Infectés et suspects
Le comte de Gondomar face aux livres hérétiques d’Angleterre (1599-1623)
Article issu d’une communication aux journées d’études organisées par Frédéric Barbier à l’occasion de l’exposition « Maudits livres luthériens » à la Bibliothèque Mazarine, en novembre 2018 (voir RHP, janvier-février-mars 2020, p. 9s.).
Une bibliothèque privée espagnole exceptionnelle, formée entre 1590 et 1623, soit quelque 5 930 titres en 6 563 volumes, nous servira de laboratoire pour évaluer la réception dans l’Espagne de Philippe III de livres protestants ou tenus pour hérétiques, « infectés et suspects », provenant d’Angleterre. À l’ampleur du matériau, notre laboratoire joint d’autres données d’une grande pertinence : les catalogues contemporains, la visite des inquisiteurs en 1626 et une vaste correspondance privée concernant la constitution de la bibliothèque, les problèmes posés par l’entrée de livres hérétiques dans une collection nobiliaire et la répercussion de cette littérature dans le milieu catholique d’un serviteur de la couronne d’Espagne : le comte de Gondomar (1567-1626), ambassadeur à Londres et homme de cour considéré, à la fois collectionneur de livres avisé et lecteur assidu.
Diego Sarmiento de Acuña, comte de Gondomar, et sa bibliothèque de la Casa del Sol (Valladolid)
En 1613, l’ambassadeur de Sa Majesté Catholique Philippe III, le futur comte de Gondomar, entrait à Londres. Cet habile homme d’État, grand serviteur de la Couronne, avait déjà démontré ses capacités comme corregidor à Toro (1597) et à Valladolid (1602), alors capitale de l’Espagne. Son prestige à la cour est accru par l’acquisition de la Casa del Sol et de l’église San Benito à Valladolid (1599), qui lui permet de consolider son domaine seigneurial et de développer une vie sociale intense dans un cadre urbain prestigieux. La correspondance occupe une place clé dans son activité, tandis que l’installation de sa superbe bibliothèque, connue comme « la biblioteca de la Casa del Sol », fait de lui l’archétype de l’homme d’État cultivé. Le comte ne correspondait pas seulement au profil d’homme de lettres exigé dans les traités de courtoisie : sa correspondance avec amis et confidents contribuait à son information, et renforçait sa passion pour les livres et la lecture, passion à laquelle il a consacré nombre d’heures.
L’arrivée de Gondomar en Angleterre se fait dans le contexte délicat suivant la signature du traité de Londres (28 août 1604). En contrepartie des dispositions favorables à l’Espagne – la Manche ouverte à la navigation espagnole, l’exclusion des Anglais des échanges de fret entre Espagne et Pays-Bas et la fin de leurs activités de piraterie dans l’Atlantique –, les Espagnols renoncent à rétablir le catholicisme en Angleterre et à faire accéder un catholique à la couronne. Gondomar devait veiller à ce que la tolérance de l’Angleterre pour le catholicisme soit garantie, sans mettre en danger le soutien espagnol à la formation du clergé irlandais. Sa mission fut un succès : grâce à sa relation personnelle avec Jacques Ier, il réussit à améliorer les conditions de vie des catholiques anglais, à faire libérer certains prêtres et à sauver la paix pendant plus de dix ans. Cette relation était essentielle pour maintenir l’équilibre confessionnel et politique entre un roi partisan des protestants européens et un ambassadeur représentant la Maison d’Autriche, fief catholique de l’Europe.
En récompense de ces précieux services, Philippe III élève la seigneurie de Gondomar au rang de comté (1617). L’année suivante, le comte rentre en Espagne et retrouve à Valladolid sa bibliothèque – une bibliothèque extraordinaire, saluée en son temps par le poète Góngora, tout autant que par son ennemi Quevedo, et un riche observatoire pour l’analyse de l’histoire du livre, de la bibliophilie, des bibliothèques et de la lecture en Espagne. Mais une deuxième ambassade (1620-1622) l’oblige à repartir pour une mission que la récente guerre dans l’Empire et la perte des domaines de Bohême par Frédéric V de Palatinat, gendre de Jacques Ier, rendaient encore plus délicate1. La négociation du mariage de l’Infante Maria, fille de Philippe III, et du prince de Galles semblait une solution : ce mariage garantissait à l’Espagne la neutralité de l’Angleterre dans la crise du Palatinat, et à l’Angleterre, une alliance avec la maison d’Autriche confortant la paix en Europe. Mais il s’agissait d’unir un protestant avec une catholique : si aucune des deux cours n’avait d’opinion unanime à ce sujet, trois ans après le retour du comte en Espagne (1622), le mariage de Charles Ier et d’Henriette de France, fille de Henri IV et de Marie de Médicis, confirmait l’échec du projet.
Le contexte politique dans lequel se sont déroulées les deux missions incluait une forte charge idéologique et culturelle, exprimée en particulier dans la production de livres. Lecteur passionné, à la fois catholique et proche du roi d’Angleterre, Gondomar a dû vivre un conflit profond entre deux conceptions théologico-politiques opposées du pouvoir royal. Il a par ailleurs été témoin des tensions entre Jacques Ier et le Parlement, autour du lien entre la Couronne et l’Église d’Angleterre, contesté par les « puritains ».
La première mission (1613-1618) se déroule dans un contexte de crise avec la papauté : le serment d’allégeance que Jacques Ier imposa en 1606 aux catholiques pour s’assurer de leur loyauté avait suscité un litige avec le plus éminent de Rome en Angleterre, le cardinal jésuite Robert Bellarmin. La controverse concernait l’édition du Triplici nodo, Triplex cuneus, apologie en faveur du serment à laquelle Paul V demandait à Bellarmin de répondre. Les positions des deux confessions se fondaient sur les mêmes types d’autorités, qu’elles utilisaient pour souligner les dangers d’établir comme détenteur de la souveraineté absolue de droit divin le roi ou le pape. Incontestablement, le livre et la lecture étaient au cœur du débat, à côté de domaines comme l’histoire et la philosophie, la question étant toujours celle des relations entre les pouvoirs spirituel et temporel2. Là, les problèmes de conscience auxquels était confronté le comte de Gondomar étaient ceux d’un catholique que sa position contraignait à connaître une littérature hérétique, pour mieux la combattre en tant que serviteur de la couronne.
La deuxième mission diplomatique (1620-1622) se déroule dans un moment de grande effervescence politique en Angleterre, moment inséparable de la lutte religieuse et tout particulièrement intéressant pour la gravure et l’imprimerie, mais aussi pour le théâtre – médias privilégiés de la propagande. La guerre de Trente Ans et la défaite de Frédéric V mettent Jacques Ier, son beau-père, dans une situation critique, laquelle atteint son paroxysme quand le troisième Parlement refuse le budget pour les opérations militaires (1621). Le Parlement agite le fantôme des expéditions navales de l’Invincible Armada, en appelle à une guerre déclarée avec l’Espagne, exige un mariage du prince Charles avec une princesse protestante et demande un renforcement des lois anticatholiques. En réponse, le roi dissout le Parlement – même si des lettres de Gondomar révèlent qu’il en avait le projet bien avant cette date. Le théâtre politique constitue alors un environnement efficace pour critiquer, dénoncer et agiter, et Gondomar devient un personnage dramatique, symbole de la dérive catholique3.
Mais, pour ce fin lettré, courtisan cultivé et possesseur d’une magnifique bibliothèque, les deux séjours à Londres ont aussi constitué une occasion unique de satisfaire des intérêts bibliophiliques qui le poussaient à acheter des livres et des bibliothèques dans les ventes après décès, à échanger et à suivre les nouveautés et les occasions, sur un marché du livre ouvert à des auteurs tout à fait « alternatifs » pour un client catholique péninsulaire. Un exemple figure dans les propositions d’achats que son premier bibliothécaire, Stephan Eussem, lui faisait en 1619, pour que la Casa del Sol puisse disposer d’« une bibliothèque très bien fournie pour un grand seigneur ». Parmi les titres, la Bible polyglotte de Plantin, « les historiens latins et grecs qui manquaient », les volumes de l’Historiae India Orientalis de Théodore de Bry et l’Historia particular de la persecución de Inglaterra de Diego de Yepes4. Eussem indiquait au comte que si tel titre n’était pas disponible à Valladolid ou à Madrid, « M. Bill pourrait vous en envoyer un de Londres5 ».
Les livres suspects : de l’Enfer de 1623 à la visite inquisitoriale de 1626
La bibliothèque de Gondomar est exceptionnelle car elle réunit plusieurs éléments importants pour l’étude : l’inventaire de 1623, la liste de la visite inquisitoriale de 1626, la majorité des exemplaires anciens, outre une vaste correspondance qui nous informe sur le travail quotidien des bibliothécaires6. S’y ajoutent des commentaires de lectures, des informations sur les milieux intellectuels de Castille et de León où sont produits les originaux et où circulent les manuscrits, sur la culture écrite et imprimée, la censure, la circulation de l’information et de la propagande, et le rôle essentiel des représentations théâtrales, de l’appareil festif et de la valeur courtoise du récit en tant que forme paratextuelle. Seule la lecture intégrale de la correspondance permettra de reconstruire la relation entre l’élite espagnole de l’époque moderne et la culture écrite.
Comme toutes les bibliothèques nobles, celle de Gondomar a un caractère mixte résultant de la présence de livres provenant de collections antérieures et d’acquisitions contemporaines. Les livres interdits, insérés dans le catalogue de 1623 par le deuxième bibliothécaire, Henri Teller, constituent une particularité très originale, qui s’explique par les fonctions ayant permis au comte d’accéder aux marchés internationaux et d’acheter dans les ventes après décès. Grâce à une dispense papale, il peut se procurer, à partir de mai 1614, les titres figurant dans les index inquisitoriaux, notamment l’Expurgatoire de Quiroga de 1612. L’inventaire de la bibliothèque, dressé à Valladolid le 30 avril 1623, constitue un manuscrit en deux volumes : le classement est fondé sur la langue, avec un sous-classement double (sujets et formats). Les descriptions bibliographiques indiquent l’auteur, le titre, le format, le lieu et la date d’impression. Le deuxième volume concerne les manuscrits7.
L’inventaire contient deux listes des livres interdits possédés par Gondomar, qui sont de caractères très différents. La première, dans le volume I (p. 178-180), forme une partie de l’inventaire général permettant de localiser le groupe des exemplaires réunis au sein de la bibliothèque. Écrite de la même main que le reste du catalogue, elle suit la même mise en page et le même cadre descriptif : elle présente ainsi toutes les caractéristiques d’un catalogue ouvert, typique d’une bibliothèque en devenir. La seconde liste en revanche est un document officiel dressé après la mort du comte (1626) et inséré au volume II de l’inventaire. Établie d’abord sur une simple feuille volante, elle émane d’une source extérieure : il s’agit du résultat d’une visite des Inquisiteurs à la Casa del Sol, probablement des dominicains de San Pablo à Valladolid. Le travail a été fait d’après l’Index expurgé de Sandoval de 16128, l’objectif étant de donner à l’héritier et nouveau propriétaire de la bibliothèque, Don Antonio, une liste distinguant les livres entièrement interdits et ceux qui, une fois expurgés, pourraient lui être rendus. Marcel Bataillon a signalé le grand nombre d’ouvrages interdits figurant dans la bibliothèque mais absents de la liste des inquisiteurs et, même s’il lui manquait la liste des livres à expurger, son article a ouvert une nouvelle voie à la recherche9.
L’analyse conjointe de ces deux listes (1623 et 1626), de l’inventaire complet de la bibliothèque de 1623 (5 930 titres pour 6 563 volumes), des annotations portées dans les exemplaires et de la correspondance, montre que la gestion des livres et des lectures hérétiques et suspectes obéissait à des registres différents. D’un côté, la censure du cercle domestique et l’autocensure, avec les scrupules du propriétaire tels qu’ils apparaissant dans les lettres, et la censure intériorisée et professionnelle mise en œuvre par Teller lorsqu’il constitue un « Enfer ». De l’autre côté, c’est la censure extérieure et explicite suivant une interdiction officielle.
Certains livres interdits ont toujours provoqué les réticences de Gondomar. Lors de sa première ambassade à Londres (1614), il demanda des dispenses papales pour que son confesseur, Diego de la Fuente, et le licencié Simon de Ariza puissent lire des livres interdits pendant leur séjour, mais non pas les emporter. Il en profita pour demander une dispense pour lui-même, par l’intermédiaire du cardinal Millini, lui permettant de lire ces livres sans scrupules de conscience : cette autorisation lui serait des plus précieuses dans sa charge d’ambassadeur, pour le service de Dieu, de Sa Sainteté et du Roi10.
Pourtant, des livres suspects figuraient dans la bibliothèque du comte bien avant sa nomination comme ambassadeur catholique dans une cour protestante. En 1599, lorsqu’il était corregidor de Toro, sa femme, Constanza de Acuña, lui reprochait de ne pas avoir censuré certains livres et le poussait à réunir ou à détruire les documents compromettants. Elle insistait sur l’Alphabet spirituel de Francisco de Osuna qui, par ordre de l’Inquisition, devait être expurgé dans les trois jours sous peine d’excommunication, et le priait d’obtenir une copie de la liste promulguée par l’Inquisition afin de savoir quels autres titres figuraient éventuellement dans la bibliothèque. Elle l’avertissait que le P. Benito Guardiola s’était déjà rendu chez Belver pour expurger son exemplaire de l’Alphabet spirituel. De fait, dans un premier mémoire des livres possédés par Gondomar dressé entre 1598 et 1600, on trouve parmi les 540 imprimés enregistrés – et plus de cent manuscrits – l’Alphabet d’Osuna et les Epístolas y Evangelios por todo el año d’Ambrosio Montesino11.
Le secrétaire du comte, Diego Santana, avait cette même crainte concernant la possession de livres hérétiques, crainte renforcée par le fait que le comte était à Londres : Eussem, le premier bibliothécaire, s’occupait de la réception des livres envoyés à la Casa del Sol du domaine de Gondomar (Galice) et de Londres, mais Santana avait mis en place des mesures de sécurité supplémentaires et informé le comte qu’il avait regroupé certains livres. Cependant, au début de 1619, la poursuite du travail imposa de modifier ces dispositions : tout en soulignant le caractère temporaire de la mesure, Santana expliquait qu’Eussem avait incorporé les livres interdits à la collection générale pour les inventorier, mais qu’une fois décrits, il les retirerait à nouveau. Peu après, Eussem précisait qu’il allait séparer de la collection générale et inventorier séparément Calvin et d’autres envois de Galice. L’argument du bibliothécaire pour justifier cette décision se fondait sur la valeur morale et, se servant d’un lexique de cour, il assurait que la dignité – en l’occurrence confessionnelle – était ce qui accordait le rang et conférait l’honneur du poste. L’éloignement de la vérité, doctrine abominable, excluait les textes protestants de toute égalité avec les textes catholiques12.
C’est ainsi que, selon l’inventaire de 1623, trente-sept livres sont réunis pour former un petit Enfer (signalés dans l’Annexe par **), soit un pourcentage minime dans un ensemble de quelque sept mille titres. En dehors de la catégorie des livres interdits, les auteurs ex toto interdits et les textes suspects ont été classés en fonction de considérations non doctrinales et comme des œuvres de création. Eussem travailla à l’expurgation à partir de divers Index inquisitoriaux qu’il mentionne à la fin de son Enfer, mais le seul explicitement cité est celui de Sandoval (1612). Il fait une allusion aux autres après avoir cité un certain nombre de livres sur lesquels il ne donne pas de détails : « 11 autres livres expurgés selon différents inquisiteurs généraux d’Espagne. 4º ».
L’organisation de la liste d’interdictions suit les principes de l’Index : les langues classiques d’abord – le latin –, les langues modernes ensuite – l’espagnol, l’italien et le français. Il n’y a pas de livres en anglais, langue peu pratiquée par l’ambassadeur, lequel a aussi fait état de ses difficultés à lire le latin. Un espace a été réservé entre les deux groupes linguistiques – latin/langues vivantes –, et un autre à la fin de la liste des titres prohibés, au cas où les condamnations se multiplieraient. Le sous-classement par formats va du folio à l’in-16. Ce groupe de livres interdits est inséré sans titre ni autre avertissement entre les « Livres de médecine » et les « Livres de portraits, d’images et autres différentes figures en latin13 ».
La liste de la visite de 1626 montre un profil tout différent. Le nombre des livres censurés s’élève à soixante-dix-sept : quarante-quatre œuvres interdites en tout et trente-trois qui, une fois expurgées, pouvaient être rendues à l’héritier. En pure logique, on peut penser que les trente-sept livres que le bibliothécaire considérait comme interdits en 1623 (en application de l’Expurgatoire de Sandoval) auraient dû être recensés par les visiteurs en 1626 : pourtant, seules quinze œuvres classées dans l’« Enfer » de 1623 se retrouvent trois ans plus tard dans la liste des inquisiteurs. Le pourcentage de coïncidences entre les deux listes est de 21 %. L’indulgence avec laquelle Eussem avait considéré les livres de la Casa del Sol se reflète lors de la visite inquisitoriale, qui ajouta des œuvres que le bibliothécaire avait classées à l’inventaire de 1623 sous des rubriques générales (cf. Annexe). Cependant d’autres livres hérétiques ou condamnés étaient considérés dans la bibliothèque de la Casa del Sol comme au-dessus de tout soupçon. Ils n’apparaissent ni dans l’« Enfer » d’Eussem de 1623 ni dans la liste inquisitoriale de 1626, mais sont simplement classés sous différentes rubriques : Juan de Valdés, Érasme, Le Voyage en Turquie et Luther lui-même, interdits dans l’Index des Valdés de Valladolid (1559), parviennent à échapper au sceau de l’hérésie (signalés dans l’Annexe par un *).
Quant aux langues, bien que le latin dépasse les langues vernaculaires de plus de 50 % dans les deux listes, on remarque qu’il baisse dans celle de la visite inquisitoriale, qui relève dix-sept œuvres en français, dix en espagnol et une en anglais14. Comme on pouvait s’y attendre, la corrélation langue/format suit le schéma habituel : les langues vernaculaires sont concentrées sur les formats plus petits, in octavo et in-douze15. La géographie typographique des livres interdits et censurés parle d’elle-même : une grande majorité est achetée en Angleterre et imprimée à Londres (vingt et un des vingt-deux imprimés anglais témoignent de la concentration de l’industrie du livre anglais dans la capitale du royaume). L’importance de John Bill, avec ses onze titres, est incontestable. Suivent l’Allemagne et la France, avec quinze imprimés : Paris, avec neuf, et Francfort, avec cinq titres, sont les principales capitales de l’imprimerie. Aux Pays-Bas, sur dix titres, quatre sont sortis des ateliers de Leyde, tandis que quatre titres viennent de Bâle et de Genève. L’Espagne est présente avec six titres et l’Italie avec cinq : Medina del Campo et Venise sont les principales villes. Des neuf imprimés sous une fausse adresse, prétendument à Saint-Vincent (France), Palerme, Munich, Londres et Oxford, on a pu identifier sept16.
Londres, déclencheur des scrupules hérétiques
Les scrupules de Gondomar, que sa femme doña Constanza considérait comme assoupis, tardent en effet à apparaître. La correspondance ne fournit aucun témoignage de préoccupations confessionnelles chez Don Diego avant les années de la première ambassade, 1613-1618. Sans aucun doute, devenir un champion de la cause catholique dans un pays protestant a éveillé sa conscience du danger, et sa décision semblerait plutôt prise pour faire de nécessité vertu. Devant la curie de Rome, il explique ne pas rechercher de livres interdits, mais en recevoir en raison de sa charge d’ambassadeur, avec d’autres « papiers hérétiques » que ses secrétaires lui transmettent. Il ajoutait ne pas les comprendre, les consulter parfois par inadvertance, et être assailli par mille scrupules parce que, peut-être, ils traitaient de sujets étrangers à sa profession et dans une perspective ouvertement hérétique. Non sans humour, il se vantait de ce que sa condition de Galicien constituait pour lui un scapulaire contre l’hérésie et, disait-il, le fait de ne pas avoir d’hérétiques à son service ne l’empêchait pas de demander une licence papale pour lire des livres interdits.
Cinq mois à peine après son arrivée à Portsmouth, l’obtention d’une licence devient urgente. La bibliothèque s’accroît de manière considérable et, en ce qui concerne les interdits, le tableau chronologique montre un pic. Par suite, le comte se sentait obligé de protéger son âme et son corps. Pour illustrer sa situation, il envoie à Rome certains des livres protestants imprimés en Angleterre, cherchant à susciter l’attention de la curie et à la sensibiliser au harcèlement et à la détresse dans lesquels vivent les catholiques en Angleterre et en Irlande. La réponse de Rome est rapide : des licences de lecture de livres interdits arrivent pour son confesseur, Diego de la Fuente, et pour deux officiants vivant dans sa maison, avec une validité limitée au royaume17. Puis, en mai 1614, Gondomar reçoit lui-même une licence, elle aussi valable pour la seule Angleterre, bien que, à en juger par l’inventaire de la Casa del Sol et par la présence de livres interdits, cette condition n’ait pas vraiment affecté Don Diego. Peut-être pour manifester devant la curie qu’il méritait le soutien qu’on lui avait accordé, il précisait avoir restitué au libraire John Bill le De rebus sacris et ecclesiasticis exercitationes (Londres : John Bill, 1614) d’Isaac Casaubon, écrit contre le cardinal Baronius. Pourtant, dans l’Enfer de 1623, on trouve bien la défense de son fils, Meric, contre les calomnies que les catholiques avaient déversées sur son père18.
En 1615, Philippe III, suivant les suggestions de son ambassadeur à Londres, ordonne à l’inquisiteur général, le cardinal de Tolède, de surveiller à l’entrée des textes de Jacques Ier dans les ports espagnols et d’en remettre les exemplaires au Saint-Office. Des livres en français, en anglais et en latin sur des questions relatives à l’Église et à l’État avaient été classés par Eussem dans les interdits, ce que confirment les Visiteurs de 1626 en y ajoutant d’autres titres. On cherchait pourtant, dans le même temps, à favoriser l’entrée de ces titres en France : Jacques Ier avait développé, en réponse à Jacques Du Perron, des théories sur les prérogatives de l’Église et de l’État dont la diffusion pourrait brouiller les relations franco-anglaises, voire faire échouer le mariage avec la dauphine. Un an plus tard, l’entrée de livres hérétiques en provenance d’Angleterre continuait à poser problème dans les ports espagnols, et le roi ordonnait à son ambassadeur d’empêcher leur expédition et de prévenir le roi d’Angleterre des conséquences qui pourraient en découler19.
À la cour d’Angleterre, on discutait de religion et du pouvoir temporel du pape. Soutenir les thèses du père Suarez et intervenir dans les discussions de théologie morale sur la casuistique et le probabilisme amenait Gondomar à subir les attaques de l’archevêque de Canterbury, George Abbot. Le comte devait aussi tenir Rome informée de ce qui était ou semblait suspect en matière religieuse, comme les décisions du roi en matière universitaire, dont les cardinaux inquisiteurs ne comprenaient pas la portée : quand Jacques Ier ordonnait la substitution de texte de saint Thomas et de saint Augustin à ceux de Calvin et de Luther, la curie le soupçonnait de vouloir encourager une lecture corrompue et fausse des Pères de l’Église. L’ambassadeur devait confirmer cette interprétation, même s’il ne s’agissait pour le roi que de favoriser le mariage du prince de Galles. La solitude religieuse de Don Diego à Londres devait être immense20.
La correspondance de Gondomar datant de sa première ambassade (1613-1618), alors qu’il apprenait à connaître l’ennemi, rend compte de son contact avec l’hérésie imprimée, tout comme avec les livres opposés à la foi catholique ou mettant en question la structure morale de la monarchie catholique. Les lettres témoignent de la façon dont il comprenait son travail de serviteur de la couronne : « récupérer une âme », et plus précisément celle de Marco Antonio de Dominis, archevêque de Split et « esprit fort », présent dans l’Enfer d’Eussem et lors de la visite inquisitoriale – devint une des grandes causes personnelles de Gondomar, en dehors des considérations politiques et diplomatiques21. De Dominis apparaît constamment dans les lettres, avant même que John Bill ne publie le controversé De republica ecclesiastica chez Norton (1617) – et cela bien que le cardinal Millini ait demandé à deux reprises d’en empêcher la parution. L’ambassadeur envoya prudemment un exemplaire à Rome, par l’intermédiaire du cardinal Gaspar Borja Velasco, et un autre à Philippe III, mais il conserva aussi pour lui-même les deux volumes de l’ouvrage, et deux autres titres de l’auteur. Comme l’indiquait le cardinal Borja à l’ambassadeur en mai 1617, les inquisiteurs romains déclarèrent le travail hérétique, position adoptée ensuite par Eussem et par les inquisiteurs de 1626.
Un cas similaire est celui du bénédictin Thomas Preston qui, protégé par le Parlement et par l’archevêque de Canterbury, publie sous le nom de Roger Widdington des titres défendant l’Oath of Allegiance. Dans une lettre de 1621, Grégoire XV exhortait Gondomar à poursuivre son travail en vue de ramener De Dominis à la foi catholique, et citait Preston. En 1622, ce dernier demanda à l’ambassadeur d’intervenir auprès du pape pour le convaincre de l’impossibilité de faire alors le voyage de Rome en vue de se convertir. Malgré les condamnations inquisitoriales de Preston pour son adhésion au serment de fidélité à Jacques Ier, Don Diego possédait dans sa bibliothèque cinq ouvrages interdits de cet auteur22.
Le conflit avec l’hérésie et ses textes doit toujours être compris dans le contexte du mariage du prince de Galles, Charles, avec l’Infante Maria, fille de Philippe III, et dans le contexte de la crise du Palatinat. Un exemple de cette prégnance se trouve, entre autres, dans une lettre de 1618 de Diego de la Fuente, secrétaire de l’ambassadeur et remplissant ses fonctions en son absence (octobre 1618 – décembre 1619), au roi Philippe III pour le prévenir de ce qu’Antonio Donato, ambassadeur de Venise, s’appuyait sur De Dominis et sur Preston pour agir contre les intérêts espagnols. L’ambassadeur des Provinces-Unies, Noël Charon, conspirait pour discréditer l’Espagne, et était même soupçonné d’être l’auteur d’un pamphlet publié par Thomas Snodham. Les entretiens de Diego de la Fuente avec Jacques Ier visaient à protéger la cause catholique et à mettre le roi en garde contre les attaques anonymes et la propagande des dominicains. Il insistait auprès du roi sur l’intérêt de l’Espagne à encourager le mariage et lui demandait d’agir contre les puritains et contre les critiques à son encontre : Philippe III n’avait-il pas fait bannir pour dix ans Pedro Mantuano, au cœur de l’appareil historiographique de la monarchie, pour s’être opposé par écrit et en paroles au mariage projeté, avec moins de modestie et de respect qu’il n’eût fallu ? Un autre exemple rappelé par le secrétaire était celui de Gondomar, quand celui-ci avait empêché les jésuites emprisonnés, puis libérés, de revenir en Angleterre23.
L’ambassadeur et les vecteurs de la critique politique et confessionnelle
Quittons le champ étroit de la bibliothèque de Valladolid : l’ambassadeur d’Espagne à Londres considère aussi que sa fonction suppose de suivre les mouvements de la politique et de l’opinion publique anglaises dans un temps de grande confusion. Dans cette perspective, la propagande sous forme imprimée ou gravée a été l’une de ses priorités : la correspondance et la bibliothèque témoignent de son engagement personnel et professionnel autour du pouvoir des médias, l’écrit et l’image. L’impact du texte et de l’image combinés fait que Gondomar considéra comme indispensable d’en suivre la production, de la faire connaître à Madrid et à Rome, et souvent de la faire entrer dans sa bibliothèque. Il considérait cartes, livres, pamphlets, brochures, affiches et gravures pouvant toucher un large public, comme un outil important pour éclairer le champ des lectures politiques et confessionnelles.
Dans cette conjoncture, l’ironie et la satire faisant référence à la vie privée sont importantes. Les lettres de Gondomar montrent l’emploi de l’anecdote pour faire passer un message politique et religieux par le biais de l’humour. En mobilisant une forme spécifique du langage épistolaire, la valeur rhétorique de l’anecdote comme exemple et comme instrument d’éducation permettait d’élargir la circulation et les usages sociaux des textes et des images. Les anecdotes accompagnant les « histoires » que Gondomar présente dans sa correspondance sont appréciées, et l’ambassadeur utilise sa capacité reconnue de « passeur d’anecdotes » pour introduire une critique confessionnelle sous l’apparence de l’humour. Comme un usage partagé qui assure la compréhension du destinataire, l’anecdote couvre une critique de l’hérésie et constitue un moyen de renforcer l’entente intellectuelle.
Entre de multiples d’exemples, voici la critique d’une noble puritaine que le comte ridiculise devant la reine Anne. Il raconte à son secrétaire Diego de la Fuente un rendez-vous à Greenwich :
J’étais avec elle jusqu’à cinq heures et demie, à parler de choses sérieuses mais aussi d’humour […]. Elle a fait venir ses musiciens, qui sont très forts, et ils ont chanté certaines choses en espagnol, qu’elle leur a fait apprendre […]. La comtesse de Comerlant [Margaret Clifford, csse de Cumberland] est entrée, et la reine m’a dit de bien regarder cette femme, parce que c’était une grande puritaine, très érudite dans la Bible, qu’elle aimait beaucoup argumenter et défendre sa religion, et qu’après elle jeûnait et ne voulait pas manger de viande le vendredi. Je lui ai dit qu’elle avait tort d’aller rencontrer le diable après s’être privée de ces délices, et la reine a éclaté de rire.
De même, les plaisanteries sur les limites d’une censure qui ne peut empêcher que les livres ne soient envoyés de Londres et n’atteignent un plus large public grâce au prêt. Diego de la Fuente prévient Gondomar qu’il a envoyé au confesseur royal, Luis de Aliaga,
un petit livre assez amusant, je crois, qui approuve ma pensée, et je lui demande de vous le prêter pour que vous puissiez le lire, il est bon à lire avec bénédiction car il est aussi saint que l’Alcorán de Mahomet24.
Mais le genre privilégié de la satire, c’est le théâtre, en raison de son immédiateté et de la facilité d’assimilation du message. Le ridicule et la honte, concepts de base pour déshonorer la figure de l’ennemi, servent de charpente aux productions dans cette période d’effervescence politique, avec une virulence dont les lettres de Gondomar, plus que sa bibliothèque, rendent bien compte. La caricature du pape, du catholicisme et de Gondomar lui-même dans des textes de théâtre faisait de ceux-ci une ressource très rentable. Quatre pièces sont particulièrement pertinentes pour illustrer ces aspects.
1– Le théâtre était le canal idéal pour structurer la réaction à la conspiration des Poudres en novembre 1605. Dekker, pamphlétaire et écrivain prolifique, rédige alors sa pièce allégorique The whore of Babylon, qu’il considère comme son chef-d’œuvre. Jouée une seule fois, en 1607, elle glorifie Élisabeth Ire (la Reine Titania), victorieuse des complots que l’Église catholique (la Putain) organise, et responsable de la défaite apocalyptique de Rome symbolisée par le désastre de l’Invincible Armada. L’ouvrage25 fait partie de la première génération de textes se référant à l’Angleterre élisabéthaine pour critiquer la cour jacobine. The Whore of Babylon s’ajustait parfaitement à un théâtre répondant au sentiment anticlérical et nationaliste du public populaire, dans la ligne des Acts and Monuments de Foxe26 : il s’agissait de renforcer l’idéal d’une Angleterre comme nation protestante unie dont le destin est de vaincre l’Antéchrist de la Contre-Réforme papale.
En 1619, The Whore of Babylon sortait à Londres, dans le théâtre de rue, et sans qu’on en connaisse de nouvelle édition. Les lettres témoignent de ce moment de grande agitation, tout en éclairant sur une conjoncture où propagande anticatholique et politique sont inséparables. Dans un moment de crise, alors que le mariage du prince avec l’Infante était vu comme une grave menace, le parallèle devenait évident avec la situation qui avait servi de base à la comédie de Dekker – Philippe II et Isabelle Ire – treize ans plus tôt (1605). L’absence d’édition nouvelle et la forme de représentation décrite dans les lettres de l’ambassadeur – théâtre de rue et théâtre occasionnel – font penser que la comédie circulait en manuscrit, qu’il s’agissait de fragments et qu’on avait limité le nombre des acteurs aussi bien que la machinerie théâtrale.
En octobre 1619, la Fuente envoie au marquis de Buckingham, George Villiers, les feuilles circulant et affichées dans les rues de Londres pour annoncer la comédie, en lui demandant d’intervenir auprès du roi et de faire jouer la censure. Le « papier » a été pris « dans un quartier où on avait commencé à les diffuser pour attirer les spectateurs ». Il circulait aussi, racontait-il, une caricature du pape Paul V : à Rome, se plaignait le secrétaire, on n’aurait jamais permis que de telles images soient diffusées contre l’Angleterre. Il soulignait le découragement et le ridicule ressentis par ceux qui servaient le roi et qui devaient voir « ces drôles de choses » représentées sur la scène et attaquant la réputation de l’Espagne.
Car, comme le dit le cardinal Millini lorsqu’il reçoit lui aussi une de ces fameuses gravures, la malice des hérétiques n’est jamais vaine, en particulier celle des puritains qui, en même temps, font imprimer cette image à Londres et donnent The Whore of Babylon dans les rues. Bien que la cause concerne aussi d’autres pays, notamment la France (qui se présente comme une autre candidate au pacte de mariage), on estime qu’il revient à l’Espagne de montrer à Jacques Ier à quel point le fait « que l’on se moque de ces choses dans la personne des rois » nuit aussi à son image. Diego de la Fuente fait ici allusion aux valeurs morales et courtoises liées à la figure royale, ainsi qu’au désaveu et à l’affaiblissement de sa noblesse, de sa condition et de sa grandeur. Il élargit le préjudice moral en soulignant que caricaturer la figure vénérable d’un vieil homme fait souffrir n’importe quel homme dans le monde. Une gravure figurant le pape aux pieds du roi, qui lui flanque un coup de pied, dépassait toutes les limites ! Jacques Ier réagit à ces arguments en qualifiant ces manifestations d’« absurdités et de rudesses » et en donnant l’ordre d’identifier les responsables et de leur appliquer une punition exemplaire. Il fit confisquer les tirages et interdire les représentations : actes essentiellement politiques, bien que présentés sous l’angle de la religion. Comme le signalait Diego de la Fuente à l’Inquisiteur général Luis de Aliaga, outre le problème des gravures anti-papales et de la comédie, ces réactions obéissaient aux pressions reçues par le roi, surtout de l’archevêque de Canterbury, pour lui faire soutenir la cause de son gendre Frédéric V en Bohème. À Lucio Sanseverino, nonce du pape en Flandre, Diego de la Fuente communiquait le bruit selon lequel le roi allait faire publier un livre expliquant sa conduite dans les affaires de l’Allemagne. Ses effets provoqueraient sa censure et justifieraient son classement parmi les livres interdits. Il faisait référence à l’œuvre de Thomas Middleton, The Peace-maker or Great Brittaines blessing27.
2– Le coranto28 Vox populi, publié en 1620, est un commentaire politique de Thomas Scott, recteur de l’église Saint-Sauveur de Norwich, sur le projet de mariage entre le prince de Galles et l’Infante que Gondomar devait faire aboutir durant sa deuxième ambassade. La conspiration, les pots-de-vin et les manipulations politiques de l’ambassadeur et de l’Espagne forment le noyau de cette diffamation, illustrant parfaitement la manière dont propagande politique et confessionnalisme se combinent en un outil idéologique au service de la cause catholique ou puritaine. La politique pro-hispanique du gouvernement britannique avait enflammé le public et créé un état de tension accentué par la sortie du texte de Scott. Francis Bacon avait recommandé la publication d’une proclamation contre les excès des déclarations licencieuses sur les affaires de l’État : la distribution fut suspendue par ordre royal et Scott, réfugié à Utrecht, fut assassiné en 1626.
En 1624 sort The second part of Vox populi, avec trois gravures en cuivre, soit une publication prolongeant le succès déjà obtenu – il y a même une édition pirate à Londres, de N. Okes, imprimée par W. Jones, sous la fausse adresse « Printed at Goricom by Ashuerus Janss ». La page de titre gravée porte une image eschatologique qui suit les principes de la satire politique canonique : Gondomar se présente à côté de sa chaise à porteurs avec un trou qui fait allusion à une maladie embarrassante, sa fistule périanale ; à son pied, la formule « Gentis hispaniae decus » enfonçait le clou avec une éloquente effronterie. Les deux autres illustrations sont de nature documentaire : The Spanish Parliament et I have here sett the true portrature of the Jesuits and prists as they use to sitt at Cousell in England to further ye Catholicke cause. Vox Populi appartenait à un genre éditorial d’une grande popularité, et s’accordait parfaitement à son objectif. Les corantos hollandais avaient un succès immédiat en Angleterre, où ils étaient devenus un point fort de l’industrie éditoriale : Nathaniel Butter et Nicholas Bourne, Thomas Gainsford et Thomas Archer en avaient fait des pièces parfaitement adaptées à la controverse politique et à la propagande dans une conjoncture difficile. Pour s’opposer aux politiques royales, les corantos, comme d’autres formes poétiques et théâtrales, affiches et feuilles volantes, avaient la possibilité de toucher un public plus large.
3– The Triumphs of the Truth (1613) est une allégorie morale, attirant moins par son intrigue que par son symbolisme et par son sujet, une parade où la Vérité écrase l’Erreur. Il s’agissait d’un spectacle public, très différent du caractère et du sens de la célébration et de la cérémonie publique des modèles espagnols de spectacles et des processions urbaines familiers à l’ancien corregidor de Toro et de Valladolid.
The Lord Mayor’s Show, qui se tenait le lendemain de la fête des Saints Simon et Jude, était sans doute le défilé le plus populaire à Londres aux xvie-xviie siècles. Ces défilés culminèrent sous le règne de Jacques Ier et, en 1613, Thomas Middleton fit des figures de la Vérité, du Zèle et de l’Erreur des personnages symboliques permettant au public, même s’il ne l’entendait pas, de suivre le défilé et de comprendre les allusions – les compagnies puritaines comme Grocers ou Skinners, finançant le défilé, étaient particulièrement attachées à la critique des fonctionnaires municipaux, et Middleton les concentra sur l’Erreur enseignant au maire comment dissimuler les fautes et gérer les pots-de-vin… Le succès de cette stratégie fut telle que les épiciers engageront à nouveau Middleton en 161729. Nicholas Okes imprima The Triumphs of Truth en 1613, et en fit deux tirages. Le second, avec une nouvelle couverture, contient une pièce plus courte, de Hugh Middleton, connue sous le nom de Entertainment at Amwell Head. Sous la rubrique « Libros en Yngles-Estatutos de Ynglaterra, Poesias, y otros libros de varias materias », le bibliothécaire mentionne à l’inventaire de 1623 un exemplaire de The Triumphs of truth touching of the sollemnity of made at the establishment of Sir Thomas Middleton, Lord Mayor of London30.
4– Le bouleversement social que la sortie de A Game at chess provoqua fut remarquable, et la correspondance diplomatique s’en est immédiatement fait l’écho. La lettre de Carlos Coloma, alors ambassadeur à Londres, au puissant comte-duc d’Olivares, en août 1624, rend compte de l’impact d’une comédie ouvertement anti-espagnole. La compagnie des King’s Men l’a interprétée au Globe, alors que le roi était en déplacement hors : pendant neuf jours – un record –, la ville a pu ainsi assister en masse – Coloma fait allusion à trois mille spectateurs un jour de faible affluence – à une satire féroce. A Game at chess fournit tous les éléments symboliques du genre, les figures, les couleurs (Middleton les avait déjà utilisées dans The Triumphs of the Truth) et les personnages : les jésuites avec Ignace de Loyola à leur tête, Philippe III, Antonio de Dominis et le comte de Gondomar, ce dernier ridiculisé avec sa chaise pour les fistules, et avec un livre dans lequel étaient marqués les prix du pardon pour chaque péché. Une scène fait intervenir le prince de Galles donnant un coup de pied à Gondomar et l’envoyant en enfer. Comme pour The Whore of Babylon, les acteurs ont été jetés en prison : c’est que Middleton critiquait aussi la politique anglaise, et la figure de Jacques Ier, si controversée au Parlement. La critique répondait à une situation réelle, qui s’interrogeait sur la tiédeur du monarque et sur son éloignement de la ligne politique claire qui, à l’époque, utilisait comme image allégorique du bon gouvernement la figure d’Elizabeth Ire et de son règne, représenté comme une Arcadie protestante.
Pour aborder la perception catholique de la culture écrite et imprimée sous Jacques Ier, il fallait rassembler les éléments qui composaient une réalité agitée et fracturée. Reconstruire un scénario aussi complexe devait s’appuyer sur un ensemble documentaire hétérogène, capable de dégager un panorama où politique et religion sont certes inséparables, mais produites au sein de confessions beaucoup plus fracturées que ce que prétendait la propagande. En ce sens, la diversité documentaire que nous apporte Gondomar constitue un observatoire privilégié pour montrer que l’hérésie ne constituait pas un bloc monolithique d’opposition.
Annexe livres interdits et expurgés de la bibliothèque de la casa del sol
Ce catalogue rassemble, par ordre alphabétique et avec une numérotation continue, les livres de l’« Enfer » de l’Index de 1623, Indice et Inventaire des Livres de la Librairie de Don Diego Sarmiento de Acuña, et ceux qui ont été signalés lors de la visite des Inquisiteurs, après la mort du comte de Gondomar (1626), Mémoire des Livres Interdits.
On signale par ** les 37 œuvres figurant à l’« Enfer » de l’Indice de 1623 : nos 4, 8, 10, 11, 14, 15, 17, 19, 21 à 23, 25, 26, 30 à 32, 35, 37 à 42, 48, 50, 61, 65, 66, 72 à 75, 81, 83, 84, 87, 90.
On signale par * les œuvres classées à l’Index de 1623 sous diverses rubriques, hors de l’« Enfer », et qui ont été ajoutées comme interdites ou à expurger à la liste de la visite inquisitoriale en 1626.
Les notices reprennent la transcription de l’œuvre telle qu’elle figure dans l’original ; on donne entre parenthèses l’indication de la liste dans laquelle elle est mentionnée (Índice/Memoría) ; suit la description bibliographique de l’œuvre. Lorsqu’il a été possible d’assurer ou de conjecturer que l’exemplaire de la bibliothèque de Diego Sarmiento de Acuña (Biblioteca de La casa del Sol) est celui qui se trouve actuellement à la Real Biblioteca de Madrid, la cote est précisée et les notes de l’exsemplaire (reliure, marginalia, etc.) sont transcrites entre guillemets. Les points d’interrogation signalent les incertitudes.
Les index des lieux et des imprimeurs renvoient au numéro d’ordre du catalogue.
– 22 œuvres figurent dans les deux listes : Índice (1623) et Memoría (1626) : nos 8, 10, 11, 15, 17, 19, 26, 30, 32, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 48, 50, 61, 65, 66, 83, 87.
– 14 œuvres expurgées ou prohibées dans le Mémoire de 1626, figuraient déjà à l’Index de 1623, classées sous différentes rubriques hors de l’« Enfer » : nos 2, 5, 9, 13, 18, 24, 28, 29, 36 45, 57, 58, 60, 69.
– 15 œuvres qui figurent à l’« Enfer » de l’Index de 1623 n’ont pas été interdites lors de la visite des inquisiteurs après 1626 : nos 14, 19, 21, 22, 23, 25, 31, 35, 72, 73, 74, 75, 81, 84, 90.
1. Rationis remporum et rerum totius Orbis. Prohibido donec prodeat expurgatio folio 236 [Memoria, post 1626]
Angelocrator, Daniel. Rationis temporvm et rervm totivs orbis memorabilivm ab initio mvndi usque ad Rodolphum II. Rom. Imper. libri novem / Auctor est Daniel Angelocrator Alias Engelhart Corbachiensis, pastor Ecclesiae Francobergensis. Francofvrti : Typis Iohannis Lancelloti, Acad. Heidelb. Typogr. Impensis Jonae Rhodii, in cujus Bibliopolejo prostat, 1611. 569 h. ; 2°
2. Mercuri gallobelgici. Tomo 14º. Francofurti, 1622 [Memoria, post 1626].
Mercurii gallobelgici. Tomo 15º. Destos tomos los que tocaren a los años de 1600 acá [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Crónicas generales y historias de diferentes antigüedades », f. 98 vº.
Arthus, Gothardt. Mercvrii Gallobelgici Svccentvriati, Sive Rervm In allia Et Belgio Potissimvm, Hispania
Qvoqve, Italia, Anglia, Germania, Vngaria, Transyluania, vicinisque locis… Historicae Narrationis continuatae / Auctore M. Gotardo Arthus Dantiscano Tomus primus… (-vigesimus octavus) auctore M. Gotardo Arhus… v. 14, Liber 2 : à nundinis Francofurdiensibus Anni 1622. vernalibus, vsque ad eiusdem Anni autumnales. Francofurti : sumptibus G. Tampachii [et heredum S. Latomi], 1620-1650. 28v., cartes ; ill. ; 12º.
3. Veritas odiosa. 4º. Oxonie, 1626 [Memoria, post 1626].
Attonitus, Richardus. Veritas odiosa : Fragmenta varia colloquii. Machiauelli et Mercurii. 1626. Ex schedis M. S. Richardi Attoniti Eboracensis Proto-cancellarij nuper classis Anglicanae. Oxonii [i.e. Holland] : Apud Gualtherum Mapes, Academi Bidellum, [1626 ?] 30 p ; 4º
4. Auiso Piaceuole dato alla bella Italia sopra la mentita data dal serenissimo Re di Nauarra a Papa Sisto V. 4º. Monaco, 1586
** [Índice, 1623]
Auiso piaceuole dato alla bella Italia, a vn nobile giouane Frances (Franóis Perrot, Seigneur de Méziès) sopra la mentita data dal re di Nauarra a papa Sisto VI. Monaco : appresso Giouanni Swartz, 1586. 61 f. ; 4º
5. Annalium Boiorum libri septem. Joanne Aventino Ingloth(.) [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Historias de Alemaña », f. 85 v°.
Aventinus, Johannes. Io. Auentini Annalium Boiorum libri VII / ex autenticis manuscriptis codicibus per… Nic. Cisnerum… recogniti, restituti & aucti ; nunc denuo exusi cum geminis indicibus. Basileae : impensis Ludouici Regis, 1615. [24], 514, [2] en bl., [40] p. ; 2º
6. Les guerres de Nassaouu. Folio. Cum imaginibus, Amsterdam, 1616 [Memoria, post 1626].
Baudartius, Willem. Les guerres de Nassau / descriptes par Guillaume Baudart de Deinse en Flandre. A Amsterdam : Chez Michel Colin, marchant librarire, 1616. v, [8], 446, [4] + [4], 493, [15] p. : ill. ; 4º oblong
7. Rerum Gallicarum commentarii Francisci Belcarii. fº. Louduni, 1625 [Memoria, post 1626]
Beaucaire de Péguillon, François. Rerum gallicarum commentarii, ab anno Christi 1461 ad annum 1580. Accessit ex occasione, variis locis, italicae, germanicae, hispanicae, hungaricae, et turcicae historiae tractatio. Opus posthumum, auctore Francisco Belgario Peguilione, Metensi episcopo. Lugduni : sumptibus Claudii Landry, 1625. [12], 1026, [56] p., [1] h. en bl. ; 2º
8. La Biblia, que es los sacros libros del Viejo y Nueuo Testamento. Por
Cypriano de Valera. fº. Amsterdam, 1602
** Indice, 1623]
Biblias en romançe [Memoria, post 1626]
Bible (espagnol). La Biblia… Segunda Edicion, reuista y conferida con los textos Hebreos y Griegos y con diuersas translaciones, por Cypriano de Valera. Amsterdam : En casa de Lorenço Iacobi, 1602. 437 h. ; 33, 32, 31, 30h. ; 2°
9. Nicolai Borbonii Vandoperani Lingonensis Nugarum, libri octo. Prohibitur donec expurgatus a ff. 768 [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Libros de Poesía », f. 139 vº.
Bourbon, Nicolas. Nicolai Borbonii… Nugarum libri octo / ab autore recens aucti et recogniti… Basileae : per haeredes And. Cratandri, 1540. 528, [46] p., [2] bl. ; 8º
10. Joannis Caluini, Institutio christianae religioneis, fº. apud Joannem le Preux, 1609
** [Indice, 1623]
Instituciones de Caluino [Memoria, post 1626]
Calvin, Jean. Institutio Christianae religionis / Iohanne Calvino authore. Que ad superiores editiones hac postrema, omnium emendatissima locupletissimaque, recens addita sunt, statim post ipsius authoris Praefationem ad Regem Christianiss inserta ad lectorem admonitio breviter indecat. Cum indicibus locupletissimis. [Genevae] : Apud Iohannem le Preux, 1609. [52], 312 h. ; 8º
11. Juan Caluino, Institución de la religión christiana. 4º. 1597. Traducción del latín en romance por Cypriano de Valera
** Indice, 1623]
Instituciones de Caluino [Memoria, post 1626]
Calvin, Jean. Institvcion de la religion christiana, compvesta en qvatro libros, y dividida en capitvlos. / Por Juan Calvino. Y ahora nuevamente traduzida en Romance Castellano por Cypriano de Valera. [Londres] : En casa de Ricardo del Campo [Richard Field], 1597. [30], 1032, [56] p. ; 2°
12. Manual de oraciones. Por el maestro Geronimo del Campo. Prohibido a folio 501 [Memoria, post 1626]
Campos, Jerónimo. Manual de oraciones de muchos padres catholicos… Agora nueuamente recopilado y de Latin en Español traducido. Anuers : Pedro Bellero ; Daniel Veruliet, 1577. 210 h. : il. ; 12º
13. Comentarios, de fray Bartolomé de Carrança Miranda, arçobispo de Toledo. A folio 105 [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Libros tocantes a las cosas divinas », f. 32 vº.
Carranza, Bartolomé, Arzobispo de Toledo. Comentarios del reverendissimo señor frai Bartholome Carrança de Miranda, Arçobispo de Toledo, &c. sobre el Catechismo Christiano, diuididos en quatro partes las quales contienen todo lo que professamos en el sancto baptismo, como se vera en la plana siguiente. En Anvers : En casa de Martin Nucio, año 1558. [8], 433,[1] h. [i.e. 428] ; 2°
RB IX/2356 ? “Enc. s. xix (principios) en pasta ; en planos orla de rueda en hierros dorados ; lomo liso con filetes y florones en hierros dorados ; cortes en amarillo. Mal encuadernadas las h. 375-376. Texto con frases subrayadas ; en portada inicial an. ms : “Prohibido a fl± 105. En h. [1]v final, por mano del s. XVII : Yo, Francisco López librero de corte di este libro a la absa. mi señora [rubricado]”
RB IX/2356 ? “Enc. s. xix (principios) en pasta ; en planos orla de rueda en hierros dorados ; lomo liso con filetes y florones en hierros dorados ; cortes en amarillo. Mal encuadernadas las h. 375-376. Texto con frases subrayadas ; en portada inicial an. ms : “Prohibido a fl± 105. En h. [1]v final, por mano del s. XVII : Yo, Francisco López librero de corte di este libro a la absa. mi señora [rubricado]” ?
14. Mereci Casauboni, Is F. Pietas contra maledicos patrii nominis et relligionis hostes. 8º. Londini, 1621
** Indice, 1623]
Casaubon, Meric. Merici Casauboni Is. F. Pietas contra maledicos patrij nominis, & religionis hostes. Londini : [W. Stansby] Ex officina bibliopolarum, M. DC. XXI. [1621] [16], 167, [1] p ; 8º
15. Liber precum publicarum ad vsum Ecclesiae anglicanae. 8º. Londini, 1594
** [Indice, 1623]
Liber precum publicarum seu Ministerii Ecclesiastici administracionis sacramentorum. Prohibido a folio 729 [Memoria, post 1626]
Church of England. Liber precum publicarum, seu ministerii ecclesiasticae administrationis Sacramentorum, aliorumque rituum, & caeremoniarum, in Ecclesia Anglicana. Excusum Londini : [By Ioan. Iacksonus], per assignationem Francisci Florae. Cum priuilegio Regiae Maiestatis, 1594. [28], 299, [1] h. ; 8º
16. Plusieurs letres en francois et du prince de Comté a la Royne [Memoria, post 1626]
Condé, Henri II de Bourbon, prince de. Declaration et manifeste de monseigneur le prince de Condé : presentée au Roy. Ensemble les lettres par luy envoyees à Sa Majesté, à la Royne sa mere, & à la cour de parlement de Paris. S.l., 1615 ; 8°
17. Machumetis Alcoruan. Cum, Philippi Melanchtonis confutatione, etc. fº. 1550
** [Indice, 1623]
Machumetis Sarracernorum Principis eiusque sucesorum vitae, doctrina ac ipse Alcoran. Prohibido a folio 755 [Memoria, post 1626]
Coran (latin). Machvmetis Saracenorum principis, eiusque svccessorvm vitae, doctrina, ac ipse Alcoran… His adiunctae sunt Confutationes multorü & quidem probatiss. authorum, Arabum, Graecorum, & Latinorü, una cum doctiss. uiri Philippi Melanchtonis praemonitione… éd. Theodor Bibliander. [Bâle : J. Oporin], 1550. [24], 227, [4] h., 358 col. ; 163 p. ; 2°
RBVII/1355. « Enc. s. xix (principios) pasta. En portada exlibris manuscrito : « Est Antonii Gryphii Lugdunensis »
18. Gentis Silensie anales, complectentes historiam de origine, propagatione et migrationibus gentis et recitationes principiorum euentuum qui in Eclesia et Republica usque ad neum (sic) Ludouici Hungariae et Bohemie regis acciderunt. Donec expurgetur se prohibe a folio 527 [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Historias de Polonia, Ungría, Suecia, Moscovia, Tartaria, etc. », f, 88 vº.
Curaeus, Joachimus. Gentis Silesiae annales : complectentes historiam de origine, propagatione et migrationibvs gentis, & recitationem præcipuorum euentuum, qui in ecclesia & republica vsque ad necem Lvdovici Hungariæ & Bohemiæ regis acciderunt. Contexti ex antiqvitate sacra et ethnica, et ex scriptis recentioribus / a Ioachimo Cvreo Freistadiensi. Witebergæ : [Johannes Crato], M.D.LXXI., [46], 393, [1] p : ill. ; 2°
19. Marcus Antonius de Dominis, De republica ecclesiastica. fº. 2. Londini, 1617, et 2dum volumen 1620
** [Indice, 1623]
De Republica Ecclesiastica libri diez (sic). Autore Marco Antonio de Dominis archiepiscopo Spalatensi. Prohibido a folio 755 [Memoria, post 1626]
De Dominis, Marco Antonio. De republica ecclesiastica libri X. Auctore Marco Antonio de Dominis Archiepiscopo Spalatensi. Cum suis indicibus. Londini : Ex officina Nortoniana apud Io : Billium, 1617. [36], 773, [37] p ; 2°
20. De Republica Ecclesiastica, pars secunda, auctore Magistro Antonio de Dominis. A folio 755 [Memoria, post 1626]
De Dominis, Marco Antonio. De republica ecclesiastica pars secunda : continens libros quintum, et sextum. Cum appendicibus in sexto capite quinti libri. In quibus appendicibus refellitur opus imperfectum D. Cardinalis Perronii, in ea parte in qua agitur de sanctissima eucharistia. Additur in fine post sextum librum responsio ad magnam partem defensionis fidei P. Francisci Suarez / Autore Marco Antonio de Dominis Archiepiscopo Spalatensi. Londini : Ex officina Nortoniana, apud Ioannem Billium, 1620. --- [6], 1009, [31] p., [1] h. de grab. ; 2°
21. Predica fatta da monsignore Marco Antonio de Dominis arciuescouo di Spalato. 16º. Londra, 1617
** [Índice, 1623]
Predica fatta da monsignore Marco Antonio de Dominis, la prima dominica de Adbento. Prohibido [Memoria, post 1626]
De Dominis, Marco Antonio. Predica fatta da Monsr. Marc’ Antonio de Dominis, Arcivo. di Spalato : la prima domenica dell’ Auuento quest’ anno 1617. in Londra, nella cappella detta delli Merciari, (ch’é la chiesa degl’ Italiani,) ad essa natione Italiana. In Londra : Appresso Giovanni Billio, 1617. [2], 81, [1] p ; 12º
22. Scogli del christiano naufragio. 16º. 1618
** [Índice, 1623]
De Dominis, Marco Antonio. Scogli del Christiano naufragio : quali va scoprendo la santa chiesa di Christo : alli suoi diletti figliuoli, perche da quelli possano allontanarsi. [s.l.] Stampato : Con licenza de superiori, [1618]. [16], 166, [2] p ; 8º
23. De translatione Imperii Romani a graecis ad francos, politida disputatio contra cardinalem Bellarminum. 4º.1613
** [Índice, 1623]
De translatione Imperii Romani, a Græcis ad Francos, an et quatenus à Pontifice Romano facta sit. Clarissimi cuiusdam Germaniæ Iurisconsulti [i.e. Melchior Goldast] politica disputatio, opposita disceptationi Roberti Bellarmini Cardinalis… de eadem re. [Hannoviae] : ex Illustris Hanoviæ Typographico Collegio Henneiano, curâ Conradi Biermanni, 1613. 12, 96 p. ; 4º
24. Sommario di tutte le sciencie del Magnifico Meser Dominico Delfino. Prohibido a folio 305 [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Libros de varias cosas y ciencias », f. 129 vº.
Delfino, Domenico. Sommario di tutte le scienze, / dal… Messer Domenico Delfino… dal qvale si possono imparar molte cose appartenenti al uiuere humano, et alla cognition de Dio. [Revisada y editada por L. Dolce]. In Vinegia : Appresso Gabriel Giolito de Ferrari, 1566. [56], 360 p. ; 8º
25. Les ordonnances ecclesiastiques de l’Eglise de Geneue. 8º. Geneue, 1562
**[Índice, 1623]
Eglise de Genève. Les ordonnances ecclésiastiques de l’Eglise de Genève. Item, l’ordre des escoles de ladite Cité. Genève, [s.n.], 1562. 1 v. ; 8º
26. Repraesentatio pacis generalis inter Orbis Christiani principes. 8º. 1608
**[Índice, 1623]
Representatio Pacis Generalis inter Orbis Christiani. Prohiuido por no tener autor [Memoria, post 1626]
Francus, Germanus. Repraesentatio Pacis Generalis, inter orbis Christiani reges, principes et status, Pontificum & Sedis Romanae sollicitudine procuratae,… [S.l., s.n.], 1608. 147 p. ; 8º
27. Historia postratae a Ludouico 13º, secretariorum in Gallia religionis. Auctores Gabrielle Bartholomeo [Memoria, post 1626]
Gramond, Gabriel Barthélemy de. Historia prostratæ a Ludovico XIII : Sectariorum in Gallia rebellionis / autore Gabr. Bartholomaeo Gramoundo in suprema Tolosatum curia senatore regio. Tolosæ : Apud Petrum Bosc. Bibliopolam, 1623. [16], 685, [53] p. : ill. ; 4º
28. Dialogus Magistri Guillermi de Oclram. Prohibido a folio 436 [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Los Santos Padres de la Yglesia Católica y otros libros tocantes a las cosas divinas », f. 45 v°.
Guillaume d’Ockham. Dialogus magistri Guillermi de Ockam doctoris famosissimi [Lyons : Johannes Trechsel, 1494]. [10], cclccvi, [12] h. : ill. ; 2°
29. Idem, Super potestate Summi Pontificis, octo quaestionum decissiones. (Prohibido a folio) 436 [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Los Santos Padres de la Yglesia Católica y otros libros tocantes a las cosas divinas », f. 45 v°.
Guillaume d’Ockham. Magistri Guilhelmi de Ockam sup[er] potestate summi po[n]tificis octo questionum decisiones. [Lyons : Johannes Trechsel], 1496. [42] h., 2°
30. Cras Credo hodic nihil satyra Menippea. 8º. Lugduni Batauorum, 1621
** [Índice, 1623]
Satyra Menipeda. Prohibitur a folio 503 [Memoria, post 1626]
Heinsius, Daniel. Cras credo, hodie nihil. Siue, Modus tandem sit ineptiarum. Satyra Menippæa. Lugd. Batauorum : Ex Officinâ Elzevirianâ, 1621. 101p. ; 12º
31. Heroologia anglica. fº. Londini, 1620
** Índice, 1623]
Holland, Henry. Heroologia Anglica : hoc est, clarissimorum et doctissimorum, aliqout [sic] Anglorum qui floruerunt ab anno Cristi [sic]. M.D. usq[ue] ad presentem annum M.D.CXX. viuæ effigies, vitæ et elogia : duobus tomis / Authore H.H. Anglo-Britanno. [London] : Impensis C. Passæi calcographus [sic] et Jansonij bibliopolae Arnhemiensis, [1620]. 240, [2] p., [4] h. de grav. : ill. ; fol
32. Brutum Fulmen, Papae Sixti Vi aduersus Henricum regem Nauarrae. 8º. Lugduni Batauorum, 1583
** [Índice, 1623]
Brutus Fulmen papae Sixti Quinti. Prohibido a folio 142 [Memoria, post 1626]
Hotman, François. Brvtvm fvlmen Papae Sixti V. aduersus Henricum Sereniss. Regem Nauarrae, & illustrissimum Henricum Borbonium, Principem Condaeum. Lugduni Batauorum : Ex officina Ioannis Paetsij., 1586. 234, [22] p ; 8º
33. Obsidio redana, autor, Pater hermanii Hugoni [Memoria, post 1626]
Hugo, Herman. Obsidio Bredana armis Philippi IIII. auspiciis Isabellae ductu Ambr. Spinolae perfecta / Scribebat Hermannus Hugo Societatis Iesu. Antuerpiae : ex Officina Plantiniana, 1626. [8], 128, [4]p, 7 h. pl. grav. : ill. ; 2°
34. Canones Concliliorum omnium qui a primo Apostolorum Concilio usque ad postremus sub Eugenio 4º pontifice maximo celebratum a Sanctis Patribus sunt constituti. Prohibitur a folio 619 [Memoria, post 1626]
Iglesia Católica. Canones conciliorum omnium : qui à primo Apostolorum Concilio, usque ad postremum sub Eugenio IIII. Pont. Max. celebratum, à S. Patribus sunt constituti / Ppus dirimendis in religione controuersiis utilissimum… nuper Coloniae Agrippinae excusis, decerptum Ioanne Sagittario Burdegalensi collectore. Conciliorum catalogum ex quorum actis canones hi selecti sunt. Basileae : per Ioannem Oporinum, 1553. [12], 541, [21] p. ; 2°
35. Index librorum prohibitorum ex expurgaortum d(omini) Bernardi de Sandoual cardinalis Toletani iussu editus. fº. Matriti, 1612
** [Índice, 1623]
Index librorum prohibitorum et expurgatorum Ill[ustrissi]mi ac R[everendissi]mi Bernardi de Sandoual et Roxas S.R.E. presb. Cardin. tit. S. Anastasiae. Archiepisc. Toletani Hispaniarum Primatis maioris castellae cancellarii. Generalis Inquisitoris regii status consiliarii &c auctoritate et iussu editus / De consilio supremi senatus S[anc]tae Generalis Inquisitionis Hispaniarum. Matriti : apud Ludovicum Sanchez Typographum…, 1612. [10], 102, [30], 739 (i.e. 741), [9], 42, [2] p. ; 2°
36. Otra del mismo en inglés [Memoria, post 1626]
*Índice, 1623 classée à « Estatutos de Ynglaterra y de otros reynos », f. 157 v°.
Jacques I, roi d’Angleterre. A remonstrance of the most gratious King Iames I. King of Great Britaine, France, and Ireland, defender of the faith, &c : For the right of kings, and the independencie of their crownes. Against an oration of the most illustrious Card. of Perron, pronounced in the chamber of the third estate. Ian. 15. 1615. Translated out of his Maiesties French copie, by R.B. pastor to the church at Ashele in the countie of Norfolke. [Cambridge] : Printed by Cantrell Legge, printer to the Vniuersity of Cambridge, 1619. [22], 49, 48-288 p. ; 4º
37. Eiusdem, apologia pro juramento fidelitatis. 4º. Londini, 1609
** [Índice, 1623]
Apologia pro juramento fidelitatis ipsius regis. Prohiuida y todas sus obras [Memoria, post 1626]
Jacques I, roi d’Angleterre. Apologia pro juramento fidelitatis : primùm quidem [anonymos] nunc verò / ab ipso auctore, serenissimo ac potentissimo principe, Jacobo Dei Gratia Magne Britanniae, Franciae et Hiberniae rege, fidei defensore, denuò edita, cui pramissaest praefatio monitoria, sacratiss. Caesari Rodolphi II, semper augusto, caeterisq[ue] Christiani orbis sereniss. & potentiss. monarchis ac regibus : illustris. celsissimisq[ue] liberis principibus, rebuspublicis atque ordinibus inscripta, eodem auctore. Londini : Joannes Norton, 1609 ; 12º
38. Apologie pour le serment de fidelité du mesme. 8º. Londres, 1609
** [Índice, 1623]
Las obras del Rey de Ingalaterra (sic) en todas lenguas, latín y ynglés [Memoria, post 1626]
Jacques I, roi d’Angleterre. Apologie pour le serment de fidelité que le serenissime Roy de la Grand’ Bretagne requiert de tous ses sujets, tant ecclesiastiques que seculiers, tel que tout autre prince souverain le peut & doit legitimement requerir des siens. Premierement mise en lumiere sans nom, maintentenant regocnue par l’auteur, le tres-haut, tres-puissant, & tres-excellent prince, Iaques par la grace de Dieu Roy de la grand’Bretagne, &c. deffenseur de la foy. Contre deux briefs de Pape Paul V. aux Catholiques Romains Anglois ; & vne lettre du Cardinal Bellarmin à messire George Blackwell, archiprestre d’Angleterre, le tout cy contenu. Ensemble un ample advertissement, ou preface dudit Seigneur Roy à tous les monarques, rois, princes, estats, & republiques libres de la Chrestienté. A Londres, chez Iean Norton, imprimeur ordinaire du Roy, és langues estrangeres, 1609. [4], 152 ; 104, [2] p. ; 8º
39. Declaration de Jacques I roi d’Angleterre pour le droit des rois et independance de leurs couronnes. 4º. Londres, 1615
** [Índice, 1623]
Las obras del Rey de Ingalaterra (sic) en todas lenguas, latín y ynglés [Memoria, post 1626]
Jacques I, roi d’Angleterre. Declaration du serenissime Roy Jaques I. Roy de la Grand’ Bretaigne France et Irlande, defenseur de la foy Declaration du serenissime Roy Iaques I. Roy de la Grand’ Bretaigne France et Irlande, defenseur de la foy : Pour le droit des rois & independance de leurs couronnes, contre la harangue de l’illustrissime Cardinal de Perron prononcée en la chambre du tiers Estat le XV. de Ianuier 1615. A Londres : Par Iehan Bill imprimeur du roy, 1615. [2], 125 [i.e. 126], [2] p. ; 4º
40. Jacobi Primi, Angliae regis opera. fº. Londini, 1619
** [Índice, 1623]
Las obras del Rey de Ingalaterra (sic) en todas lenguas, latín y ynglés [Memoria, post 1626]
Jacques I, roi d’Angleterre. Serenissimi et potentissimi Principis Iacobi, Dei gratia, Magn15 Britanni15, Franci15, et Hiberni15 Regis, fidei defensoris, opera, edita ab Iacobo Montacuto, Wintoniensi Episcopo, & sacelli regij decano. Londini : Apud Bonhamum Nortonium, & Ioannem Billium, typographos Regios, 1619. [44], 609, [1] p. ; 2°
41. Eiusdem, Meditatio in orationem dominicam. 8º. Londini, 1619
** [Índice, 1623]
Meditatio in orationem dominicam Jacobi Regis ad subditos suos. Prohibido a folio 649 [Memoria, post 1626]
Jacques I, roi d’Angleterre. Serenissimi et potentissimi Principis Iacobi : Dei gratia, magnae Britanniae, Franciae, & Hiberniae Regis, fidei defensoris, &c. Meditatio in orationem Dominicam ; ad subditos suos, eos praesertim, qui aulam sequuntur. [1619]. Londini : Apud Bonhamum Nortonium, & Ioannem Billium typographos Regios, 1619. [20], 140, [2] p. ; 8º
42. Eiusdem, Declaratio pro Jure Regio, sceptrorumque inmunitate. 4º. Londini, 1616
** [Índice, 1623]
Declaratio pro jure regio regis Jacobi [Memoria, post 1626]
Jacques I, roi d’Angleterre. Serenissimi Iacobi, Magnae Britanniae, Franciae, et Hiberniae Regis, fidei defensoris, declaratio pro iure regio, sceptrorumque immunitate : Aduersus illustriss. Cardinalis Perronii orationem, in comitiis Franciae generalibus ad ordinem plebeium Parisijs habitam 18 Cal. Febr. 1615. Londini : Ex officina Nortoniana, apud Ioannem Billium., 1616. [2], 16, [2], 147, [1] p. ; 4º
43. Informatio super hodierno Bohemiae statu. 4º. Francofurti, 1620 [Memoria, post 1626]
Julius, Heinrich. Informatio fundamentalis super hodierno Bohemiæ statu : vbi et successionis iura liquide deducuntur, et ad oculum describuntur, quæ… Imperator Ferdinandus II. et serenis. domus Austriaca in dicto regno habent ; Daniæ et Norwegiæ. &c. regi Christiano IV… communicata et… domus austriaca in dicto regno habent Daniae… regi Christiano IV… communicata a Henrico Julio,… et Hieronymo von Elwern [Augustin Schmid von Schmiedebach]. Francofurti : Apud Ioh. Theobaldum Schonvvetterum, 1620. 39, [1] p. ; 4º
44. Admonitio ad Ludouicum, regem Gallia. 13º. Cum alliis oppusculis ane XII Gallice scripti [Memoria, post 1626]
Keller, Jacob (S.J.). G. G. R., theologi, Ad Ludovicum decimum tertium… admonitio fidelissime, humillime, verissime facta et ex gallico in latinum translata, qua breviter et nervose demonstratur Galliam foede et turpiter impium foedus iniisse et injustum bellum hoc tempore contra catholicos movisse salvaque religione prosequi non posse. [Auctore P. J. Kellero]. Augustae Francorum, [s.n.], 1625. [1-1 h.]-21 p ; 4º
45. Res publica Hermanni Kichenerii. Prohibitur donec expuretur a folio 467 [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Libros de Policia y de Razón de Estado », f. 129 r°.
Kirchner, Hermann. Respublica Hermanni Kirchneri : methodicae disputationis acie tum veterum tum recentiorum Politicorum opinionibus candide et probe excussis. Editio altera, amplificata & aucta plurimun. Marpurgi Cattorum : Hutwelcker, 1609. [4] h., 252 p., 18] h. ; 4º
46. Frat(r)i Belgici et Burgundici Aubertimi rei, 1622 [Memoria, post 1626]
Le Mire, Aubert. Fasti Belgici et Burgundici / Aubertus Miraeus Bruxellensis, Isabellae Clarae Eugenia Sermae Hisp. Infanti… publicabat. Brvxellis : apud Ioannem Pepermannvm, Bibliopolam iuratum, Typographumque ciuitatis, sub Biblijs aureis, [1622]. [16], 755, [44] p. ; 8º
47. Justi Lipsi, Moniti et exempla politica [Memoria, post 1626]
Lipse, Juste. Iusti Lipsi Monita et exempla politica libri duo : qui virtutes et vitia principum spectant. Antuerpiae : Ex Officina Plantiniana, apud Ioannem Moretum, 1605. [8], 213, [7] p ; 4º
48. Daniel Lohetus, Contra Leonardum Marium. 8º. Londini, 1618
** [Índice, 1623]
Sorex Primus oras cartarum primi libri de republica eclesiatica et catholica. Prohibido a folio 872 [Memoria, post 1626]
Lohetus, Daniel. Sorex primus oras chartarum primi libri De Republica Ecclesiastica… Archiepiscopi Spalatensis corrodens Leonardus Marius… a Daniele Loheto, … in muscipula captus et ejusdem scalpello confossus. Londini : Apud Ioannem Billium, 1618. --- [2], 203, [3] p. ; 8º
49. Histoire de notre temps : an 1624, 25, 26, en 8º. Paris, 1626 [Memoria, post 1626]
Loisel, Charles. Thresor de l’histoire generale de nostre temps de tout ce qui s’est fait en France sous le regne de Louis le Juste, depuis la mort du roy Henry le grand jusques a la paix donnée par S. M. à ses subjets de la religion pretendue reformée. A Paris : Chez Christofle Perier…, 1626. [8], 996, [32] p ; 8º
50. Lutheri dissertatio de libertate ecclesiastica. 4º. Witterbergae, 1521
** [Índice, 1623]
Epistola Lutherania ad Leonem Decimum summum pontificem [Memoria, post 1626]
Luther, Martin. Epistola Lutheriana ad Leonem Decimum Summum Pontificem : Dissertatio de libertate Christiana per autorem recognita Physical De Libertate Christiana Dissertatio Martini Lvtheri, Per Avtorem Recognita : Epistola Eiusdem Ad Leonem Decimvm Svmmvm Pontificem. [Wittenbergae, s.n.], 1521. [25] h. ; 4º
51. Discursos de Machiauelli. En castellano. Prohibido a folio 755 [Memoria, post 1626]
Machiavel. Discursos sobre la primera década de Tito Livio dirigidos al muy alto y poderoso Sr. Philipe Príncipe de España, traducido del toscano [Juan Lorenzo Ottavanti]. Medina del Campo, por Guillermo de Millis, 1555. 1 v. ; 8º
52. Historie, de Nicolao Machiauelli citadino. Prohibido a folio 770 [Memoria, post 1626]
Machiavel. Historie di Nicolo Machiauegli cittadino, et segretario Fiorentino, al santissimo et beatissimo padre signor nostro Clemente Settimo Pontefice Massimo. [Stampate in Roma : per Antonio Blado D’Asola, 1622. [4], 5-179, [1] h. ; 4º
53. Historie Florentine, de Nicolo Machiauelli citadino. Prohibido a folio 755 [Memoria, post 1626]
Machiavel. Historie Fiorentine di Niccolo Machiauelli, Firenze : Bernardo di Giunta, 1532. 224 p. ; 4º
54. Discursos de Machiauelo. En italiano. Prohibido a folio 770 [Memoria, post 1626]
Machiavel. I discorsi di Nicolo Machiavelli, sopra la prima deca di Tito Livio : Con due tauole, l’vna de capitoli, & l’altre delle cose principali : & con le stesse parole di Tito Liuio a luoghi loro, ridotte nella volgar lingua. Nouellamente emmendati, & con somma cura ristampati. In Palermo [i.e. London : Appresso gli heredi d’Antoniello degli Antonielli i.e. John Wolfe], 1584. [16], 200 h. ; 8º
55. Machiauelo, Del Arte de la guerra. Prohibido a folio 775 [Memoria, post 1626]
Machiavel. Libro della arte della guerra di Niccolo Machiavegli, cittadino et segretario fiorentino [s.l. : Italie ? s.n., ca. 1537-1551]. [112] h. ; 8º
¿RB I/D/271 ? “Enc. s. xix (principios) pasta española. Ex libris real de la época de Fernando VII. An. ms. “Obra prohibida”, en h. de guarda”.
56. Historia sarracenica. 4º. Lugduni Batauorum, 1625 [Memoria, post 1626]
Makin Djirdjis. Historia Saracenica : qua res gestae muslimorum inde a Muhammede arabe vsque ad initium Imperij Atabacaei per XLIX imperatorum successionem… explicantur : insertis etiam passim christianorum rebus in Orientis Ecclesiis eodem tempore potissimum gestis / arabicè olim exarata à Georgio Elmacino fil. Abuljaseri Elamidi… et latinè reddita opera & studio Thomae Erpenii ; accedit [et] Roderici Ximenez, Archiepiscopi Toletani, Historia Arabum. Lugduni Batavorum : ex Typographia Erpeniana Linguarum orientalium : prostant apud Iohannem Maire & Elzevirios, 1625. [8], 372 [i.e. 364], 75 p. ; 4º
57. Rerum Moscouitarum commentarii. Prohibitur donec expurgatus [Memoria, post 1626].
* Índice, 1623 classée à « Historias de Polonia, Ungría, Suecia, Moscovia, Tartaria, etc. », f. 89 r°.
Marne, Claude de. Rerum Moscoviticarum Auctores Varii, unum in corpus nunc primum congesti, quibus et gentis historiae continetur, et regionum accurata descriptio… Francofurti : Apud haeredes A. Wecheli, 1600 1 v. ; 2°
58. Histoire des troubles de France soubs Henry 3º y 4º y Lou(i)s 13ème, Paris, 1622 [Memoria, post 1626].
* Índice, 1623 classée à « Historia de Francia y de otros reynos », f. 14 v°.
Matthieu, Pierre. Histoire generale des derniers troubles arriuez en France : Sous les regnes des roys tres chrestiens Henry III. Henry IIII. & Louys XIII. Fidellement escrite sur vn grand nombre de memoires, recherches & manuscripts touchant les ligues, menées, factions & pratiques faictes contre l’authorité royale durant les guerres ciuiles, … Ensemble l’histoire de la guerre faicte entre les deux maisons de France & d’Espagne, sous les regnes de François I. Henry II. François II. Charles IX. Henry III. & Henry IV. iusques à la paix de Veruins & mort de Philippe II roy des espagnes / Par Pierre Mathieu. A Paris : Chez Iean Petit-pas, 1622. [12], 956, 55, [45] p ; 4º
59. Quatrieme tome de l’Histoire de notre temps. L’an 1623, 24, 25. [en marge : “ojo” (attention)] Y buscarla desde el año 1600 asta este año, que cada año a de haber un cuerpo que se intitula Mercurio francés o gallobelgico y asta 626. [Memoria, post 1626]
Mercure François, ou Suitte de l’Histoire de Nostre Temps, Sous le Regne du Tres-Chrestien Roy de France Et de Nauarre, Louys XIII, Vol. 5 : Contenant ce Qui s’Est Passé de Memorable Ez Années 1617, 1618, Et 1619, Iusques à la Declaration de la Volonté du Roy sur le Depart de la Royne Sa Mere du Chasteau de Blois. Tome premier [-second] de l’Histoire de nostre temps… ou tome vingt-cinquième du Mercure françois.
Paris : Jean Richer, 1611-1648. 25v. ; 8º
60. Historia Belgica nostri potissimum temporis. Prohibido a folio 504 [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Historias de los estados de Flandes y Holanda », f. 93 r°.
Meteren, Emmanuel van. Historia Belgica nostri potissimum temporis, Belgii sub quatuor Burgundis & totidem Austriacis Principibus coniunctionem & gubernationem breuiter : turbas autem bella et mutationes tempore Regis Philippi, Caroli V… ad annum usque 1598 conscripta & … inscripta A. E. Meterano Belga. [Antwerp], [s.n.], [1598]. [8], 623, (i.e. 657) p : il. ; 2°
61. Doctrina et politia Ecclesiae anglicanae. 4º. Londini, 1617
** [Índice, 1623]
Doctrina et politica Ecclesie anglicane. Sin autor. Prohibido [Memoria, post 1626]
Mocket, Richard. Doctrina, et politia Ecclesiae Anglicanae : a beatissimae memoriae principibus Edouardo Sexto, Regina Elizabetha stabilitae, et a religiosissimo, & potentissimo monarcha Iacobo, Magnae Britan. &c. Rege continuatae. Quibus eiusdem Ecclesiae Apologia praefigitur pro sua discessione in vtraque à grauissimis Romanae Ecclesiae corruptelis, tyrannide, idololatria, erroribus, & quòd ad Concilium Tridentinum non accesserit. Varia totius operis capita pagina quinta indicat. Londini : Apud Ioannem Billium, 1617. [8], 350, [2] p., h. pleg. ; 4º.
62. Epistolas y Euangelios. Dos tomos. Prohibidos [Memoria, post 1626]
Montesino, Ambrosio (O.F.M.). Epistolas y Euangelios para todo el año… / Compuesto por… fray Ambrosio Montesino, de la orden de Sant Francisco. Agora nueuamente visto y corregido… por… fray Roman de Vallezillo, de la orden de S. Benito… En Medina del Campo : por Francisco del Canto, 1586. [28], 574 p. ; 2°
63. Le soleil eclipse o discours sur la vie d’Albert 8. Bruselas, 1622 [Memoria, post 1626]
Montgaillard, Bernard de. Le soleil eclipsé, ou Discours sur la vie et mort du serenissime archiduc Albert, prince souverain des Pais bas et de Bourgogne. Bruxelles : chez Hubert Anthoine, [1622]. 164 p. ; 8º
64. Andrea Maureceni, Historia Veneta. fº. Venecis, 1623 [Memoria, post 1626]
Morosini, Andrea. Andreae Mavroceni senatoris Historia Veneta ab anno M.D.XXI. vsque ad annum M.DC.XV [Paulus Morosini edidit. Andreae Mauroceni vita, autore Aloysio Lollino.]. Venetiis : Apud Antonium Pinellum…, 1623. 9 h., 729 p., 11 h. ; 2°
65. Narratio de nupera illa proditione a Jesuitis et coniuratis in magnae Britanniae regem intentata. 4º. Lugduni Batauorum, 1607
** [Índice, 1623]
Narratio fidelis et sucinta de nupera illa proditione longe immanissima a jesuitis et conjuratis in magnum Magne Britanie Regem intentata. [Memoria, post 1626]
Narratio fidelis et succincta de nupera illa proditione longe immanissima, a Iesuitis et coniuratis in magnum Magnae Britanniae regem intentata : ex commentarijs Anglicis… in unum historiae corpus congesta. Lugduni Batavorum : Prostant apud Ioannem Orlers, 1617. 38 p ; 4º
66. Joannis de Nicolas et Sacharles, Hispanus reformatus. 16º. Londini, 1621
** [Índice, 1623]
Hispanus reformatus. Prohibido a folio 504 [Memoria, post 1626]
Nicolás, Juan de. Hispanus reformatus : Omnibus ecclesijs reformatis fidem orthodoxam amplectentibus per totum terrarum orbem diffusis, & pr[?]ipu[?] illustrissimis archiepiscopis episcopis reuerendissimis : pastoribus & doctoribus maritissimis, in sancta synodo Londinensi, anno 1621. iam congreatis : Ioannes de Nicolas, & Sacharles doctor medicus, S. P. D Londini : Excudebat Gualterus Burre, 1621. [82] p ; 12º
67. Historie de la paix entre les roys de Espagne et France. 8º. Paris, 1612 [Memoria, post 1626]
Palma-Cayet, Pierre-Victor. Chronologie septenaire de l’histoire de la paix entre les roys de France et d’Espagne : contenant les choses plus memorables aduenuës en France, Espagne, Allemagne, Italie, Angleterre, Escosse, Flandres, Hongrie, Pologne, Suece, Transsiluanie, & autres endroits de l’Europe : auec le succes de plusieurs nauigations faictes aux Indes orientales, occidentales & septentrionales, depuis le commencement de l’an 1598, iusques à la fin de l’an 1604. A Paris : Iean Richer, 1612. [8], 498 [i.e. 996], [5] p. ; 8º
68. Relaciones de Antonio Pérez. Se prohiben a fojas… (en blanco) [Memoria, post 1626]
Pérez, Antonio. Relaciones de Antonio Perez.. Segun la copia imprimida en Paris… [Ginebra ? : s.n.], 1624. 1 v. (pag. var.) ;
RB X/845 « Enc. s. xix (principios) pasta. Falto de cuadernillo 2[calderón] en prelim., de hs. con Sign. r2 y r3 en la Segunda secuencia, de h. 3T4 y cuadernillo 3V en la sexta secuencia y de h. con sign. 3H1 »
69. Triumpho del Petrarca, en castellano. Prohiuido (a folio) 398 [Memoria, post 1626]
* Índice, 1623 classée à « Libros de poesía », f. 78 rº.
Petrarque. Triumphos de Petrarcha / Translacion de los seys triumphos de Francisco petrarca : de toscano en castellano : fecho por Antonio de obrego… Agora de nueuo emendada. [au colophon : Valladolid : En casa de Juan de villaquiran : A costa de Cosme Damián, 1541]. 152 f., + 6 h.. ; 2°
70. Pieces du progres es mur l’an 1606 entre le pape Paule V et Venisse. 8º. Saint Vincent, 1607 [Memoria, post 1626]
Pièces du memorable procès esmeu l’an 1606 entre le pape Paul V. et les seigneurs de Venise : Touchant l’excommunication du pape publiée contre iceux Venetiens…traduites de latin et d’italien en francais sur les exemplaires imprimez à Rome & à Venise. L’Inventaire des pieces encloses au present sac se void au fueillet suyvant… S[aint] Vincent [i.e. Genève], par Paul Marceau, 1607. [4] p., 690 h. ; 8º
71. Africanorum principum stegma opera Theodorici pies pordi. Bruselas, 1617 [Memoria, post 1626]
Piespordius, Theodericus. Serenissimorum potentissimorumque principum Habsburgi-Austriacorum stemma, origo, res gestae, quatuor schematibus a Pharamundo, Francorum rege, ad haec usque tempora deductae, iconibus, emblematibus, insignibus illustratae, studio ac labore Theoderici Piespordii,… sumptibus ejusdem et Theoderici Mercelii,…Bruxellae : typis H. Antonii, 1617. 1 v. : ill. ; Fol. allongé
72. Eorum appellatio ab cardinalibus ad Paulum papam Vum. 4º. Augustae, 1620
** [Índice, 1623]
Preston, Thomas. Appellatio / qua reverendi patres Thomas Prestonus & Thomas Green[?]s Angli Benedictini ac sacræ theologiæ professores, ab ill[ustrissi]mis dominis cardinalibus ad indicem deputatis ad Romanum, summumq[ue] pontificem immediat[?] provocarunt. Augustæ [i.e. London] : Apud Baptistam Fabrum [i.e. Edward Griffin], 1620. [6], 34 p ; 4º
73. Thomae Praestoni et Greenaei, Supplicatio ad Gregorium papam XVum. 4º. Augustae, 1621
** [Índice, 1623]
Preston, Thomas. Reuerendorum patrum D. Thomae Prestoni… & Fr. Thomae Greenaei… ad sanctissimum ac beatissimum patrem Gregorium decimum quintum… supplicatio. Augustae [i.e. London] : apud Baptistam Fabrum [E. Griffin]…, 1621. [2], 96 p ; 4º
74. Rogeri Widdringtoni, Ad Paulum papam Vum supplicatio. 8º. Albinopoli, 1616
** [Índice, 1623]
Preston, Thomas. Rogeri Widdringtoni, Catholici Angli ad Sanctissimum Dominum Paulum Quintun [sic], Pontificem Max. humillima supplicatio. Cui adiungitur Appendix, in quo plurimae calumniae cum insigni fraude, & maledicentia conjunctae, quas Adolphus Schulckenius… eidem Widdringtono ad eum haereseos accusandum falso summamq[ue] periniuriam imposuit, perspicue deteguntur, et idem Schulckenius in his vocatur, atq[ue] manifestae calumniae iudicicium a Widdringtono adducitur. Albionopli [i.e. London] : apud Rufum Lipsium, 1616. [2], 94 ; [4], 229 [i.e. 263], [1] p ; 8º
75. Eiusdem, Strena catholica. 8º. Augustae, 1620
** [Índice, 1623]
Trona catholica seu explication breuis et dilucida noue fidelitatis Juaramenti. Prohibida por no tener autor [Memoria, post 1626]
Preston, Thomas. Strena Catholica, seu, Explicatio breuis, & dilucida noui fidelitatis iuramenti / ab E.I. Sacræ Theologiæ studioso composita ; ad conscientias Catholicorum Anglorum plenius circa idem iuramentum instruendas, & serenandas, quam fuerint instructæ ab I.E. Sacræ Theologiæ studioso, qui Tractatum Anglicum de ecclesiastica & regia potestate compilauit. Augustæ [i.e. Augsburg] : Apud Baptistam Fabrum, permissu superiorum, 1620. [56], 283, [1] p ; 8º
76. Adrianus Bulius, De nuptiis sine parentum consensu non contrahendis. Prohibido a folio 142 [Memoria, post 1626]
Pulvaeus, Adrianus. Adriani Pulvæi… De nuptijs sine parentum consensu non contrahendis, liber singularis : In quo edictum Henrici Valesij Francorum regis ad eandem rem pertinens, explicatur. Paiisiis [i.e. Parisiis] : apud Carolum l’Angelier, 1557. 52 f ; 8º
77. Aduis de vn docteur de Paris. De la puisance ecclesiastique et politique, Paris. 1612 [Memoria, post 1626]
Richer, Edmond. De la puissance ecclesiastique et politique : L’eglise est une police monarchique, instituee à une fin supernaturelle, conduite d’un gouvernement aristocratique par le pasteur des âmes Nostre Seigneur Jesus-Christ. Paris : [s.n.], 1612. 48 p ; 8º
78. Le siege de Bergas op(.)om, Midelbourg, 1623 [Memoria, post 1626]
Rycke, Lambert de. Bergues sur le Soom assiegée le 18 de iullet 1622, et desassiegée le 3 d’octobre ensuivant. Selon la description faite par les trois pasteurs de l’eglise d’icelle. A Middelbourg : imprimé par Jean vander Hellen, pour Rombout van Hamerste, 1623. [16], 281, [11] p. ; 4º
79. Breve y sumaria relación de la vida e muerte y milagros del venerable Pres. Mos. fray Hierónimo simón Valenciano. Por Domingo Salcedo de Loaisa. Prohibido a folio 305 [Memoria, post 1626]
Salcedo y Loayza, Domingo. Breve y sumaria relación de la vida, muerte y milagros del ven. Preb. Mos. Francisco Jerónimo Simó, valenciano. Con los túmulos, honras. Segorbe, por Felipe Mey, 1614
80. Histoire des diferences entre le pape Paule V et Venisse l’an 1605, 6,7. 8º. 1625 [Memoria, post 1626]
Sarpi, Paolo (O.S.M.) Histoire des differens entre le pape Paul V et la republique de Venise : Es années 1605, 1606 & 1607. Traduite d’Italien en François [Paris ?] : [Joseph Bouillerot ?], 1625. [4], 487, [1] p ; 8º
81. Petri Suauis Poloni, historia Concilii Tridentini. fº. Augustae Trinobantum, 1620
** [Índice, 1623]
Sarpi, Paolo (O.S.M.). Petri Suauis Polani Historiae Concilii Tridentini libri octo / ex italicis summa fide & accuratione latini facti… Augustae Trinobantum [i.e. London : Printed by Bonham Norton and John Bill, 1620. [+14], 667, [23] p. ; 2°
82. Les nouu(e)lles francoise, 1623 [Memoria, post 1626]
Sorel, Charles. Les nouvelles françoises où se trouvent divers effets de l’amour et de la fortune et desquels voici les titres : le Pauvre généreux, les Mal mariez, la Soeur jalouse, les Trois amants, la Recognoissance d’un fils… Paris, P. Billaine, 1623. 3 p.l., 574, 203, [1] p. ; 8º
83. Speculum Consiliorum Hispanicorum. 8º. Lugduni, 1617
** [Índice, 1623]
Speculum Cojnsiliorum Hispanicorum. No tiene autor [Memoria, post 1626]
Speculum consiliorum Hispanicorum in quo Regis Hispaniarum machinationes variae contra evangelicos pro nova monarchia fundanda, a diversis authoribus, tanquam in tabella repraesentantur / productum in lucem a J.M. [Joachimus Morsius] Lugduni : typis exscriptum, 1617. [16], [54], [32], [16], 39, [1]p ; 8º
84. Theodorici de Niem, Vita Joannis XXIII pontificis Romani. 4º. Francofurti, 1620
** [Índice, 1623]
Thierry de Nieheim. Theodorici de Niem… Historia de vita Joannis XXIII. Pontificis Romani. Qui liber quasi continuatio est operis ejusdem auctoris de schismate inter Pontifices Romanos sui temporis, nunc primum lucidata studio et opera H. Meibomii… Francofurti ad Moenum : sumptibus Rulandiorum, typis viduae J. Bringeri., 1620. 82 p. ; 4º
85. Premier volume contenant 40 tableaux touchant les guerres en France. Ver si es de los años que se busca [Memoria, post 1626]
Tortorel Jacques. Premier volume contenant quarante tableaux ou histoires diverses qui sont mémorables touchant les guerres, massacres et troubles advenus en France en ces dernières années. Le tout recueilli selon le tesmoignage de ceux qui y ont esté en personne… [Par J. Tortorel et J. Périssin]. [Paris ?], [s.n.], 1569-1570. 1 álbum de grav. ; Fol
86. Thresor del Histoire general de nostre temps, 626 [Memoria, post 1626]
Trésor de l’histoire générale de notre temps, de tout ce qui s’est fait et passé en France sous le règne de Louis le Juste, depuis la mort déplorable du roi Henri le Grand jusques à la paix donnée par Sa Majesté à ses sujets de la religion prétendue réformée, par M. Loisel. Paris : J. Bouillerot, 1626 [4] h., 996 p., [16] h. ; 8º
87. Dos tratados contra la autoridad del Papa y contra la missa. 8º. 1588
** [Índice, 1623]
Dos tratados ; el uno Del Papa y su autoridad ; el segundo : De la Missa ; recopilado de concilios y Sagrada Escritura, con un Tratado para confirmar los pobres cautibos de Berueria en la catholica fee ; y otro intitulado : Examen de falsos milagros. Todos prohibidos por no tener autor [Memoria, post 1626]
Valera, Cipriano de. Dos tratados, el primero es del Papa y de sv avtoridad, colegido de su vida y dotrina : El segvndo es de la missa : el uno y el otro recopilado de lo que los doctores y concilios antiguos, y la sagrada escritura ensenan. Iten[!], un enxambre de los falsos milagros con que Maria de la Visitacion, priora de la Anunciada de Lisboa enganó à muy muchos : y de como fue descubierta y condenada Segunda edicion, augmentada por el mismo autor. [London] : En casa de Arnoldo Hatfildo, Año de. 1588. [16], 488, [8] p. ; 8º
88. Eritii puteani de cometa. Ano 1618. Libri duo. Louani, 1619 [Memoria, post 1626]
Van De Putte, Eric. Erycii Puteani de Cometa anni MICCXVIII, novo mundi spectaculo libri duo. Paradoxologia. Coloniae : sumptibus C. Butgenii, 1619. 166 p. ; 12º
89. Andreas Uviletus Anglus, Contra huius temporis papistas. Prohibido [Memoria, post 1626]
Whitaker, William. Disputatio de sacra Scriptura ; contra huius temporis Papistas, in primis Robertum Bellarminum Iesuitam… et Thomam Stapletonum… Sex quaestionibus proposita. Herbornae Nassouiorum : Ex officina C. Corvini, 1590. [16], 44, 61-530, [10] p. ; 8º
90. Andreae Willeti, Controuersia 2da generales de Ecclesia. 8º. Oppenhemii, 1615
**[Índice, 1623]
Willet, Andrew. Controversia Secvnda De Ecclesia, ab Andrea Willeto Anglo : Contra hujus temporis Papistas, inprimis autem Robertum Bellarminum, breviter & succincte tractata / Nunc verò in Ecclesiae usum in Latinum sermonem conversa à Wolfgango Meyero… Oppenheimii : Hulsius ; Oppenheimii : Gallerus, 1614. 196 p. ; 8º
Index
Lieux d’impression
Allemagne [15]
Augsbourg 75
Cologne 59, 88
Francfort 1, 2, 44, 57, 84
Hanovre 23
Herborn 87
Marbourg 45
Munich 4
Oppenheim 90
Wittenberg 18, 50
Belgique [8]
Anvers 12, 13, 33, 47, 60
Bruxelles 46, 63, 71
Espagne [5]
Madrid 35
Medina del Campo 51, 62
Segorbe 79
Valladolid 69
France [12]
Lyon 7, 27, 28, 83
Paris 49, 58, 67, 74, 76, 80, 82, 85
Toulouse 27
Italie [5]
Florence 53, 55 ?
Rome 52
Venise 24, 64
Pays-Bas [9]
S.l. 3
Amsterdam 6, 8
Arnhem 31
Leyde 30, 32, 56, 65
Middelburg 78
Royaume uni [20]
Cambridge 36
Londres 11, 14, 15, 19, 20, 21, 22 ?, 31, 37, 38, 40, 41, 42, 54, 61, 66, 72, 73, 81, 87
Suisse [8]
Bâle 5, 9, 17, 34
Genève 10, 25, 68, 70
Fausses adresses [7]
Albiniopoli [i.e. Londres, n. 74]
Augusta [i.e. Londres, 72, 73] [i.e. Augsbourg, 75]
Oxford [i.e. Pays Bas 3]
Palerme [i.e. Londres 54]
Saint Vincent [i.e. Genève 70]
Sine loco 26
Imprimeurs
Anthoine, Hubert 63
Antonelli, Antonello (faux) 54 [i.e. Wolfe]
Bellère, Pierre 12
Biermann, Conrad 23
Bill, John 19, 20, 21, 39, 40, 41, 42, 48, 61, 81
Bill, John ? 22
Billaine, Pierre 82
Blado, Antonio, 52
Bosc, Pierre 27
Bouillerot, Joseph 80, 86
Bringer, J., viuda, imp 84
Burre, Walter 66
Butgenius, C. 88
Canto, Francisco del 62
Colijn, Michel 4
Corvin, Christoph 89
Cratander, Andreas 9
Crato, M. Johannes 18
Damián, Cosme, 69
Elzevier, Famille 56
Elzeviriana Officina 30
Faber, Baptista 75
Faber, Baptista (faux) 72, 73 [i.e. Griffin]
Field, Richard 11, 87 ?
Flora, Franciscus 15
Galler, Hieronymus 90
Giolito de’ Ferrari, Gabriele, 24
Giunta, Bernardo 53
Griffin, Edward 72, 73
Hamerste, 78
Hatfildus, Arnoldus (Field, Richard ?) 87
Hellen Jean vander 78
Hulsius, Levinus 90
Hutwelcker 45
Jackson, John 15
Jacob, Lorenzo 8
Johannes, le Preux 10
König, Ludwig 5
L’Anglier, Charles 76
Lancellotus, Johannes 1
Latomus, S., haeredes 2
Laundry, Claude 7
Legge, Cantrell 36
Lipsius, Rufus (faux) 74
Lutrzenkirchius, Guilielmus 59
Maire, Johann ? 56
Mapes, Walter (faux) 3
Marceau, Paul 70
Mercellius, Theodoricus 71
Mey, Felipe 79
Millis, Guillermo 51
Moretus, Jan 33, 47
Norton, John (faux), 38
Nortoniana Officina 19, 20, 41, 42
Nortoon, Bonham, 38, 42
Nutius, Martin 13
Oporinus, Joannes 34
Orlers, Jan Janszn, 65
Paets, Jan 32
Passe, Crispijn 21
Peperman, Jean Brussel 46
Perier, Christofle 49
Petit-Pas, Jean 58
Piespord, Theodoricus 71
Pinelli, Antonio 64
Plantiniana Officina 33, 47
Rhodius, Jonas 15
Richer, Jean 67
S.n. 25, 26, 37, 44, 50, 55, 60, 68, 77, 85
Sánchez, Luis 35
Schönwetter, Johan Theobald 43
Stansby, William 14
Swartz, Johann 4
Tampach, G. 2
Trechsel, Johannes 27, 28
Villaquirán, Juan 60
Veruliet, Daniel 12
Wechel, Andreas, Haeredes 57
Wolfe, John 54
Langues
Anglais : 36
Espagnol : 8, 11, 12 13, 62, 68, 69, 79, 87
Français : 6, 25, 38, 39, 16, 49, 58, 59, 63, 67, 70, 74, 85, 78, 80, 82, 86
Italien : 4, 21, 22, 24, 52, 52, 53, 54, 55
Latin : 1, 2, 3, 5, 7, 9, 10, 14, 15, 17, 18, 19, 20, 23, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 37, 27, 28, 29, 30, 32, 34, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 50, 56, 57, 60, 61, 64, 65, 66, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 81, 83, 84, 88, 89, 90
____________
1. L’électeur palatin Frédéric V, qui avait tenté de monter sur le trône de Bohême, en avait été chassé en 1620 par l’empereur Ferdinand II, avec l’appui des troupes espagnoles.
2. Bernard Bourdin, « Le serment de Jacques Ier d’Angleterre : souveraineté royale contre souveraineté pontificale », Études Épistémè, 24 (2013) (disponible en ligne).
3. Brennan C. Pursell, « James I, Gondomar and the Dissolution of the Parliament of 1621 », History, v. 85, 279 (2000), p. 428-445.
4. Madrid, Luis Sánchez, 1599.
5. Stephan Eussem, [Carta de Étienne Eussem al conde de Gondomar] Real Biblioteca, Madrid (ci-après RB) II/2134 (94) ; Manso Porto, Erudito, Mecenas y Bibliófilo, p. 342-343.
6. Le classement et le rangement, les commandes, la copie de manuscrits, les acquisitions, les prêts et les visites.
7. Índiçe y inventario de los libros que ay en la librería de Don Diego Sarmiento de Acuña, Conde de Gondomar, en su casa de Valladolid, hecho a último de abril de 1623 [2 v. (185 h. ; 197, h.) V. 1, h. 1 : Faltan de añadir aquí los libros y papeles que están en Madrid y Gondomar, que todos se han de traer y juntar en esta librería. Bibliogr. : Gregorio de Andrés, « La colección de manuscritos de Domingo Valentín Guerra, Obispo de Segovia, en la Biblioteca Nacional », Cuadernos para Investigación de la Literatura Hispánica, 12 (1990), p. 236, n. 35-36 ; Fernando Bartolomé Benito, Don Diego Sarmiento de Acuña, Conde de Gondomar : el Maquiavelo español, Gijón, 2005, p. 131 et 201 ; Martín Abad, Mss. Bibli. BN, p. 135-136, n. 279 ; Manuel Sánchez Mariana, Bibliófilos españoles : desde sus orígenes hasta los albores del siglo XX [Exposición], Madrid : Biblioteca Nacional, 1993, p. 182, n. 35 ; M. Serrano y Sanz, « Bernardo de Brihuega, historiador del s. XIII », Revista de Archivos, Bibliotecas y Museos, V (1901), p. 389 ; Id., « Libros manuscritos o de mano », Revista de Archivos, Bibliotecas y Museos, VIII (1903), p. 65-68, 222-228 et 295-300 ; P. Andrés Escapa et J. L. Rodríguez Montederramo, « Manuscritos y saberes en la librería del Conde de Gondomar », El libro antiguo español : coleccionismo y bibliotecas (siglos XV-XVIII), Salamanca, 1998, p. 13-81. BNE Mss/13593-Mss/13594.
8. Index librorum prohibitorum et expurgatorum, Madrid : Luis Sánchez, 1612.
9. Marcel Bataillon, « Livres prohibés dans la bibliothèque du comte de Gondomar », Beiträge zur französischen Aufklärung und zur spanischen Literatur, Berlin : Akademie-Verlag, 1971, p. 493-502.
10. Diego Sarmiento de Acuña, Conde de Gondomar. [Copia de carta de Diego Sarmiento de Acuña al cardenal Mellino en Roma]. (Londres, 7 févr. 1614). II/2168, f. 89v°-90v°, doc. 53.
11. María Luisa López-Vidriero Abelló, « Constantes zozobras censura y coleccionismo en los Tiempos del Quijote », Homenaje al profesor Klaus Wagner : geh hin und lerne, Sevilla, 2007, p. 259-310. Gondomar, Constanza de Acuña, condesa de. [Carta de Constanza de Acuña a Diego Sarmiento de Acuña], [S.l. (Toro), s.d. [1599]], Manso Porto, éd. 1996. Bibliogr. : Pablo Andrés Escapa, « Historia de unos papeles : el legado manuscrito de Guardiola en la librería de Gondomar », El Libro Antiguo Español, VI, Salamanca : Universidad & SEMYR, 2002, p. 18. RB II/ 2140 doc. 84. [Carta de Constanza de Acuña a Diego Sarmiento de Acuña]. ([Valladolid], 26 nov. [1608]). Bibliogr. : Manso 1996, p. 332 (doc. cit. 241) ; Tobío 1974, p. 153 (21) (doc. cit. 241). RB II/2126, doc. 242. En tant que corregidor à Toro, donc après 1597, don Diego lui-même rédigeait un rapport sur « les livres, les imprimés et les documents qui se trouvent dans mon bureau », soit un état de sa bibliothèque à son arrivée à Toro, en prévision d’un nouveau transfert de résidence qui le ramènerait à Valladolid, cette fois à la Casa del Sol : Memoria de los libros que yo don Diego Sarmiento de Acuña tengo. s. XVI (1598-1600). Bibliogr. : Michael y Ahijado 1996, p. 187, n. 8 ; Andrés y Rodríguez 1998, p. 13-81 ; Andrés y Rodríguez 2002, p. 15 n, 17 n, 19 n et 22. RB II/2222, f. 112r°-123v°.
12. Diego de Santana. [Carta de Diego de Santana al conde de Gondomar]. (Valladolid, 7 sept. 1619) ; (Valladolid, 28 sept. 1619). RB II/2115 doc. 185 et 192. Gondomar a rencontré l’Allemand Stephan Eussem à Londres et celui-ci l’a suivi en Espagne à la fin de sa première ambassade. En 1619, Eussem séjourne à la Casa del Sol et commence à organiser les documents de Gondomar, à recommander l’acquisition de livres publiés depuis le début de son ambassade à Londres et qui manquaient à la bibliothèque (Oyarbide, ouvr. cit., p. 120).
13. Índiçe y inventario de los libros que ay en la librería de Don Diego Sarmiento de Acuña, Conde de Gondomar, en su casa de Valladolid, hecho a último de abril de 1623. BN Mss/13593, 2° 180r. Gondomar, Diego Sarmiento de Acuña, conde de, [Copia de carta de Diego Sarmiento de Acuña al cardenal Melino]. (Londres, 15-V-1614). RB II/2168, doc. 121 « Libros prohibidos en la Casa del Sol (I-II) », Avisos.
14. A Remonstrance of the most gracious King Iames I. King of Great Britaine.
15. Vingt-sept ouvrages en latin sur un total de trente-sept dans l’Inventaire de 1623, et quarante-trois en latin sur un total de soixante-dix-sept dans le Mémoire inquisitorial de 1626.
16. Ian Michael, « How don Quixote came to Oxford : Te tow Bodleian copies of Don Quixote, Part I (Madrid, Juan de la Cuesta, 1605) », Culture and Society in Habsburg Spain, Studies presented to R. W. Truman, London : Tamesis, 2001, p. 95-120. Id., « John Bill, agente librero de sir Thomas Bodley, impresor real de Jacobo I y librero londinense del primer conde de Gondomar », Avisos [II], Ex Bibliotheca gondomariensi.
17. Diego Sarmiento de Acuña, conde de Gondomar. Carta al duque de Taurisano, Francisco Ruiz de Castro y Andrade. Londres, 20-XII-1613. RB II/2168 (34).
18. Pietas contra maledicos patrij nominis & religionis hostes, Londini, ex officina bibliopolarum [W. Stansby], 1621.
19. Felipe III, rey de España. Carta al conde de Gondomar. Valladolid, 8 août 1615. RB II/1850. Felipe III, rey de España. Carta al conde de Gondomar. San Lorenzo de El Escorial, 10 sept. 1616. RB II/2540. f75r.
20. Diego Sarmiento de Acuña, conde de Gondomar, Copia de la carta al cardenal Giovanni Garzia Millini. Londres, 7 févr. 1614. RB II/2168 (53). Idem, Copia de la carta al duque de Taurisano, Francisco Ruiz de Castro y Andrade. Londres, 10 avr. 1614. RB II/2168 (96). Héctor Pignatelli, duque de Monteleon. [Carta del duque de Monteleón al conde de Gondomar]. (París, 8 mai 1617). RB II/2124 (206).
21. Sur les rapports entre Gondomar et De Dominis, voir Noel Malcolm, De Dominis, 1560-1624 : Venetian, Anglican, Ecumenist, and Relapsed Heretic, London : Strickland and Scott, 1984.
22. Giovanni Garzia, Cardenal Millini, [Carta del cardenal Millino a Diego Sarmiento de Acuña], (Roma, 5 janv. 1616). RB II/2152 (72). [Carta del cardenal Millini a Diego Sarmiento de Acuña], (Roma, 12 nov. 1616). RB II/2152 (73). [Carta del cardenal Millino al Conde de Gondomar], (Roma, 17 nov. 1617). RB II/2161 (79). [Nuevas desde Roma enviadas por el cardenal de Borja al Conde de Gondomar], (Roma, 6 mai 1617). RB II/2161 (34). Thomas Preston (O.S.B.), [Carta de Tomaso Prestomo al conte di Gondomar], (S.l., 28 avr. 1622 [i. e. 8 mai 1622]). RB II/2209 (84). Iglesia Católica. Papa (1621-1623 : Gregorio XV), Breve, 1621-08-21, [Traslado de breve de Gregorio XV], (Roma, 21 août 1621). RB II/2209 (80).
23. Diego de la Fuente (O.P.), [Carta de Diego de la Fuente] A su magestad, en 20 de diziembre de 1618. RB II/551, f. 51 r°-52 v°.
24. Documentos inéditos para la historia de España, IV, 180-182 ; Real Biblioteca, P. N. (2014). Gondomar frente a las lenguas. Avisos. Noticias De La Real Biblioteca, 20 (73), 2-8. Fuente, Diego de la (O. P.), [Carta de Diego de la Fuente Al conde de Gondomar, en 18 de hebrero de 1619]. RB II/551, f. 89 v°-93 v°.
25. Dekker explique son échec dans la préface au lecteur de l’édition de 1607 : les acteurs furent médiocres, et il résume leur performance par la métaphore selon laquelle « les mauvais tailleurs ruinent les bons costumes ».
26. Avec sa comédie Christus Triumphans, « comoedia apocalyptica ». Foxe y développe une lecture actualisée de la Bible : le temps présent de la réécriture du texte biblique marque l’accomplissement des Temps derniers décrits dans l’Apocalypse, la comédie annonçant l’imminence du Jugement dernier et de la délivrance du peuple élu – le peuple réformé.
27. Londres, Thomas Purfoot, 1618. Diego de la Fuente (O. P.), Carta Al marqués de Buckingham, en 5 de octubre de 1619. RB II/551, f. 199 r° ; Idem, Carta al cardenal Mellino [Giovanni Garzia Millino], en 18 de octubre de 1619, RB II/551, f. 200 v°-201 v° ; f. 201 v°-202 r° ; f. 203 r°-204 r° ; f. 204 r°-v° ; f. 206 v°-208 v°.
28. Coranto(s) : pamphlet(s) ou gazette(s) imprimé(s) en Hollande ou en Angleterre à partir de 1620.
29. D. Bergeron. English Civic Pageantry, 1558-1640, London, 1971, p. 182.
30. Londres, 1613, 4°.