffusée en France semble-t-il que celle d’Amsterdam. Deux nouveaux noms apparaissent : celui de Daclin à Hambourg (21 novembre 1786 et 5 décembre 1788) et celui de Pierre-Frédéric Gosse à La Haye (5 décembre 1788). A Hambourg, où Virchaux avait fait faillite en 1785, Ambrosius Daclin tint une librairie de livres français de 1787 à 1792. Il fut reçu citoyen de Hambourg le 2 avril 178825. Il y avait une famille de libraires de ce nom à Besançon, mais nous n’avons pu confirmer notre hypothèse d’une parenté. Il y aurait lieu d’approfondir le rôle des libraires de Hambourg dans la diffusion des livres français. Quant à Pierre-Frédéric Gosse (1751-1826), il fut, selon Pierre Manuel, un personnage si suspect que Bérenger, chargé des affaires du roi à La Haye, aurait écrit en avril 1783 : « Je veille de très près sur l’imprimeur Gosse. Je l’ai dénoncé confidentiellement au Grand pensionnaire26 ». Il pourrait bien avoir été un des maîtres d’œuvre des Mémoires secrets : certes la vente qu’il organisa en 1792 en tant qu’héritier des fonds de la Société typographique de Londres ne révèle que quelques exemplaires dépareillés des Mémoires secrets dans les Varia27.

7° Après 1789

On suppose généralement que les trois volumes parus, concernant l’année 1787, sont les derniers ; c’est vraisemblable mais nous ignorons la date de leur parution ; et l’on peut se demander pourquoi les additions ne furent pas continuées. Elles auraient dû concerner l’année 1776. Or nous avons trouvé sur un exemplaire du tome XIII (1780) qui concerne le premier trimestre de 1779 des additions manuscrites ; elles peuvent être l’œuvre d’un lecteur étranger à l’équipe inconnue des rédacteurs ; mais on peut aussi supposer que les suppléments pour les années 1776 et suivantes étaient prêts, c’est-à-dire que le périodique aurait dû continuer de paraître.

Les Mémoires secrets se trouvaient certainement dans de nombreuses bibliothèques privées, mais avant la Révolution on ne les voit cités que dans des catalogues manuscrits, par exemple dans celui du Dijonnais Richard de Ruffey (1706-1794) qui possédait l’édition hollandaise de 1777, « en tout 33 volumes en 1788 » qu’il a classés dans la rubrique « politique »28. Signalons aussi cet exemplaire de la bibliothèque de Brest qui appartient à l’édition de 1780, 16 volumes reliés à bord de la Couronne, en rade du Cap français (Saint-Domingue)29. A partir de 1791 nous trouvons mentionnés les Mémoires secrets dans plusieurs catalogues de vente. Ainsi, en février 1791, l’édition de 1780 dans la vente de la bibliothèque de Monsieur D… d’H… : 36 volumes. Les autres exemplaires appartenaient à l’édition hollandaise de 1777 : ils se trouvaient :

– dans la bibliothèque de feu M. de Bellangeais vendue le 30 décembre 1791 par de Bure, 36 volumes brochés.

– dans la bibliothèque de Mirabeau (mort le 2 avril 1791), vendue en janvier 1792, 30 volumes reliés en maroquin rouge.

– dans la bibliothèque d’Anisson-Duperron (directeur de l’Imprimerie royale, mort sur l’échafaud en 1794), vendue en 1795 par de Bure, 33 volumes brochés.

Ainsi, concluons sur ces résultats provisoires. Nous avons tenté de démêler autant que faire se peut l’écheveau des relations entre les divers acteurs de ce monde complexe de la librairie européenne. Il faut aller plus loin, sans oublier qu’un éditeur-libraire n’est pas forcément imprimeur, ou qu’il peut donner à imprimer à un autre imprimeur. Et que les concurrents d’hier peuvent garder des liens commerciaux, que ce soit à l’intérieur d’un pays ou par-delà les frontières.

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1 François Moureau, Répertoire des nouvelles à la main, dictionnaire de la presse manuscrite clandestine, XVIe-XVIIIe siècle, Oxford, 1999.

2 Nous soulignons.

3 Horace Walpole, Correspondence, New Haven, 1970, t. 6, pp. 478.

4 Février 1778, pp. 34-43.

5 1er trimestre 1778, pp. 23 et sv.

6 Nous soulignons.

7 Voir notre article dans la Revue française d’histoire du livre.

8 Ces deux textes nous sont connus par le t. 16 de l’édition hollandaise.

9 David Smith, « The publishers of Helvetius’s De l’Homme : the Société typographique de Londres », in Australian journal of French studies, 1993, vol. XXX, pp. 311 et sv.

10 Voir Hamburger Bücher 1491-1850, hrsg. W. Kayser, Hamburg, 1973.

11 Voir l’introduction de Michel Schlup, in L. S. Mercier, Tableau de Paris, Paris, 1994, pp. XCVIII.

12 Silvio Corsini, La Preuve par les fleurons ?, Ferney-Voltaire, 1999, pp. 172, d’après J. R. Kleinschmidt, Les Imprimeurs et libraires de la République de Genève, 1700-1798, Genève, 1948.

13 AD Rhône, 7C 122.

14 BNF, Fr. 21935, n° 413.

15 BNF, Fr. 21934, nos 5, 6, 125, 133, 156. et Fr. 219935 nos 426, 481, 523 et 525.

16 Ainsi en 1782 le commissionnaire Renaud Ducreux (BPUN, ms 1204, fo293).

17 BPUN, ms 1193, fo122 et BPUN, ms 1110, pp. 877.

18 BPUN, ms 1206, fo211.

19 Sur les hypothèses concernant l’identification du ou des imprimeurs lyonnais voir notre article à paraître dans Le livre et l’estampe.

20 Les collections les plus complètes parmi celles que nous avons examinées sont à Autun, Auxerre, Châlons-en-Champagne, Laval, Lyon (une des deux collections) et Paris, Bibliothèque historique (une des trois collections).

21 Pour les tomes I, IV, VII et XXII.

22 BPU Neuchâtel, ms 1110, pp. 966.

23 BPU Neuchâtel, ms 1021.

24 BPU Neuchâtel, ms 1112, pp. 82.

25 Hermann Colshorn, « Hamburgs Buchhandel im 18. Jahrundert », in Aus dem Antiquariat, 30, 1974, 3.

26 Pierre Manuel, La Police de Paris dévoilée, Paris, an II, t. 1 pp. 78.

27 Catalogue d’un assortiment choisi et considérable […] lesquels seront vendus entre MM. les libraires par pp. F. Gosse le lundi 17 septembre 1792, (Arsenal 8oH 26119, n° 3).

28 Bibliothèque municipale de Dijon, ms 2608, n° 685.

29 Renseignement fourni par Annie Geffroy.