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Introduction

Andrea CARLINO

Université de Genève – Institut d’Histoire de la Médecine

andrea.carlino@medecine.unige.ch

Alexandre WENGER

Université de Genève – Faculté des lettres, Département de français moderne

alexandre.wenger@lettres.unige.ch

Un quart de siècle s’est déjà écoulé depuis que Georges S. Rousseau a proposé un premier state of the field du champ d’étude littérature et médecine1. Malgré la fécondité du rapprochement entre ces deux disciplines, et en dépit des multiples possibilités d’approches croisées, Rousseau avait justement remarqué le nombre limité des travaux produits dans ce domaine. Par ailleurs, il en avait déploré les entraves méthodologiques, en particulier le fait que la plupart de ces travaux privilégiait une lecture du rapport médecine-littérature en terme d’influence du médical sur le littéraire. A ses yeux, cet état de fait était occasionné par deux facteurs principaux : d’une part le cloisonnement disciplinaire auquel étaient soumises les études littéraires aussi bien que l’histoire de la médecine, ainsi que la vocation « internaliste » qui gouvernait les activités de recherche dans ces domaines. D’autre part la conviction que les auteurs de textes littéraires étaient – pour ainsi dire – nécessairement « imprégnés » de notions médicales qui étaient ensuite « versées » dans l’écriture créative.

Depuis lors, le panorama culturel et institutionnel a beaucoup changé et les conditions de possibilité mêmes d’une pratique de l’interdisciplinarité dans ce domaine de recherche ont été redéfinies. Ces vingt-cinq dernières années ont avant tout consacré ce que nous pourrions appeler une professionnalisation historienne de l’histoire de la médecine, comprenant un élargissement considérable du spectre des échanges avec l’histoire générale ainsi que l’essor d’une communauté large de chercheurs en sciences humaines et sociales, concernés par des questions relatives à la médecine et à la santé envisagées à l’aune non seulement de l’histoire, mais également de la philosophie, de l’éthique, de l’anthropologie ou encore de la sociologie. Ce qui n’était, au moment où G. S. Rousseau écrivait, que les premiers pas vers une histoire sociale et culturelle de la médecine, est ainsi devenu un courant dominant des études dans cette discipline2. Du côté des littéraires, on constate dans ce même laps de temps une attention accrue aux contextes de la production littéraire, aux contingences sociales et subjectives de l’écriture, aux effets socio-culturels de la lecture. On note également un élargissement substantiel du corpus sur lequel la critique littéraire s’exerce : l’histoire littéraire – pour ainsi dire – s’est ouverte à l’irruption des faits, aux configurations sociales dans lesquelles s’inscrivent les producteurs des textes, et à des écrits qui étaient considérés comme marginaux voire non pertinents il y a deux ou trois décennies encore3. Ces irruptions ont profondément modifié la perception des limites disciplinaires de ce champ de savoirs.

Ce double mouvement de décloisonnement a entraîné une prolifération des recherches interdisciplinaires au croisement de la littérature et de la médicine, mais également à une reconfiguration effective de ce champ qui, entre autres, emprunte la voie que G. S. Rousseau appelait de ses vœux : il n’est plus uniquement question d’influence du médical sur le littéraire ; la direction inverse du rapport est aussi et enfin assidûment explorée. Qui plus est, la notion même d’influence a été abandonnée au profit de celle de ressource. Cette notion implique de la part des chercheurs une attention nouvelle aux opérations intellectuelles et textuelles, ainsi qu’aux actes et aux choix conscients des acteurs – médecins et/ou écrivains – dans l’appropriation, dans la constitution et dans la reconfiguration des savoirs.

Par ailleurs, le rapprochement des deux disciplines a été consolidé par la création d’un nombre croissant d’espaces d’interactions communs à la médecine et à la littérature. Cette création a progressivement été encouragée et soutenue par les instances politiques et universitaires dans le cadre de la crise et de la remise en discussion plus générale de la thèse des « deux cultures » chère à C. P. Snow : autrement dit le postulat d’une incompréhension foncière et par conséquent de l’impossibilité d’un dialogue entre les professionnels des sciences humaines et sociales d’un côté, et les scientifiques de l’autre4. Non seulement plusieurs projets derecherche menés conjointement par des littéraires, des historiens de la médecine et même des médecins ont étés réalisés et sont en cours, mais aussi des enseignements croisés sont maintenant possibles. On peut en prendre pour exemple le fait que des textes appartenant au canon littéraire soient aujourd’hui exploités dans le cursus médical, comme outils pour mettre en relief et pour analyser les implications de la narration dans le cadre de la relation thérapeutique5.

Dans ce contexte institutionnellement propice et culturellement effervescent, nous avons donc assisté à un véritable engouement pour les études de littérature et médecine et à la prolifération d’initiatives et de publications dans ce domaine6. Non seulement des colloques ont étés organisés et plusieurs essais ont parus, mais aussi des équipes de recherche ont été mises sur pied, des unités didactiques ont été définies et des revues entières sont aujourd’hui consacrées aux études de littérature et médecine7. Ces dernières sont devenues un véritable laboratoire de la pratique de l’interdisciplinarité. Elles participent au déploiement d’une multiplicité d’approches qui conjuguent problématiques nouvelles et objets d’études plus traditionnels, avivées par la reconfiguration récente des espaces disciplinaires impliqués. Ainsi, la question de l’influence de la pensé médicale sur les écrivains est aujourd’hui revue et complexifiée par un questionnement pointu portant, par exemple, sur les lectures et les ressources auxquelles fait appel l’auteur des textes littéraires, sur la recherche consciente d’effets textuels modelés par des connaissances médicales, ou encore sur l’adhésion à un courant spécifique de la médecine dans un contexte discursif précis. A côté des travaux sur la figure du médecin dans la littérature, qui participent à la réhabilitation plus générale des sources littéraires dans le discours historien, figurent des recherches sur la position auctoriale du médecin-écrivain, sur les pathographies et les maladies des gens des lettres, ou encore sur la position du médecin dans la communauté savante. Last but not least, les travaux autour de l’impact du littéraire sur le médical se multiplient : ce sont ainsi la constitution des lexiques, l’appropriation des tropes et des topoi, les styles et les genres de l’écriture médicale, la posture auctoriale dans les textes et les paratextes médicaux qui sont explorés, de même que les fondements humanistes des savoirs scientifiques, les formes narratives et la mise en récit – voire en intrigue – du discours médical.

A partir du constat de l’hétérogénéité du champ littérature et médecine et de cet état d’effervescence auquel nous avons fait allusion, nous avons organisé à Genève les 28 et 29 octobre 2005, au Centre Médical Universitaire, deux journées de discussion sous le titre Littérature et médecine : approches et perspectives. Le but déclaré de notre rencontre était de faire un tour d’horizon des diverses pratiques de l’interdisciplinarité dans ce domaine. Plus indirectement, elle peut être perçue comme une marque de reconnaissance envers Jean Starobinski, pour les perspectives qu’il a ouvertes tout au long de son parcours intellectuel, à l’intersection de la critique littéraire et de l’histoire de savoirs médicaux.

Notre but n’a été, ni au cours de notre rencontre ni dans ces actes, de proposer un panorama exhaustif de ces pratiques, mais plutôt d’explorer et de comparer quelques-unes des pistes qui nous semblaient parmi les plus intéressantes et novatrices avec, peut-être, une légère prédilection pour la direction du rapport du littéraire vers le médical. Un parti-pris commun aux participants de l’atelier était la remise en cause de l’étanchéité de la frontière entre la médecine et la littérature, fruit, dans une large mesure, de la séparation opérée entre les sciences et les arts au XIXe sièclee siècle. Sur le plan textuel, mais pas uniquement, cette dernière semblait, à nos yeux, très artificielle : pace C. P. Snow. Ce qui réunit les différentes contributions du présent ouvrage, c’est aussi la conviction que le sens et les valeurs soulevés par un texte ne peuvent être pleinement appréhendés si ce dernier n’est pas rendu aux déterminations de son contexte d’origine. Dans la configuration des espaces disciplinaires nouveaux de l’histoire sociale et culturelle des savoirs et de l’histoire contextuelle du littéraire, un écrit – et en particulier un écrit médical ou, plus généralement, un écrit dans lequel il est question de médecine – devrait faire conjointement l’objet, d’une part d’une analyse rhétorique, soucieuse des modes d’énonciation et de la forme des textes ; d’autre part d’une appréhension par les méthodes de l’histoire de la médecine, attentive au contenu et au contexte des thèses avancées ; enfin d’une évaluation des contingences sociales, biographiques, culturelles qui déterminent l’effectuation de sa rédaction, de sa lecture, de sa circulation.

L’étude des discours dans leur historicité permet en effet de prendre conscience du fait que, dans une certaine mesure, la littérature et la médecine ne peuvent être dissociées, qu’un texte peut être signifiant à la fois d’un point de vue médical et d’un point de vue littéraire, et que c’est au sein de la dialectique qui s’instaure entre ces déterminations qu’il doit être compris. La question n’est alors plus uniquement de déterminer si, devant les ouvrages envisagés, il faut parler de traité médical ou d’œuvre littéraire mais il importe aussi et surtout – dans la perspective d’une pratique de l’interdisciplinarité exigeante – de cerner en quoi ces textes sont le fruit spécifique d’un système de représentations, constitué par des formes discursives, des contenus culturels et des configurations sociales qui effacent la pertinence même de la question de l’appartenance disciplinaire du texte. Les différentes contributions de cet ouvrage se présentent donc comme autant de propositions d’analyses échappant à un découpage disciplinaire des savoirs. Du moins, c’est à cet idéal qu’aspire l’ensemble des écrits ici réunis.

Etant donné notre volonté de dresser une topographie (bien que partiale et peut-être encore prématurée) d’un champ d’investigations en plein développement, nous avons tenté de conserver à notre rencontre un esprit d’atelier de travail, à nos yeux plus adapté et moins définitif que celui d’un colloque traditionnel. Outre des éléments de contenu, nous souhaitions pouvoir discuter et comparer les types de démarches et les outils intellectuels pouvant être employés dans le cadre d’un travail de littérature et médecine. Chaque intervenant a donc consacré une partie de sa présentation à une sorte de pause réflexive sur son questionnement de recherche, sur ses partis-pris de méthode et sur ses attentes intellectuelles dans ce cadre. Cette exigence nous semblait justifiée non seulement par la variété des approches représentées par les participants, mais aussi par celle des environnements de leur travail quotidien respectif (c’est-à-dire leur appartenance à une faculté de médecine ou à une faculté de sciences humaines, à une structure de medical humanities ou d’enseignement en littérature ou en histoire, etc.) : nous étions et nous sommes en effet toujours convaincus que dans l’exercice de l’interdisciplinarité, il demeure crucial d’expliciter – pour paraphraser une formule de Maurice Blanchot reprise par Michel Foucault – la position d’où on parle.

De la tension entre positions disciplinaires et aspirations interdisciplinaires, ainsi que des efforts de contextualisation mis en œuvre dans nos recherches, sont issues les questions plus générales autour desquelles le débat s’est organisé. Ces questions, qui hantent les essais présentés ici et demeurent à nos yeux autant de gageures intellectuelles pour la recherche à venir, peuvent être ramenées à trois ensembles principaux :

1. Le profil et les identités des acteurs de l’écriture médicale : notamment la figure complexe et parfois trouble du médecin-écrivain ; l’impact de la formation humaniste dans la rhétorique et dans les pratiques d’écriture des médecins d’Ancien Régime ; la posture auctoriale qui émerge des textes et des paratextes des livres de médecine.

2. La littérarité des textes à thématique et à vocation médicales : les procédures et les protocoles d’écriture adoptés, de façon plus ou moins consciente, dans la diversification des registres de communication, depuis le traité spécialisé jusqu’au livre destiné à une diffusion plus large, en passant par les textes à vocation didactique, pratique ou de divertissement savant ; les choix génériques et stylistiques ; la dimension esthétique du texte médical ; le rôle assigné à l’écriture du cas et son rapport à l’écriture de l’anecdote.

3. Les lecteurs et les opérations d’appropriation, multiples et diverses, du texte médical : la destination prétendue, souhaitée et avérée des textes médicaux ; la circulation de la médecine vulgarisée – sous forme, par exemple de manuel pratique ou d’écriture d’invention ; la diffusion de l’information médicale dans les textes littéraires, son statut et ses usages ; le rapport – crucial en médecine – entre lecture et action.

Les articles ci-dessous sont les versions écrites des présentations orales effectuées à Genève, et nous espérons que le lecteur y retrouvera la trace des discussions qui ont animé notre rencontre et qu’il percevra les différences de sensibilités et d’approches qu’ils recouvrent. Ces articles interrogent donc, chacun à sa manière, un régime de liaison particulier entre le littéraire et le médical et proposent par conséquent des analyses qui croisent de manière profondément différente les approches historique et littéraire.

Nous les avons organisés en quatre sections qui reflètent les convergences problématiques et thématiques qui ont dirigé nos discussions. Dans la première section, qui réunit les articles d’Andrea Carlino, de Thomas Hukeler et de Hugues Marchal, il est question de la littérarisation des savoirs médicaux mise en œuvre par des auteurs qui ont une formation médicale. La deuxième section, « Maladies (et mort) des gens des lettres » (Anne Vila, Dinah Ribard et Maria Conforti), s’attaque à une thématique traditionnelle du champ littérature et médecine, mais à l’aune des nouvelles approches propres à l’histoire culturelle du corps et à l’histoire sociale des pratiques savantes. Ann Thompson, Caroline Jacot-Grapa et Juan Rigoli, dans la section « Doctrines médicales et textualité » s’interrogent sur les intersections, parfois inattendues, entre l’écriture et des courants médico-philosophiques, tels que le matérialisme et la physiologie françaises des XVIIIe et XIXe siècles, qui postulent une appréhension renouvelée du rapport âme-corps. Enfin, dans la section « Mises en récit de la maladie », les contributions de Xavier Le Person, Clark Lawlor et Alexandre Wenger sont autant d’études sur de possibles usages littéraires des savoirs médicaux.

Ce volume souhaite rendre compte d’une série d’approches, suggérer quelques perspectives possibles et, surtout, ouvrir quelques questions susceptibles d’être reprises dans les études sur les rapports entre littérature et médecine. Au-delà des points soulevés dans nos discussions, la prise en compte d’un « champ » littérature et médecine entraîne évidemment une réévaluation de l’apport des sources littéraires à l’histoire de la médecine, et conduit à un décloisonnement des matériaux traditionnellement utilisés par chaque discipline. En insistant sur la porosité de la notion de littéraire et sur la dilution de celle de médical, elle montre que le texte médical – dogmatique ou théorique –, pas plus que l’œuvre littéraire, ne possède d’identité générique stable. Si la question de la nature médicale ou littéraire des textes n’a finalement de pertinence que réduite, l’étude du rapport entre le texte médical et la fiction s’avère en revanche très prometteuse. Dans les œuvres de fiction, la médecine, transfigurée, peut être mise au service d’une énergie narrative et esthétique. Pourvoyeuse de fantasmes, elle se présente comme un registre de potentialités discursives, pratiques et cognitives qui, réinvesties dans l’œuvre littéraire, alimentent sa dynamique narrative et contribuent à la réalisation de son esthétique.

Dans cette perspective, il reste de nombreux travaux à effectuer sur la production et la réception des textes médicaux, ainsi que sur leur forme et sur leurs modes d’énonciation, à commencer par l’écriture du cas, qui se présente à la fois comme l’exposition discursive d’une théorie et sa représentation narrative. Le fait de considérer la médecine comme un texte et comme une rhétorique, autrement dit de ne l’envisager pas uniquement comme un système d’idées, mais comme une forme participant pleinement à l’élaboration et à la réception de son sens, remet en jeu nos découpages génériques et bouscule nos habitudes de chercheur. Les contributions de cet ouvrage soulèvent des questions qui ne sont pas sans conséquences sur nos habitus critiques et nos partis-pris méthodologiques puisque, chacune avec ses nuances propres, enjoint à penser à neuf les modalités d’échanges entre la culture lettrée et la culture médicale, et à s’interroger sur la pertinence de l’essentialisme latent ou explicite auquel renvoient nos concepts analytiques.

L’approche littérature et médecine réalise donc un peu plus qu’un travail sur un contexte littéraire particulier puisque, dans une certaine mesure, elle révise l’image de l’exercice littéraire, tant du point de vue d’une histoire des professions que de celui des catégories génériques. En s’interrogeant sur les conditions historiques d’une rencontre entre la littérature et la médecine, elle contribue enfin à une réévaluation du canon littéraire, et déplace les objets d’analyse traditionnels des études littéraires et de l’histoire de la médecine, pour les rendre à leurs déterminations transversales.

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1 Georges S. Rousseau, « Literature and Medicine : The State of the Field », Isis, 72 (1981), pp. 406-424.

2 Nous nous limitons ici à signaler la mise au point méthodologique et historiographique – relative à l’histoire des sciences, mais valable également pour l’histoire de la médecine – éditée par Ludmilla Jordanova, Languages of nature : critical essays on science and literature, London, Free Association Book, 1986.

3 Les travaux de Stephen Greenblatt et ce qu’il défini comme le « new historicism » restent incontournables à cet égard. Pour une prise de position théorique, voir S. Greenblatt, Learning to Curse : Essays in Early Modern Culture, London, New York, Routledge, 1980, chap. « Towards a poetic of culture ».

4 Le texte de Charles Percy Snow, The Two Cultures a été d’abord présenté lors d’une Rede Lecture à l’Université de Cambridge en 1959 et publié ensuite plusieurs fois (nous avons utilisé l’édition introduite par Stefan Collini, C.P. Snow, The Two Cultures, Cambridge UP, 1993). Ce texte a fourni matière à discussion sur les rapports entre culture humaniste et culture scientifique pendant des décennies, en dépit du fait qu’il est fondé sur des arguments historiques faibles, limités et, parfois, erronés. Pour la polémique qui a suivi, voir entre autres Frank Raymond Leavis, « Two Cultures ? The Significance of Lord Snow », in Nor Shall My Sword : Discourses on Pluralism, Compassion and Social Hope. New York : Barnes and Noble, 1972.

5 L’ouvrage classique sur le forme narrative de la relation thérapeutique est celui de K. Montgomery Hunter, Doctor’s Stories : the Narrative Structure of Medical Knowledge, Princeton 1991. Pour un exemple récent, voir M. Louis-Courvoisier et A. Wenger, « How to Make the Most of History and Literature in the Teaching of Medical Humanities ? The Experience of Geneva », Journal of Medical Ethics : Medical Humanities, N. 31, June 2005.

6 Ces pages n’offrent pas l’espace nécessaire à un panorama critique des publications récentes sur ce sujet. Signalons néanmoins, parmi les initiatives en langue française, le colloque « Littérature et Médecine ou les pouvoirs du récit » qui s’est tenu au Centre Georges Pompidou (Paris) en mars 2000, dont les actes ont parus, sous la direction de Gérard Danou, à Paris en 2001.

7 Signalons en particulier les revues Literature and Medicine et, surtout, Configurations.