Book Title

Introduction

Françoise WAQUET

CNRS, Paris

En 1987, Gérard Genette lançait, dans Seuils, le mot « paratexte »1 pour désigner l’ensemble des productions verbales et graphiques qui entourent le texte et en conditionnent la réception : présentation éditoriale, nom d’auteur, titre, dédicace, épigraphe, préface, intertitres, notes, etc., mais aussi entretiens, débats, confidences et autres discours qui jouent au même effet. « Paratexte » recouvrait ici deux catégories spatialement distinctes : le péritexte, soit les éléments qui se trouvent dans l’espace même du volume, l’épitexte, soit tous les messages qui, originellement du moins, se situent à l’extérieur du livre. Cette distinction opérée par Genette n’a pas toujours résisté, et « paratexte » a tendu à s’imposer pour désigner tous ces discours et pratiques, où qu’ils soient.

Le mot a fait une fortune rapide, d’abord limitée au domaine de la théorie et de l’analyse littéraires dans lequel il était né. De nouveaux agendas de l’histoire du livre ont amené un intérêt supplémentaire pour le paratexte et une extension de son domaine au-delà des ouvrages littéraires stricto sensu. Les travaux d’histoire de la lecture, qu’ils considèrent l’inscription matérielle des textes ou l’horizon d’attente des lecteurs, qu’ils étudient des dispositifs ou des pratiques de lecture, qu’ils se placent du côté de celui qui compose le livre ou de celui qui le lit, ont été amenés à prendre en compte l’appareil matériel qui entoure le texte, à porter l’attention sur ces multiples signes qui font sens. On mesurera l’élargissement des intérêts en rappelant que Genette, après un large tour d’horizon, s’en tenait dans Seuils aux plus « littéraires » des éléments paratextuels, à commencer par la préface : les développements qu’il lui consacre représentent près du tiers de l’ouvrage.

Alors que Genette en restait résolument à une étude synchronique, à « un essai de tableau général, et non d’histoire du paratexte »2, la nécessité s’est rapidement fait sentir de procéder aussi à une approche historique. Les travaux de bibliographie matérielle ont apporté ici une contribution de premier ordre. Récemment, une impulsion décisive à l’exploration systématique du paratexte est venue d’historiens du livre italiens, et elle s’est traduite très concrètement en 2004 par l’organisation d’un colloque international3 et d’une exposition4, ainsi que par le lancement d’une revue annuelle, Paratesto. Un manuel a aussi été publié, qui présente, sous la forme commode du dictionnaire, les éléments qui entrent dans le paratexte : il en donne une définition plus ou moins longue et, à l’occasion, l’accompagne d’un bref historique5. La liste des entrées permet de mesurer l’extension de la notion de paratexte, qui a pleinement intégré bien des éléments que Genette avait à peine mentionnés parce qu’ils n’entraient pas directement dans son champ d’études, à commencer par ceux qui sautent aux yeux lorsque l’on feuillette un ouvrage scientifique : remerciements, illustrations, table, index.

Seuils a ouvert un vaste champ d’enquête dont, quelque trente ans plus tard, on mesure le formidable accroissement. L’ouvrage a été des plus stimulants et il reste, à bien des égards, une référence obligée. Cela ne veut pas dire que des éléments paratextuels n’aient pas attiré l’attention par le passé. Bien avant Genette, les historiens de la littérature se sont intéressés aux préfaces, et l’école de Göttingen a revendiqué sa priorité dans la recherche sur les dédicaces6. Depuis plus longtemps encore, des écrits techniques traitant de l’imprimerie ou de la science des livres ont fait place, entre autres, à la composition des textes, à l’élaboration des titres et à la confection des index et, plus encore, ont indiqué comment procéder au mieux afin d’obtenir et de produire les meilleurs effets7.

« L’histoire du paratexte », pour reprendre l’expression de Genette, ne saurait en rester au souci anecdotique de dater l’apparition, l’évolution ou la disparition de tel ou tel élément paratextuel. Elle porte à s’intéresser aux usages qui en ont été faits au fil du temps. Je m’en tiendrai ici à l’italique et aux remarques que fit Pierre Des Maizeaux (1673-1745), alors au début de sa carrière de journaliste et d’auteur dans la République des Lettres. Dans une Lettre écrite à l’auteur de ces Nouvelles, datée de 1701, il déplorait le manque d’une « histoire critique de mille petits riens que l’on a trouvez de perfectionner les belles lettres». Au rang de ces « petits riens », il y avait les guillemets et l’italique. Des Maizeaux commençait par rappeler le temps où ils n’existaient pas :

On demeura assez longtemps sans se servir de guillemets ou d’un caractère différent de celui du corps de l’ouvrage pour marquer les citations, les noms propres, etc. Tout y était d’abord uniforme.

Suivait le récit de l’invention de l’italique, de son succès, et de l’abus qui en dériva. Un usage excessif, mal maîtrisé, entraîna de fâcheuses conséquences pour le lecteur d’un point de vue tant physique qu’intellectuel.

On voulut imprimer [en italique] des livres entiers ; rien n’étant plus fatigant, ni plus choquant pour la vue. On ne le fait presque plus à l’heure qu’il est ; mais on s’en sert fort heureusement pour diversifier le reste de l’impression et la rendre plus agréable. Mais ce caractère a surtout lieu dans les citations, quoiqu’il n’y ait pas beaucoup de gens qui savent bien s’en servir dans cette rencontre. Il n’est effectivement pas rare de voir la plupart de ceux qui s’érigent en auteurs ne savoir pas distinguer leurs propres pensées de celles des personnes qu’ils citent. Car il vaut bien mieux leur attribuer cette ignorance que de croire qu’ils le font à dessein pour se faire honneur des productions d’autrui et pour empêcher qu’un lecteur ne reconnoisse du premier coup d’œil que tout leur prétendu ouvrage n’est qu’un tissu de plusieurs lambeaux tirez d’ailleurs, et cousus le moins mal qu’il a été possible.

Quoiqu’il en soit, cette uniformité de caractère incommode extrêmement un lecteur, et ceux qui sont obligez de lire les anciennes éditions savent ce qui leur en coûte. Mais aussi combien ce moyen de distinction n’a-t-il pas fait faire de bévues ? Combien n’a-t-on pas vu de savans prendre les termes d’une citation pour ceux de l’auteur même, et s’imaginer, au contraire, que la pensée d’un auteur était une citation ?8

Pour en rester aux usages de l’italique mais pour en venir au temps présent, « ce moyen de distinction » s’est trouvé utilisé dans des ouvrages savants, en dehors des emplois communs et répertoriés9. Jacques Derrida a choisi l’italique pour marquer dans l’imprimé la nature orale et première de parties d’un texte. Le long article qu’il publia dans les actes d’un séminaire qu’il avait organisé à Capri comporte deux sections d’origine et d’apparence diverses : la première, qui contient les « quelques suggestions » improvisées lors cette réunion, a été composée en italique ; la seconde, qui correspond à un texte écrit après coup, l’a été en romain. Le lecteur est averti, dès l’ouverture de l’article, du sens qu’il convient de donner au jeu des caractères10. Il doit, par contre, se reporter, à la fin du volume, à une Nota redazionale, s’il veut pleinement comprendre l’alternance des italiques et des romains du chapitre 5 de Il Dono nel mondo dell’utile (2008) d’Alfredo Salsano. Elle désigne deux états du texte : les paragraphes en italique reproduisent un article publié en 1991 ; ceux en romain désignent des considérations et des développements qui répondent à des réactions suscitées par l’article original11. L’emploi non usuel qu’un auteur fait des caractères pour produire un effet peut échouer en dépit des explications qu’il donne. Paul Virilio avait choisi de recourir, outre l’italique, à des majuscules pour rappeler, dans la publication qu’il donna de deux conférences, leur origine orale et pour souligner les moments forts de son propos. Le but fut manqué, du moins pour l’auteur du compte rendu du Monde qui taxa d’« artifices incongrus » les mots en majuscules et en italiques dont l’auteur avait parsemé son texte12.

« L’histoire du paratexte » porte encore à reconstruire non seulement les effets que les hommes du temps ont reconnus à des éléments paratextuels, mais surtout les modalités suivant lesquelles ils les ont appréciés, et ce à la lumière de grilles d’interprétation qui ne sont pas toujours les nôtres. Un exemple, emprunté au XVIIe siècle, le montre13. En 1685, Adrien Baillet, bibliothécaire et érudit, que l’on ne lit plus que pour sa Vie de Descartes, commençait à publier ses Jugemens des savans sur les principaux ouvrages des auteurs. Cette bibliographie critique universelle, qui s’arrêta avec la publication du tome IV, s’ouvrait sur un volume dit de préliminaires qui ne comptait pas moins de six cents pages. Baillet s’y employait à justifier son travail de critique. Pour cela, il montrait que le lecteur est orienté, fortement et décisivement, par des « préjugés » et des « circonstances étrangères », autant d’éléments paratextuels – c’est bien d’eux dont il s’agit – qui le « préoccupent » (suivant le sens que le mot avait alors). Ainsi, pour en rester à la taille du livre, il notait : « La fortune d’un livre est faite dès que sa grosseur nous passe l’imagination, et souvent il passe pour lu dès qu’on l’a vu ». A propos du nom de l’auteur, il remarquait : « il sert de préjugé pour son livre dont on fait tout d’un coup le jugement sur l’idée qu’on a déjà de sa personne ». Une même observation valait pour le titre des livres : « rien n’est plus ordinaire que de voir condamner ou approuver un livre sur un simple préjugé où son titre nous aura mis d’abord ». Format, nom d’auteur, titre étaient longuement décrits sur la base d’exemples nombreux empruntés aux disciplines les plus diverses, et leurs effets étaient démontés et analysés. Baillet procédait de même pour des éléments relevant du « paratexte factuel » : ce que l’on sait de l’auteur, de son origine, de son âge, de sa nationalité, de son état, de sa réputation, des titres qui sont les siens, etc., autant d’éléments constituant autant de « préjugés » qui produisent autant d’effets informant la lecture.

Pour en rester au titre, Baillet montrait, entre autres, les stratégies déployées par l’imprimeur-libraire et par l’auteur pour attirer le lecteur. Le titre, qui devrait être un juste contrat entre les parties, n’était parfois que du « plâtre peint et fardé pour tromper les lecteurs ». Cette citation traduit la nature morale des analyses que Baillet, en homme de son temps, faisait du fonctionnement du paratexte. Elles reposaient sur une conception pessimiste de l’homme – et Baillet citait Arnauld et Nicole –, un homme corrompu depuis la chute, qui n’a plus la plénitude du jugement et qui, en proie à la vanité et l’ignorance, juge témérairement, s’arrêtant aux apparences. Le lecteur pouvait d’autant moins ne pas se laisser prendre aux effets d’un titre, du nom d’un auteur, de la réputation du libraire, etc., qu’intervenait également ici une explication psycho-physiologique de l’imagination. Baillet faisait siennes les théories que Malebranche avait exposées dans le deuxième livre de la Recherche de la vérité : les traces cérébrales, la nature des fibres du cerveau et leur durcissement avec l’âge, la prédilection des esprits animaux à se couler dans les traces existantes – celles des idées familières – expliquaient l’impuissance de l’homme à juger sainement, à s’arracher à toute « préoccupation ».

Seuils mettait en évidence les effets, esthétiques, produits par le paratexte. L’élargissement de la notion et son extension à des œuvres non littéraires donne à voir d’autres effets ; elle montre la polysémie qui peut être celle d’éléments paratextuels. Je m’en tiendrai aux remerciements qui se trouvent dans les publications scientifiques14. Ils sont de plus en plus présents et occupent toujours une bonne place, une place qui se voit. Ils sont écrits avec soin et sont lus avec curiosité. Ils révèlent beaucoup de choses qui ne peuvent pas ne pas informer la lecture de celui qui lit l’article ou le livre : des orientations et des appartenances scientifiques, des communautés intellectuelles et amicales, des stratégies auctoriales et la mise en scène d’un moi singulier, l’atelier de l’ouvrage, des pratiques de recherche, la place que l’oral a dans la genèse des écrits, etc. Encore, convient-il ici, comme ailleurs, de ne pas considérer les remerciements isolément, mais, pour rester dans l’espace même du volume, de les saisir dans leur synergie avec la dédicace, la préface, le blurb15. Une autorité qui est remerciée pour l’aide qu’elle a apportée au cours du travail se trouve parfois être aussi l’auteur de la préface ou de l’une des présentations élogieuses figurant sur la quatrième de couverture. A s’en tenir aux jugements illustres et flatteurs qui figurent sur le blurb, on attend qu’ils produisent de l’effet, peut-être moins par leur contenu (le répertoire ne varie guère) que par leur présence comme signes de prestige et de distinction. Il arrive que cet effet ne soit pas celui qui était escompté et que l’éloge, par son excès, indispose le lecteur. Ainsi, l’auteur d’un compte rendu, réservé, paru dans le Times Literary Supplement relevait « l’appréciation ridiculement bouffie donnée par l’une des quarante-cinq personnes remerciées par l’auteur » ; cela ne faisait que s’ajouter aux soupçons déjà éveillés par un titre trompeur et confirmés par la composition de l’ouvrage fait de la juxtaposition de communications à des colloques, ainsi que par la légèreté de la documentation à l’appui d’une thèse ambitieuse16.

Un nouveau produit est apparu récemment : le livre électronique. Pour en rester à l’objet matériel (que l’on distingue du reader, le logiciel, l’application conçue pour donner au texte numérique un habillage), des éléments paratextuels entrent dans le contrat de lecture. Une étude faite sur ce pionnier que fut en France le Cybook (2000-2002) a montré que son poids, plus d’un kilo, était un obstacle à une lecture mobile. Par contre, sa forme et sa couleur « sobres et même relativement austères » étaient positivement appréciées dans l’acte de lire : « la couleur grise choisie pour le cadre permet de se concentrer sur l’écran »17. La matérialité du Kindle, lancé en 2007 et vendu par Amazon, jouerait au même effet. Il est de couleur blanche et d’une apparence minimaliste, comme il ressortirait expressément de remarques officielles sur son aspect externe : « Le caractère le plus élégant d’un livre matériel est qu’il disparaît quand on le lit. Plongé dans le monde et les idées de l’auteur, on ne remarque pas le collage, l’agrafage ou l’encre. Notre principal objectif dans le design a été de faire disparaître Kindle – à l’instar d’un livre matériel – afin qu’on soit perdu dans la lecture, et non dans la technologie »18. Or, le paratexte, non seulement n’a pas disparu – même minimaliste, il fait sens, comme le descriptif publicitaire le dit –, mais encore est revenu sous la forme traditionnelle de la couverture. A la rubrique « book covers » – et l’expression est en soi éloquente – l’acheteur a le choix entre un grand nombre de couvertures, de types différents, depuis une pochette jusqu’à un petit sac en passant par une housse fermée par une glissière et une sorte de reliure qui s’accroche au Kindle. L’offre est encore diversifiée par la multitude des matières (cuir, synthétique, néoprène) et des couleurs. Outre la protection qu’elles garantissent à l’objet et, en particulier, à l’écran qui conservera ainsi son intégrité permettant la meilleure lecture, ces couvertures sont un moyen de s’approprier un objet de série. La personnalisation peut être totale en en faisant un unicum paré, de surcroît, d’une valeur sentimentale. Un collègue américain m’a montré fièrement et amoureusement l’emboîtage qu’avait réalisé son épouse pour le Kindle qu’il avait acheté : l’étui comptait, semble-t-il, autant que le « livre », et je ne parle pas des textes qui, à part le New York Times, étaient tenus pour secondaires.

Revenons à Seuils. La quatrième de couverture (2e édition) se termine sur la phrase suivante : « Cette étude se veut donc une incitation à considérer de plus près ce qui si souvent règle en sous-mains nos lectures : Attention au paratexte ! »

Ce slogan avait, dans la conclusion de l’ouvrage, un sens quelque peu différent. Genette rappelait que le paratexte peut « déborder sa fonction et se constituer en écran, et dès lors (…) jouer sa partie au détriment de celle de son texte ».

D’où l’avertissement qui valait tant pour l’auteur que pour le lecteur : attention au paratexte ! Et de poursuivre : rien ne serait plus fâcheux que de « substituer à certaine idole du Texte clos (…) un nouveau fétiche, encore plus vain, qui serait celui du paratexte. Le paratexte n’est qu’un auxiliaire, qu’un accessoire du texte »19.

C’est au carrefour de cette incitation et de cet avertissement que se situent les articles réunis dans ce dossier. Portant sur une grande diversité de disciplines et de produits, ils ont bien prêté attention au paratexte, y compris à des éléments peu considérés, par exemple le privilège de librairie ou encore la légende des images, ainsi qu’aux processus de construction et de fabrication mis en œuvre par l’éditeur ou l’auteur que ce soit pour une page de titre, une image, un index, une collection, voire toute la production d’une maison d’édition. Cette attention ne s’est pas épuisée dans la description de curiosa qui en viendraient à éclipser le texte. Les analyses donnent à voir les relations multiples et non-univoques qu’entretient le paratexte avec le texte, un paratexte au service du texte : qu’il en proclame le statut, qu’il en facilite, éclaire, oriente la lecture, qu’il forme le lecteur destiné à le lire, quand ce n’est pas le lecteur qui tout au long de la lecture du texte construit son propre paratexte. Au fil de ce dossier, texte et paratexte en viennent à poser une question de fond. On voit effleurer, çà et là, le caractère labile de ces deux catégories qui ne résistent pas toujours aux découpages académiques établis sur la base prédominante des seules œuvres littéraires. Ainsi, les articles que leurs auteurs ont bien voulu confier à Histoire et civilisation du livre en appellent d’autres.

____________

1 Le mot paratexte est déjà employé dans Palimpsestes, Paris, Éditions du Seuil, 1981, p. 9. L’édition de Seuils qui est citée dans cet article est celle publiée dans la collection « Points. Essais » (Paris, Édition du Seuil, 2002).

2 Gérard Genette, Seuils, ouvr. cité, p. 19.

3 I Dintorni del testo. Approcci alle periferie del testo, Roma-Bologna, 15-19 novembre 2004, éd. Marco Santoro et Maria Gioia Tavoni, Roma, Edizioni dell’Ateneo, 2005, 2 vol.

4 Cette exposition, qui a eu lieu à Bologne en novembre-décembre 2004, était accompagnée d’un catalogue richement illustré : Sulle trace del paratesto, dir. Biancastella Antonino, Marco Santoro et Maria Gioia Tavoni, Bologna, Bononia University Press, 2004.

5 Il Paratesto, dir. Cristina Demaria et Riccardo Fedriga, Milano, Edizioni Sylvestre Bonnard, 2001.

6 Harald Fricke et Deborah Wetterwald, « Dédicaces et paratexte : l’école de Göttingen. Rapport de recherche », dans Margini, 2, 2008 (consulté en ligne le 18 novembre 2009 : www.margini.unibas. che/web/rivista/numero_2/saggi.articolo5).

7 Voir l’article de Maria Gioia Tavoni, « Avant Genette fra trattati e “curiosità” » publié dans le catalogue de l’exposition de Bologne, ouvr. cité, pp. 11-18.

8 Nouvelles de la République des Lettres, août 1701, pp. 151-155 (pour les pages citées).

9 Alain Nave, « Italique », dans Dictionnaire encyclopédique du livre, dir. Pascal Fouché et al., Paris, Éditions du Cercle de la librairie, 2005, t. II, p. 614.

10 Jacques Derrida, « Foi et savoir. Les deux sources de la “religion” aux limites de la simple raison », dans La Religion. Séminaire de Capri, dir. Jacques Derrida et Gianni Vatimo, Paris, Éditions du Seuil, 1996, pp. 11-12.

11 Alfredo Salsano, Il Dono nel mondo dell’utile, Torino, Bollati Boringhieri, 2008, p. 128.

12 Paul Virilio, La Procédure silence, Paris, Galilée, 2000 ; compte rendu dans Le Monde du 6 octobre 2000.

13 Je renvoie à mon article « Pour une éthique de la réception. Le Des Jugemens des livres en général d’Adrien Baillet (1685) », dans XVIIe siècle, 40, n° 159, avril-juin 1988, pp. 157-174.

14 Je renvoie à mon article « Acknowledgments : Instructions for Use », dans Modern Intellectual History, 2, n° 3, novembre 2005, pp. 361-385.

15 La traduction française « notice de présentation » ne rend pas compte de ces appréciations élogieuses qui se lisent sur la quatrième de couverture. Voir, pour une étude d’ordre linguistique sur la quatrième de couverture : Patricia von Münchow, « L’appréciation dans les quatrièmes de couverture », dans Les Carnets du CEDISCOR, 3, 1995, pp. 95-115.

16 Graham Robb, « Adulterers All », dans TLS, 28 novembre 2003, p. 9.

17 Christine Bonnaud, et al., Livres électroniques : texte, paratexte et contrat de lecture, Villeurbanne, Enssib, Mémoire de recherche pour le diplôme de conservateur de bibliothèque, juin 2001 (en ligne), annexe, p. XXXVII.

18 www.amazon.com à la rubrique « Kindle Features. Enhanced Reading » (derrnière consultation : 27 novembre 2009).

19 Gérard Genette, Seuils, ouvr. cité, p. 413.