Un plus un font trois et deux plus un font cinq
Ou comment chaque progrès dans la réparation de la fragmentation papyrologique perturbatrice engendre une acquisition sémantique en croissance exponentielle
Dans le domaine de la papyrologie littéraire, l’importance éminente du Codex Bodmer des Visions tient à deux faits très rares, et, d’une certaine manière, complémentaires. D’abord, il fait partie d’un ensemble qui pourrait bien avoir été une bibliothèque antique (éventuellement, l’outil de travail indispensable au « maître » d’un scriptorium, lui fournissant, pour ses « apprentis-scribes », les textes susceptibles de servir de modèles à copier et recopier). On rappellera ici que ce prodigieux ensemble ne comprend certes pas le PBod I (volumen acquis isolément en 1953 et qui provient très probablement de la région d’Akhmîm, en Haute-Egypte, à quelque 380 km au sud du Caire), en sorte qu’on ne saurait l’utiliser pour localiser cette fascinante bibliothèque vieille de 1500 ou 1600 ans environ ; elle paraît avoir été découverte, et pillée par ses inventeurs, modestes fellahs, en 1953 ou 1954, à quelque 80 km au sud d’Akhmîm1. Achetée à 80 % [en Suisse] en 1955 par le grand chercheur, collectionneur passionné de la Weltliteratur, et mécène que fut Martin Bodmer, elle comprend les unités suivantes (g : = grecques, c : = coptes, lat. = latines, * = non spécifiquement chrétienne, *’ = idem, partiellement, + = bibli – ques, + ’ = idem, partiellement, l’écriture romaine indiquant une copie sur papyrus, l’italique une copie sur parchemin) : PBod II (g. +), III (c. +), IV (g.*), V (g.), VI (c. +), VII (g. +), VIII (g. +), IX (g. +), X (g.), XI (g.), XII (g.), XIII (g.), XIV (g. +), XV (g. +), XVI (c. +), XVIII (c. +), XIX (c. +), XX (g.), XXI (c. +), XXII (c. +), XXIII (c. +), XXIV (g. +), XXV (g.*), XXVI (g*.), XXVII (g.*), XXIX (g.), XXX (g.), XXXI (g.), XXXII (g.), XXXIII (g.), XXXIV (g.), XXXV (g.), XXXVI (g.), XXXVII (g.), XXXVIII (g.), XL (c. +), XLI (c.), XLV (g. +), XLVI (g. +). Ont échappé au massif achat bodmérien : le demi-codex Chester Beatty de Josué (c. +) (éd. A.F. SHORE, 1963) dont l’autre moitié est le PBod XXIII ; le demicodex ex-Mississippi II (c. +) dont l’autre moitié est le PBod XXII ; le Codex Crosby-Schøyen (c. + ’) (éd. J.E. GOEHRING etc., The Crosby-Schøyen Codex Ms 193 in the Schøyen Collection, Louvain 1990) ; divers fragments lat.*, lat., conservés à Barcelone et divulgués ou publiés dès 1966 (Aegyptus 46, 91-92) par R. ROCA-PUIG2. Cet ensemble de plus de 1800 pages de textes antiques est étonnamment composite. On y trouve : trois langues différentes : copte 56 %, grec 40 %, latin 4 % ; trois genres littéraires radicalement différents : textes païens 6 % (grecs 3 %, latins 3 %), textes chrétiens non bibliques 17 % (grecs 12 %, latins 1 %, coptes 4 %), textes chrétiens bibliques 77 % (grecs 25 %, coptes 52 %).
L’autre qualité particulièrement remarquable du Codex des Visions est le fait que la seconde moitié de son contenu est composée de pièces littéraires révélées pour la première fois au monde scientifique, en sorte que leur analyse minutieuse3 occupera durablement les chercheurs spécialisés, au plus haut niveau de l’activité intellectuelle. A tout seigneur, tout honneur !… et ces seigneurs-là sont assez nombreux pour garantir une occupation dense de ce terrain aurifère, dont ils extrairont, avec patience, avec ténacité, de fort curieuses pépites. Quelques-uns, éblouis par leurs propres succès, en demeureront mentalement obsédés, accaparés…
Ceux qui, cependant, échapperont à cette (auto)-fascination complaisante, génératrice d’une dangereuse paralysie mentale, occuperont aussi leur esprit, parfois, à jeter un coup d’œil réaliste et perspicace depuis ces sommets éthérés, un coup d’œil « honnête » qui leur fera constater combien la croissance ou la désagrégation de leur trésor mental dépend de multiples facteurs semi-matériels qui en facilitent ou en compliquent l’accès ; ou à un niveau inférieur, combien ce trésor est continuellement et sournoisement menacé par une conjonction de facteurs entièrement techniques et matériels, qui chaque jour et souvent à l’improviste, verrouillent ou déverrouillent, à leur guise, la porte unique du passage ascensionnel.
Ainsi dans ce Codex comme en tant d’autres, la pensée ne saurait exister (pour nous) et se manifester sans son véhicule et support le plus direct : la parole.
Et pareillement, la parole (une parole si ancienne, si dépaysée, si « aliénée » au cœur du monde actuel qui nous endort en nous maternant), verbe léger ou lourd, anecdotique ou pesant de tout son poids énergique et physique, la parole « n’existe » qu’à travers son support direct et indispensable, l’écriture.
Ah, pattes de mouche ou capitales grasses, musclées, impressionnantes, parlons-en !… Mais quel que soit son style, discret ou fanfaronnant, l’écriture ne peut produire et afficher ses signes fragiles, elle ne peut les donner à lire assez longtemps, sans un support adéquat, qui est, dans le Codex dont nous nous occupons ici, le plus fragile des plus fragiles, végétal devenu infiniment délicat et friable après tant de siècles écoulés : le papyrus, matériau si prestigieux dans l’esprit des chercheurs, symbole d’antiquité extrême et vénérable, noble véhicule des plus précieux joyaux de la Pensée humaine. Ce codex de papyrus, notre Codex des Visions, ayant subi les outrages sévères du temps, codex ainsi sévèrement mutilé, dont les folios, toujours affaiblis, sont souvent rongés, broyés, montrant un papyrus fragmenté… Ce qui, en remontant du bas vers le haut, entraîne aussi une fragmentation de l’écriture, d’où une fragmentation, une mutilation de la parole, une fragmentation, un écartèlement, un éparpillement désorganisateur de la pensée, la rendant de moins en moins intelligible.
D’où l’importance, à ne pas sous-estimer, de la première étape, apparemment la plus ingrate, du travail entrepris jadis sur le Codex des Visions : le rassemblement de ses fragments épars, grands ou petits, dans la mesure où ils sont parvenus jusqu’à nous… Le remembrement des folios brisés de ce codex, pour aboutir à un texte aussi cohérent que possible, afin de parvenir à une connaissance de plus en plus complète, approfondie, de son message ou de ses messages, et de la pensée, unique ou diversifiée, qui les sous-tend.
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Dans la suite de cette étude, nous concentrerons d’abord notre attention sur la seconde moitié du Codex des Visions, celle qui présente divers textes (des poèmes « chrétiens ») complètement inconnus jusqu’alors (d’où l’extrême difficulté, et le plus souvent même l’impossibilité, d’en reconstituer les lacunes). L’examen de ses folios gravement « ébréchés » et ruinés suscitera une première question, fondamentale. On constate que chaque folio subsistant est représenté principalement par un fragment relativement grand et large, auquel s’adjoignent plusieurs petits fragments (et parfois aussi un ou deux fragments « moyens »), en connexion ou, plus rarement, sans connexion. Or il est vraisemblable que ces folios étaient complets, ou presque, au moment de leur découverte, mais manipulés trop énergiquement par les puissantes mains des fellahs qui les ont rencontrés, ils se sont fortement fragmentés, et seule une petite partie des « petits fragments » – des « miettes » en langage familier – qui se sont détachés de l’ensemble, sont parvenus entre les mains – fines, délicates – de M. Martin Bodmer, en 1955. Le reste, soit a été abandonné sur le terrain (auquel cas il doit être considéré comme définitivement perdu), soit a été recueilli grosso modo par l’un de ces frustes inventeurs, d’où il est allé finir dans quelque boîte (avec beaucoup d’autres « miettes », d’autre provenance ?) chez quelque antiquaire, où il est resté, oublié, s’il n’a pas été revendu à quelque musée d’Europe ou des U.S.A… où par chance, un jour, peut-être, quelque papyrologue helléniste ou coptisant, fureteur impénitent et enragé, saura le « dénicher ».
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Est-il possible d’estimer, très grossièrement et approximativement, le nombre de ces fragments égarés, dont seuls les optimistes les plus tenaces ne cesseront jamais d’espérer le retour ?… croire aux miracles faisant partie de la seconde nature des papyrologues totalement, viscéralement possédés, obsédés (ou « drogués » ?) par leur passion (leur « vice » ?). Notre estimation, qui ne peut être très précise, nous permettra de dire, avec beaucoup de prudence et sous toutes réserves, que le nombre de ces « miettes » égarées et non encore retrouvées pourrait se situer, raisonnablement, entre 350 et 450. Nombre impressionnant, nettement plus considérable que celui des fragments (certes parfois plus grands) sauvés du désastre. Si ces « émigrés » revenaient se joindre à leurs frères actuellement présents, ce retour massif serait de nature à modifier très sensiblement, et peut-être fondamentalement, le jugement porté, par ses éditeurs, sur la Vision de Dorothéos et sur les neuf petits poèmes « chrétiens » qui la suivent.
On pourrait envisager aussi que ce retour ne soit pas massif et que, égarés, dispersés et répartis entre plusieurs possesseurs actuels (collectionneurs privés et institutions publiques), ces fragments ne puissent être récupérés et utilisés que « un par un », ou en quantités très limitée, le progrès sémantique ainsi apporté au texte restant, de ce fait, fortement limité lui aussi. C’est précisément le processus de croissance de ce progrès supputé que nous avons choisi d’évoquer rapidement ici, et d’une manière purement théorique.
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L’espace et le temps disponibles pour cette étude étant forcément limités à un minimum, la base concrète sur laquelle s’appuiera l’analyse sera radicalement simplifiée, élaguée, épurée de toutes ses nuances de détail, pourtant bien réelles et porteuses de conséquences non négli geables, comme pourront en témoigner tous ceux qui ont une expérience assez « poussée » de la papyrologie. Nous supposerons ainsi, arbitrairement et conventionnellement, que nous avons affaire à un folio de papyrus (alors qu’il pourrait être de parchemin etc.) et qu’il est écrit sur ses deux faces (ce qui n’est pas toujours le cas). Nous supposerons que les marges des deux pages concernées sont rigoureusement identiques (ce qui, pratiquement, ne se vérifie presque jamais), le tableau4 étant rigoureusement le même aussi, composé du même nombre de lignes, et de lignes de même largeur, composées de lettres identiques, en sorte que, par exemple, au verso du fragment contenant au recto la première lettre de la première ligne, on doive nécessairement trouver la dernière lettre de la première ligne (ce qui n’arrive pratiquement jamais avec une telle précision). Nous supposerons encore que toutes les lettres sont de mêmes dimensions, en sorte que, par exemple, la 8e lettre de la ligne 6 doive se trouver exactement au-dessous de la 8e lettre de la ligne 5, et au-dessus de la 8e lettre de la ligne 7. Nous supposerons enfin qu’une lettre est, soit totalement présente, soit totalement absente, en lacune, alors que le papyrologue, en réalité, rencontre d’innombrables lettres mutilées au bord des lacunes, avec toutes sortes de nuances dans cette constatation : graphè – mes presque complets, ou mi-complets mais contenant les éléments décisifs permettant leur identification, ou mi-complets sans ces éléments décisifs, ou réduits à un quart, ou à moins encore (petites traces d’écriture ne permettant pas d’identifier le graphème dont elles font partie). Seule l’abolition, cruelle mais nécessaire, de toutes ces précieuses nuances, rendra possible l’analyse théorique présentée ci-après.
Afin de la rendre plus aisée encore, nous avons choisi de l’appuyer sur l’exemple purement fictif d’un folio contenant, au recto comme au verso, 15 lignes de texte, chaque ligne contenant, entre ses deux marges (sigle : mg), 23 graphèmes, « numérotés » de a à w au recto (lettres latines minuscules), et de w à a au verso, de sorte que si, par exemple, une lettre est en position 3 : s au recto, on trouve exactement au même endroit, un graphème en position 3 : s ; mais bien sûr, étant donné la direction de l’écriture en grec, en copte, en français etc., qui va toujours de gauche à droite, à un mot en position 3 : p-s au recto, correspondra un autre mot, 3 : s-p (et non 3 : p-s) au verso.
L’exemple sera plus fictif (mais mieux accessible) encore du fait que nous l’avons choisi dans un texte français (plutôt que grec ou copte), et même un texte en relation directe avec le Codex des Visions : le début (lignes 1 à 15) de la version française de la Vision de Dorothéos, par André Hurst. Nous avons transcrit ci-après ce texte « à l’ancienne », en scriptio continua, nous contentant d’insérer un seul signe de ponctuation (un simple point surélevé, encore « à l’ancienne ») à la fin de chaque phrase importante). Voici cet exemple, où le recto du folio est paginé [page 7] (en lacune) et le verso, [page 8], (aussi en lacune), et où une ligne grasse limite le texte supposé conservé dans ce manuscrit5, le séparant de la zone en lacune totale. On remarquera déjà que la situation de cette « île » par rapport au « continent » voisin, est assurée, au recto, par le mot… V[I]NT…, et au verso, par la séquence… ] NUL[N’A]VU. Ce qui, évidemment, fonctionne seulement parce que, par une autre source, nous connaissons le texte manquant physiquement dans le présent folio fictif.
Nous plaçant dans la situation conventionnelle de celui qui dispose d’une « miette » supplémentaire à placer dans ce folio (supposons que la qualité et la couleur etc. du papyrus rendent cette présomption très vraisemblable et recommandable), nous concentrerons notre attention analytique sur la partie manquante de la [page 7], avec ses incidences sur la [page 8].
En abordant la p.7, on constatera déjà que les différentes lettres de l’alphabet français n’y sont pas toutes représentées, et que celles qu’on y trouve peuvent être plus ou moins rares, plus ou moins fréquentes. Les proportions sont les suivantes : A 7 %, B 0,5 %, C 3 %, D 4 %, E 13 %, F 1 %, G 1 %, H 1 %, I 11 %, J 1 %, K néant, L 5 %, M 4 %, N 6 %, O 5 %, P4 %, Q 2 %, R4 %, S 9 %, T 4 %, U 12 %, V 2 %, W néant, X 0,5 %, Y néant, Z néant. Bien entendu, plus un graphème est rare dans la zone lacunaire de cette page, plus il sera facile d’y situer un fragment minuscule contenant, au recto, ce seul graphème ; mais la situation proposée pour la « miette » ne sera correcte et acceptable que si le graphème inscrit au verso du fragment coïncide avec ce qu’il doit être, au bon endroit.
Voyons, à titre d’exemple, ce qui se passe avec N, dont nous n’avons pas moins de 14 cas dans la partie lacunaire de cette page. Si nous voulons y situer une « miette » n’ayant que N au recto, nous voilà placés devant 14 possibilités. Il faudra alors, seconde étape, tenir compte du graphème écrit au verso de la miette d’une part, au verso (p. 8) de chacun des l4 N de la p.7 d’autre part, lesquels sont, p.8 (3 : r, 4 : v, 5 : o et s, 6 : j et n, 7 : s, 9 : q, 11 : i et q, 13 : l et w, 14 : v, 15 : v), A 2 fois, B l fois, E 5 fois, I 1 fois, N 1 fois, O 1 fois, R 1 fois, U 2 fois, et c’est tout. Si donc le verso de la « miette » porte un B, un I, un N, un O ou un R, le problème est résolu, le petit fragment a trouvé sa place. Mais si ce verso porte un A, un E ou un U, l’incertitude n’est pas encore abolie. Nous sommes (rappelez-vous le titre de cette communication) encore au stade UN, où l’information reste relativement pauvre et précaire.
Toutefois, si la « miette » comporte (p. 7) 2 graphèmes et (p. 8) 2 graphèmes aussi, l’information est beaucoup plus que doublée : on peut la considérer comme triplée, si ce n’est mieux encore (ainsi UN PLUS UN FONT TROIS). Si le N est précédé par un A, notre choix n’est plus qu’entre 5 : n-o et 6 : m-n, le verso (p. 8) permettant de chasser toute hésitation, 5 : o-n AI ou 6 : n-m ES, respectivement. De même, si le N est suivi (p. 7) d’un Q par exemple, le seul cas ici est 6 : n-o, et au verso (p. 8) 6 : o-n VE. Mieux encore, si notre N est accompagné de deux autres graphèmes en connexion, nous voilà dans le cas où DEUX PLUS UN FONT CINQ selon notre titre, car l’information est augmentée beaucoup plus que de 50 %, elle l’est, théoriquement et de manière très générale, schématisée, de 150 % au moins. Et le reste à l’avenant, en croissance quasi-exponentielle si le petit fragment comporte non pas 3 seulement, mais 4 ou 5 graphèmes, voire davantage.
Il nous a paru utile d’attirer, sur cette particularité, l’attention de nos auditeurs ou lecteurs, particularité qui nous est devenue familière, peu à peu, après avoir reconstitué (partiellement) beaucoup de folios grecs ou coptes à partir de fragments généralement très petits ; cela, au cours des dizaines d’années de notre carrière, surtout à Cologny / Genève en ce qui concerne la collection papyrologique de M. Martin Bodmer, mais aussi au Caire lors de la préparation (avec S. Giversen, M. Krause, J.M. Robinson seuls d’abord) de l’édition photographique des manuscrits gnostiques coptes de Nag Hammadi6. A quoi s’ajoute la reconstitution de diverses inscriptions pariétales (coptes ou grecques) du site paléomonastique égyptien des Kellia, quand l’enduit sur lequel elles avaient été tracées à la peinture (presque toujours rouge) s’était détaché de son mur dans l’Antiquité déjà, et, s’effondrant sur le sol, s’était fortement fragmenté, les débris des inscriptions se mêlant alors dans le plus grand désordre7. En traitant chacun de ces cas, il a fallu recréer le texte et son message en reconstruisant techniquement et patiemment leur support : travail inévitable, précédant souvent, obligatoirement, la lecture, l’interprétation, le commentaire explicatif des écrits anciens les plus prestigieux ; ainsi, particulièrement, dans le Codex des Visions.
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1 Cf. R. KASSER, « Status quaestionis 1988 sulla presunta origine dei cosidetti Papiri Bodmer », Aegyptus 68 (1988), 191-194.
2 Cf. A. S. Atiyah (Editor in Chief), The Coptic Encyclopedia, vol. 8 (New York etc. 1991) 51-53, par R. KASSER (« Bodmer Papyri »).
3 Traduction / interprétation, commentaire, interrogation sociologique et religieuse, etc.
4 Surface occupée par le texte écrit.
5 Un grand fragment occupant, au recto, le début des lignes 1 à 15, et en outre un fragment relativement petit, sans contact direct avec l’autre, « miette » donnant, au recto, quelques lettres du milieu des lignes 8-12.
6 Cf. S. Farid, G. Garitte, V. Girgis, S. Giversen, A. Guillaumont, R. Kasser, M. Krause, P. Labib, G. Mehrez, G. Mokhtar, H.-C. Puech, G. Quispel, J.M. Robinson, H.-M. Schenke, T. Säve-Söderbergh, R. McL. Wilson, The Facsimile Edition of the Nag Hammadi Codices, Published Under the Auspices of the Department of Antiquities of the Arab Republic of Egypt, in Conjunction with the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization. Ouvrage en douze volumes : Introduction (Leiden 1984). Codex I, (Leiden 1977). Codex II, (Leiden 1974). Codex III, (Leiden 1976). Codex IV, (Leiden 1975). Codex V, (Leiden 1975). Codex VI, (Leiden 1972). Codex VII, (Leiden 1972). Codex VIII, (Leiden 1976). Codices IX and X (Leiden 1977). Codices XI, XII and XIII (Leiden 1973). Cartonnage, (Leiden 1979).
7 Cf. en particulier, p. 118, dans R. Kasser, avec la collaboration de S. Favre et D. Weidmann, Kellia, topographie… Plan topographique principal établi sous la direction de J.-C. Pasquier et R. Pesenti, avec la collaboration de R. Maurer, géomètre, et de P.-F. Bonnardel, J.-J. Chevallier, J.-C. Mermoz et J.-M. Savary, topographes. Plans topographiques complémentaires au 1 : 2000, 1 : 5000 et 1 : 20000, établis sous la direction de R. Kasser, avec la collaboration occasionnelle de S. Favre, A. Guex, P. Homewood, G. Kaenel, J. Wagner et D. Weidmann (Genève 1972).