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Pénélope et Draupadī

La validité de la comparaison

Nick ALLEN

Oxford, Institute of Social and Cultural Anthropology

Tout au début de Genèse de l’Odyssée Gabriel Germain propose une comparaison entre Pénélope et Draupadī, héroïne du Mahâbhârata. Pénélope retrouve son mari Ulysse après qu’il a vaincu les prétendants à l’épreuve de tir à l’arc, et Draupadī choisit son mari favori, Arjuna, après qu’il a vaincu les autres prétendants à une épreuve de tir à l’arc. Les deux héroïnes épiques font donc toutes deux des ‘mariages à concours’. Germain croyait que les deux traditions dérivaient au même titre d’une tradition préhistorique qui pourrait bien être indo-européenne. Je crois qu’il avait raison, et j’espère aujourd’hui approfondir quelque peu et prolonger sa comparaison.

Il existe bien sûr de nombreuses différences entre les deux récits. On retiendra surtout que pour Pénélope c’est une répétition de son premier mariage de jeune fille, plus de vingt ans auparavant, tandis que pour Draupadī il s’agit véritablement de son premier mariage. C’est pourquoi Pénélope habite le palais de son mari, tandis que Draupadī habite celui de son père Drupada ; et Pénélope a déjà un fils, Draupadī n’en a pas. On n’oubliera pas que le mariage de Pénélope est monogamique, tandis que celui de Draupadī est polyandrique, avec les cinq frères Pāṇḍava.

Mais ce sont les ressemblances que je vais souligner. Je leur donne des numéros et des titres de mon cru.

1. Déguisement. Ulysse est déguisé en vieux mendiant, Arjuna (comme d’ailleurs ses frères) en brahmane. Tous les deux sont déguisés depuis quelque temps – Ulysse depuis que Athéna l’a transformé sur la plage d’Ithaque, les Pândava dès leur arrivée à Ekacakrâ (303=1.145.2-5)1.

2. Mendicité. Que le mendiant mendie, c’est normal. Mais un brahmane possède des connaissances rituelles et autres, et pourrait probablement survivre sans mendier. Néanmoins les Pāṇḍava vivent en recueillant des aumônes, d’abord à Ekacakrâ, puis à Sisumâra (capitale de Drupada) (347=176.7, etc).

3. Logement humble. Pour ses premières nuitées en Ithaque, Ulysse loge chez Eumée, gardien de porcs. Arrivé au palais, il refuse un lit confortable (19.336-42, 20.2). Les Pāṇḍava logent chez un potier (176.6), dormant à même la terre (360=184.8, 185.10).

4. Le héros est mort ? Beaucoup de gens à Ithaque pensent qu’Ulysse est mort – Eurymaque, un prétendant anonyme, Eumée (1.183, 1.333, 14.68), Mélanthios, Pénélope, Euryclée entre autres : ‘son jour de retour’ (nostimon êmar) est détruit. Mais les Pāṇḍava aussi sont censés être morts, brûlés dans la maison de laque (136.4-12, 180.21, 185.12). On a même accompli les rites funèbres (292=137.15).

5. Le héros n’est pas mort ? Il reste néanmoins quelques rares individus qui croient que le héros est encore vivant. Interprétant un présage d’oiseaux, Halithersès dit qu’Ulysse sera bientôt de retour (2.163-176). Théoclyménos n’en est pas moins assuré (17.154-161). A Śiśumâra, Kṛṣṇa ne se laisse pas tromper par le déguisement, et reconnaît ses cousins (178.10, 181.32, 183.2).

6. Rassemblement des prétendants. Voici une différence considérable : les Grecs semblent s’être rassemblés spontanément, tandis que les Indiens répondent à l’annonce que Drupada a fait proclamer partout (176.12). Mais (a) le désir des prétendants ici et là est identique. (b) Le rassemblement et l’épreuve de tir à l’arc sont dans les deux cas séparés chronologiquement. Les Grecs se sont assemblés au palais plus de trois ans avant l’épreuve (2.89), les Indiens seize jours avant (348=176.29). (c) Dans cet intervalle la famille de l’épouse encourt beaucoup de dépenses. Chez Homère la prodigalité est attribuée aux prétendants, et c’est un de leurs péchés. En Inde Drupada fait des largesses, et c’est sans doute un mérite (il possède une opulence insurpassable – 176.27). En Grèce les dépenses en question affectent surtout les animaux domestiques tués pour les banquets ; en Inde aussi, outre les dons et les spectacles, Drupada donne des vaches, de la nourriture, et des friandises (175.14). Mais (d) le rassemblement n’est pas une affaire tout à fait séculière. Le jour de l’épreuve, qui est associé aux cycles lunaires, a lieu le jour de la fête d’Apollon (20.156, 21.258,276-8), et le rassemblement à Sisumâra est qualifié de fête divine (devotsava 175.11, 20). Un brahmane instruit ouvre la cérémonie par une oblation de beurre à Agni (176.31-2).

7. Prétendants : (a) caractère. Si les prétendants de Pénélope sont pleins de morgue (huperphialoi), ceux de Draupadī le sont aussi (ahaṃkṛtena, samṛddhadarpâ 350=178.1-2). Si les Grecs sont les pécheurs qu’Ulysse peut tuer au nom de la justice, la liste des prétendants indiens commence avec les Kaurava (Duryodhana, etc. 177.1), qui sont des démons incarnés (153-4=161.80-84) et qui se conduisent d’une manière conforme à cette origine.

(b) Liste de noms. Quelques-uns parmi les cent-huit prétendants sont nommés en passant chez Homère, mais on trouve une liste de cent trente-six noms chez Apollodore Epit. 7.26-30. Le texte sanskrit donne cent-onze noms ou titres, non sans référence à ‘beaucoup d’autres’ (177.1-21).

8. Planification divine. Dès le début de l’Odyssée on sait que Athéna promeut le retour du héros, et que Zeus l’approuve. On peut supposer que même à ce moment (1.91) Athèna pense à la mort des prétendants, qu’elle ne préconise explicitement que plus tard (13.376). De toute façon c’est elle qui inspire à Pénélope l’idée de l’épreuve de l’arc (21.1-4). Mais c’est également la volonté divine ou la destinée qui établit non seulement la victoire des Pāṇḍava sur les Kaurava, mais aussi le mariage polyandrique de Draupadī. Déjà à Ekacakrâ, le sage Vyāsa raconte aux Pāṇḍava l’histoire de Draupadī dans une incarnation antérieure : ayant répété cinq fois une prière à Siva pour un mari, elle en recevra cinq. Elle est maintenant la femme ‘prédestinée’ des Pândava (157.6-14, cf. 189.41-7). A Drupada Vyāsa donne également une autre explication du mariage polyandrique, selon laquelle c’est aussi bien l’ordonnance de Nârâyana (= Viṣṇu) que celle de Siva (189.1-34).

9. Présence des divinités. Zeus et sa fille ne se contentent pas de décréter la suite des événements de loin ; ils s’y intéressent de près. Comme on le verra (infra #18), Zeus célèbre la réussite d’Ulysse à l’épreuve, et sa fille participe au massacre des prétendants. Trois stances sanskrites (251=178.6-7,13) répertorient les catégories d’êtres surnaturels présents à Sisumâra.

10. Proclamation. Chez Homère c’est Pénélope qui annonce les conditions de l’épreuve (21.68-79) ; en Inde c’est Dhṛṣṭadyumna, le frère de Draupadī (176.34ff.).

11. Echec des prétendants. Ni en Grèce ni en Inde ils ne peuvent même bander l’arc (21.144-187, 245ff ; 352=178.15-17).

12. Enfin le héros se propose. Antinoos propose de reporter l’épreuve au lendemain, mais Ulysse veut s’y essayer tout de suite ; il demande qu’on lui donne l’arc (21.275-84), ce que fait Eumée (21.359-379). Une fois que les prétendants princiers se sont retirés, Arjuna s’élève au milieu des brahmanes (179.1).

13. Protestations et réponses. Antinoos proteste contre Ulysse, proférant des menaces, et Pénélope le défend. Eurymaque reprend avec modération la parole des prétendants, mais Pénélope ne cède pas. Renvoyant sa mère, Télémaque autorise que l’arc soit donné à son père, en dépit du vacarme des prétendants, qui accablent Eumée de reproches (21.360).

Les brahmanes poussent des clameurs semblables. Certains protestent contre l’outrecuidance d’un jeune brahmane qui voudrait rivaliser avec des guerriers connus. D’autres le défendent et approuvent la tentative.

14. Le débat. Eurymaque exprime sa peur du ridicule : si le mendiant réussit, les Grecs de souche inférieure se moqueront des prétendants (21.324). A Śiśumâra, les protestataires expriment une peur semblable : si Arjuna ne réussit pas, les brahmanes seront la risée des rois (179.6-8).

De l’autre côté, Pénélope loue le physique de l’étranger : il est de grande taille et bien bâti (megas êd’ eupêgês 22.334). Les défenseurs indiens font de même : le jeune homme est bien fait, comme la trompe du roi des éléphants ; ses épaules, ses cuisses et ses bras sont volumineux (179.9).

15. Le héros bande l’arc. Ulysse scrute l’arc minutieusement, le tournant entre ses mains (anastrôphôn), pour le voir de tous côtés (21.394,405). Puis il le bande avec aussi peu d’effort qu’un joueur de lyre tend une corde nouvelle sur son instrument. Arjuna, à pied, fait le tour de l’arc dans la direction auspicieuse, baissant la tête en signe de respect (179.15).

16. Sons musicaux. La comparaison homérique se développe dans un geste du héros. Prenant l’arc de la main droite il éprouve la corde qui chante comme une hirondelle (21.411). Dans le texte sanskrit, le cambrement de l’arc est suivi immédiatement par le décochement de la flèche qui produit des réactions autant divines que terrestres. Sur la terre on entend des ensembles de centaines d’instruments de musique et les louanges chantées par des troupes de bardes et de panégyristes (352=179.19).

17. Réaction des prétendants vaincus. Aux prétendants la réussite du héros apporte un grand chagrin (akhos mega), transformant la couleur de leurs joues (21.412-3). En Inde ceux qui ont échoué font entendre partout des cris de désespoir (179.18).

18. Réaction divine. Zeus donne un coup de tonnerre comme signe, ce qui ne manque pas d’encourager Ulysse (21.413-5). En Inde les cieux résonnent d’un grand cri (nâda), et le dieu répand une pluie de fleurs divines sur la tête d’Arjuna (1.179.17-18).

19. Le coup d’arc. De son siège, Ulysse décoche la flèche, qui passe par les douze manches des haches. Arjuna, visant à travers une roue (?), atteint le but avec cinq flèches et le fait tomber (176.34, 179.16). Les détails techniques de la tâche ne sont parfaitement clairs ni en Grèce ni en Inde.

20. Epreuve d’identité. Dans les deux épopées le triomphe du héros est suivi de violences – le massacre en Grèce, un conflit avorté sans fatalité en Inde. Mais l’identité du vainqueur du concours reste incertaine, au moins pour certains. Chez Homère, Pénélope se montre particulièrement méfiante. Elle résiste aux révélations d’Euryclée (23.62), et même confrontée à son mari elle ne l’accepte pas. Il vient à Ulysse l’idée d’une épreuve d’identité, idée qu’elle reprend en donnant à Euryclée des instructions au sujet du lit conjugal (23.177-180). La réponse de son mari lui apporte enfin la conviction.

Quand Draupadī part avec Arjuna et Bhīma pour leur logis chez le potier, Drupada ne sait pas encore qui est son gendre. Dhṛṣṭadyumna suit sa sœur, et présente au roi un rapport de ce qu’il a vu en cachette. Mais Drupada résiste à ses révélations, et envoie d’abord son chapelain poser une question directe. Ensuite cette démarche est supplantée par une épreuve non-verbale. Les Pāṇḍava sont invités à un banquet où l’on étale des objets variés, qui relèvent de divers genres de vie (186.5-6). Les Pāṇḍava ne s’intéressent qu’aux objets de guerre, ce qui leur gagne l’approbation du cercle royal2. Maintenant Drupada pose la question face à face, et enfin la réponse le satisfait.

21. Transfiguration. Avant son tête-à-tête avec Pénélope, Ulysse est transfiguré par Athéna, qui le fait plus grand et plus beau, le parant d’une auréole de lumière (23.156-163). La transfiguration d’Ulysse est présentée comme un événement objectif, tandis qu’en Inde ce que fait Vyāsa est plutôt subjectif. Il donne à Drupada une vision miraculeuse des Pāṇḍava sous leur forme divine indraïque, c’est-à-dire qu’ils lui apparaissent resplendissants comme ils ont été dans leur vie antérieure (374=189.35-40).

*

Parmi ces vingt-et-un rapprochements Germain en avait déjà reconnu neuf (##1,2, 6,10-13,15,19). De plus, il en a proposé encore un autre, que je n’ai pas repris. Le voici.

11a.(?) Concurrent écarté préalablement. Répondant à Antinoos, Pénélope laisse entendre que même si l’étranger devait réussir à tendre l’arc, il ne deviendrait pas son époux – lui-même ne l’attendrait point (21.314-9). Elle ne fera rien de plus que de lui donner des dons et le laisser partir (338-342). Après l’échec des autres prétendants indiens, Karṇa prend l’arc et le tend tout de go. Avant qu’il n’ait pu décocher, Draupadī annonce que de toute façon elle ne le prendra pas pour époux, du fait de sa basse naissance. Et Karṇa se désiste.

Cet incident (1827*) est rejeté du texte de l’édition critique, mais la difficulté n’est pas là – elle est plutôt d’ordre narratologique. Germain paraît croire (pp. 13,17, 26) que Pénélope s’indigne contre Ulysse plus ou moins comme Draupadī s’indigne contre Karṇa. Mais à mon avis elle s’indigne plutôt contre le refus d’Antinoos de permettre la participation du mendiant. Si l’on veut à tout prix faire entrer l’épisode de Karṇa dans la comparaison, il serait préférable d’établir un rapprochement avec Télémaque. Ayant disposé les haches pour l’épreuve, Télémaque essaie de tendre l’arc, et ne se désiste que sur un signe de son père (21.124-9). Si l’on retient ce rapprochement, on pourrait l’appeler : 11a. Participant dissuadé.

De toute façon, il y a des raisons beaucoup plus nombreuses que celles que voyait Germain pour rechercher une origine commune des deux récits. Mais Germain – le pionnier – limitait ses recherches au thème du mariage par concours. Il supposait que le poète grec, ayant trouvé ce récit tout fait dans le stock de récits traditionnels, l’avait incorporé dans la trame de son épopée. Mais ce qui se trouvait dans le stock traditionnel était peut-être un récit de plus grande envergure, dont le mariage par concours n’était qu’un élément parmi d’autres. C’est ce que je crois. Certains aspects de cette question ont été discutés ailleurs, et ce qui suit n’est qu’un précis extrêmement concis.

1. Une série de liaisons. Pénélope et Draupadī sont les épouses principales de leurs héros, mais elles ne sont pas les seules. En développant un peu la théorie trifonctionnelle de Georges Dumézil, on a cru montrer que l’une et l’autre femme prend sa place dans une structure quinaire, dont les éléments grecs et sanskrits correspondent (Allen 1996a). Par exemple, Circé correspond à Ulūpī, et l’ensemble des monstres localisés près du détroit (Sirènes, Scylla, Charybde) correspond à un ensemble de cinq crocodiles/nymphes (Allen 1999).

2a. Enfants liés à la notion de totalité. Selon une tradition posthomérique, Pénélope a des relations sexuelles avec les prétendants et enfante Pan, dont le nom était compris par les grecs comme le neutre de pas ‘tout’. Draupadī a des relations sexuelles avec ses cinq maris et enfante les cinq Draupadeyas, incarnations des Viśvedeva, nom qui veut dire ‘Tous-les-Dieux’.

2b. Mari associé avec un cheval. Selon une tradition également posthomérique, vers la fin de sa vie Ulysse est transformé en cheval. Mais Draupadī mime rituellement un acte sexuel avec le cheval qu’Arjuna a accompagné pendant une année (pour 2a, b voir Allen 1995).

3. Mort de ceux qui veulent être ses amants. Si les cent-huit prétendants de Pénélope sont massacrés par Ulysse et ses aides, les cent-cinq Kîcaka, et leur chef, Kîcaka lui-même, qui tente de séduire Draupadī, sont massacrés par Bhîma, frère d’Arjuna (Allen sous presse).

Alors ce ne sont pas seulement les deux mariages par concours qui font la similitude des deux textes. En dépit des différences attendues, on peut comparer d’autres aspects de la biographie des deux reines, ce qui indique que Pénélope et Draupadī ont des racines communes en tant que héroïnes d’une narration épique.

Pour conclure, voici un rapprochement que l’on pourrait hésiter à faire, mais qui mérite au moins d’être suggéré.

22. Tricherie, toile et alternance. Quand les prétendants font pression sur Pénélope, elle temporise par le moyen d’une tricherie. Elle revendique le droit de tisser un linceul pour son beau-père, mais ce qu’elle tisse le jour, elle le défait la nuit. Enfin sa ruse est découverte, et elle l’abandonne (2.93ff etc).

Ayant gagné une partie de dés par tricherie, les Kaurava ont réduit les Pândava en esclavage (livre 2.60-1). Draupadī est traînée dans la grande salle où l’on essaie de la déshabiller de force. Mais voici que survient un miracle. Chaque fois que sa robe est enlevée, une robe pareille la remplace. Enfin son persécuteur comprend que sa tentative est inutile, et il l’abandonne.

Dans les deux cas on voit une alternance : toile tissée, toile défaite, toile retissée… ; robe portée, robe enlevée, robe portée encore une fois…

Quoi qu’on pense de ce dernier rapprochement, j’espère avoir apporté quelques preuves supplémentaires à l’appui de l’intuition géniale de Gabriel Germain. Il en existe assurément d’autres qui apporteront leur contribution à une reconstruction éventuelle de la préhistoire des narrations homériques3.

Œuvres citées

Allen, N.J. 1995. Why did Odysseus become a horse ? JASO 26 (2) : 143-154.

– 1996. The hero’s five relationships : a Proto-Indo-European story. Pp. 1-20 in J Leslie (ed) Myth and Myth-making : continuons évolution in Indian tradition. London : Curzon.

– 1999. Les crocodiles qui se transforment en nymphes. Ollodagos 13 : 151-167.

– sous presse. Durga and Athena : warrior goddesses in Greek and Sanskrit epic. A paraître en S. Deacy and A. Villing (eds.) Athena in the classical world. Brill.

Germain, G. 1954. Genèse de l’Odysée : le fantastique et le sacré. PUF.

Péterfalvi, J-M. (tr.) et Biardeau, M. (intro., comm.) 1985. Le Mahābhārata, Livres 1 à V. Flammarion.

Van Buitenen, J.A.B. (tr., ed.) 1973. The Mahabharata. 1. The book of the beginning. Chicago and London : U. Chicago Press.

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1 Ces références renvoient aux pages de la traduction de van Buitenen, puis aux stances du texte sanskrit (édition critique). De temps à autre j’utilise la traduction de Péterfalvi. Puisque toutes les citations du texte sanskrit renvoient au premier livre de l’épopée, j’omets dorénavant de signaler ce fait.

2 On pensera bien sûr à Achille/Pyrrha à Scyros.

3 Je remercie Dominique Lussier et Guilaine Mala de m’avoir aidé avec la langue française.