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NOUVEAUTÉS ESPAGNOLES SUR LE SIÈCLE D’OR

Gérard MORISSE

Entre la Renaissance italienne et le règne de Louis XIV, la période est largement espagnole. La péninsule vit alors son « Siècle d’Or », politique, militaire, économique, religieux, artistique et littéraire. La production livresque intérieure était insuffisante pour satisfaire la demande, et ce fut pour les libraires étrangers une ère de grande prospérité. Une époque aussi riche du point de vue culturel constitue un champ d’investigation aux limites inépuisables pour les historiens du livre d’au-delà des Pyrénées. Leur production est si variée qu’il est difficile de l’approcher dans son intégralité. Les notes ci-dessous concernent surtout des ouvrages que nous avons plus particulièrement appréciés dans le cadre de nos recherches sur l’histoire du livre du XVIe siècle21.

Années 2001-2003

– Andrea Alciato, Los Emblemas de Alciato traducidos en rimas españolas. Lion, 1549, edición Rafael Zafra, [Barcelona ?], José J. de Olañeta Editor y Universitat de les Illes Balears, 2003, 54-256 p., 8°, ill. ISBN 84-9716-152-1

Vraisemblablement sur les instances du célèbre libraire lyonnais Guillaume Rouillé, Bernardino Daza Pinciano traduisit en castillan les Emblèmes d’Alciat, que Rouillé publia en 1549. Ce dernier annonce dans l’épître au lecteur qu’ayant pris conscience du besoin de livres des Espagnols, il va désormais leur en faire parvenir ; ce qu’il fera jusqu’à sa mort. Le présent ouvrage, après une intéressante introduction par Rafael Zafra (pp. 5-54), présente le fac-similé de cette seule édition parue alors dans cette langue.

– Vicente Bécares Botas, Avance para una guía del mundo del libro salmantino del siglo XVI, Zamora, [chez l’auteur], 2002, 147 p., 8°, ill. ISBN 84-86407-87-7

L’auteur a rassemblé dans cet opuscule les références d’un ensemble de documents notariés conservés aux archives de Salamanque et concernant près de cinq cents libraires, imprimeurs et relieurs, castillans mais également français, ayant travaillé à Salamanque au cours du XVIe siècle. Voici un instrument de travail précieux pour les recherches sur le commerce du livre.

– Vicente Bécares Botas, La Compañía de libreros de Salamanca (1530-1534), Salamanca, Semyr, 2003 (Voir la section « Comptes rendus »).

Biblioteca histórica municipal de Madrid, Catálogo de incunables y obras impresas del siglo XVI, Madrid, Ayuntamiento, 2002, XXXIII-578 p., in-4°, ill., rel. ISBN 84-7912-543-4

D’abord destinée à recueillir la documentation relative à l’histoire de Madrid, cette institution est devenue, au hasard des enrichissements successifs, une bibliothèque patrimoniale classique riche et pourtant peu connue des chercheurs internationaux. La publication du catalogue de son fonds des XVe (quatorze titres) et XVIe siècles (cinq cent quinze titres) ne peut que rendre des services. Les qualités de ce catalogue sont identiques à celles dont nous faisons mention ci-après au sujet du Séminaire d’Orihuela. La méthodologie espagnole n’a rien à envier à celle des catalogueurs des autres pays ; les résultats en sont même souvent meilleurs. Les index occupent près de cent pages, et ils sont suivis de plus de cinquante planches en couleur reproduisant en général des pages de titre confirmant la diversité des lieux d’origine des livres conservés. Le texte est aéré, la typographie d’une très grande lisibilité, éléments toujours appréciables pour un catalogue.

– Pedro Cátedra, Imprenta y lecturas en la Baeza del siglo XVI, Salamanca, Seminario de estudios medievales y renacentistas / Semyr, 2001, 377 p., ill. ISBN 84-920305-9-3

Baeza est une ville de la province de Jaén, en Andalousie, dont l’expansion ne date que du XVIe siècle. L’imprimerie n’y fut d’ailleurs introduite qu’en 1550, et sa production fut limitée (une quarantaine d’éditions sur un demi-siècle). Néanmoins, cette faible activité a donné lieu à une volumineuse étude, exemple de ce à quoi peut mener l’amour d’une cité joint à un travail acharné. La description bibliographique de chaque ouvrage est menée de main de maître et, en dehors de l’empreinte, elle comporte tous les éléments nécessaires, y compris l’analyse précise du contenu. Notons un élément original : il a également été procédé au relevé des documents (lettres de pouvoir, de location, d’obligation ou de vente) pré-imprimés trouvés dans les archives municipales. En refermant cet ouvrage, on a le sentiment de tout savoir sur l’activité des imprimeurs d’une cité au XVIe siècle et sur la vie culturelle qu’elle sous-entendait. Le rapport entre la faiblesse de la production et le nombre de pages du volume permet à lui seul d’apprécier l’intensité du travail effectué par l’auteur, chercheur respecté des historiens du livre, professeur à l’Université de Salamanque et courageux directeur du Semyr.

– Pedro M. Cátedra, Invención, difusión y recepción de la literatura popular impresa (Siglo XVI), Mérida, Junta de Extremadura, 2002. ISBN 84-7671-654-0

Cet ouvrage, qui a obtenu un prix de bibliographie (Premio Bartolomé José Gallardo), étudie de manière innovante le phénomène de la littérature populaire. Non seulement il révèle l’existence de documents très importants, mais il dégage les mécanismes intrinsèques de ce genre littéraire, survivance des manifestations traditionnelles de la poésie narrative du Moyen Âge, mais aussi aux origines du journalisme moderne.

– Pedro M. Cátedra, Nobleza y lectura en tiempos de Felipe II. La biblioteca de don Alonso Osorio, marqués de Astorga, Valladolid, Junta de Castilla y León, 2002, 646 p., 4°, ill., rel. ISBN 84-9718-103-4

Heureux pays que celui capable de publier un ouvrage de cette importance, dans une typographie et une présentation remarquables, à un prix accessible, et cela pour la simple présentation du contenu d’une bibliothèque du XVIe siècle ! Au long des deux cent quarante premières pages, l’auteur, travailleur infatigable, présente le propriétaire, septième marquis d’Astorga, la formation, la disposition et le contenu de sa bibliothèque. La suite de l’ouvrage comporte deux inventaires commentés, l’un de 1573 (sept cent sept titres), l’autre de 1593 (mille deux cent trois titres), suite au décès du marquis. Neuf documents relatifs à la vie de don Alonso Osorio et à ses livres, une abondante bibliographie, un index des localisations actuelles des ouvrages et un index onomastique complètent ce volume qui est un modèle du genre.

Historia de la edición y de la lectura en España (1472-1914), Madrid, Fundación Germán Sánchez Ruipérez, 2003 (Voir la section « Comptes rendus »).

El Libro antiguo español, VI. De libros, librerías, imprentas y lectores, dir. Pedro M. Cátedra y María Luisa López-Vidriero, éd. Pablo Andrés Escapa, Salamanca, Universidad de Salamanca, Seminario de estudios medievales y renacentistas / Semyr, 2002, 537 p., 8°, ill., rel. ISBN 84-7800-801-2

Cette sixième livraison de El Libro Antiguo Español comprend vingt et une contributions relatives à l’histoire du livre et de la lecture. Ne pouvant tous les citer, nous nous limiterons aux intervenants non espagnols : Edoardo Barbieri (la notion d’exemplaire en Italie), Jean-François Botrel (les collectionneurs en Espagne au XIXe siècle), Jean-François Gilmont (la propagande protestante de Genève vers l’Espagne au XVIe siècle), Clive Griffin (travailleurs hérétiques dans les imprimeries espagnoles du XVIe siècle), Lotte Hellinga (la base HPB), Kristian Jensen et Barry Taylor (incunables espagnols à la British Library), Maria Cristina Misiti (Camillo Leone dans sa bibliothèque), Gérard Morisse (Blas de Robles, premier éditeur de Cervantes), Klaus Wagner (les Flamands et le commerce du livre en Espagne au XVIe siècle).

– María Luisa López-Vidriero, Speculum principum. Nuevas lecturas curriculares, nuevos usos de la Librería del Príncipe en el Setecientos, Salamanca, Instituto de Historia del Libro y de la Lectura, 2002, 620 p. ISBN 84-9742-028-4

Le thème de cet ouvrage concerne certes une époque postérieure au Siècle d’Or. Mais tant son sujet, l’éducation des princes, que la position privilégiée de l’auteur pour la découverte des sources, étant à la tête de la Bibliothèque du Palais Royal de Madrid, nous ont persuadé de la nécessité de faire connaître cet imposant travail. Il y est étudié la vie des précepteurs, les différents modèles pédagogiques des jésuites à l’encyclopédisme, les projets d’éducation, et le contenu de l’une des grandes bibliothèques princières au XVIIIe siècle.

– Carlos Alberto González Sánchez, Natalia Maillard Álvarez, Orbe tipográfico. El mercado del libro en la Sevilla de la segunda mitad del siglo XVI, Gijón, Ediciones Trea, 2003, 223 p., 8°. ISBN 84-9704-072-4

– Ricardo Luengo Pacheco, Libros y lectores en Plasencia (siglos XVI-XVIIII), Cáceres, Universidad de Extremadura, 2002, 377 p., 8°. ISBN 84-7723-496-5

– María José Osorio Pérez, María Amparo Moreno Trujillo, Juan María de la Obra Sierra, Trastiendas de la cultura : librerías y libreros en la Granada del siglo XVI, Granada, Universidad, 2001, 598 p., 8°. ISBN 84-338-2729-4

Ces trois ouvrages, chargés de détails précieux, sont les fruits d’une méthode utilisée dans les universités espagnoles depuis quelques années, consistant à dresser l’histoire du livre et celle de la lecture par la recherche dans les archives notariales des inventaires contenant des livres. Grâce à ces dépouillements, il est en effet aisément possible de déceler quels étaient les auteurs et les titres les plus recherchés dans l’Espagne du XVIe siècle, les catégories sociales possédant des ouvrages et l’importance relative des collections de chacune d’elles, le contenu thématique des bibliothèques, globalement mais aussi en fonction du sexe ou de l’activité professionnelle du détenteur, etc. Si les tentatives de retrouver le lieu d’origine des ouvrages en fonction de leur titre sont en général vouées à l’échec, les réponses aux autres questions sont par contre précieuses pour l’approche de l’histoire sociale de la lecture. Par ailleurs, les investigations réalisées parallèlement par leurs auteurs sur les libraires et l’activité des divers métiers du monde du livre dans chacune des villes concernées, le plus souvent illustrées de documents reproduits en annexe de leurs études et en général inédits, sont peut-être encore plus utiles car elles enrichissent notablement nos connaissances sur l’histoire du commerce international du livre à la Renaissance.

– María Marsá, La imprenta en los Siglos de Oro (1520-1700), Madrid, Ediciones del Laberinto, 2001, 8°, 222 p., ill. ISBN (éd 2003) : 84-8483-013-6

Nous ne dirons que peu de choses concernant ce petit livre à caractère avant tout didactique mais contenant une foule de précisions nécessaires, si ce n’est qu’il est, selon nous du moins, la plus pratique introduction à l’histoire du livre en Espagne durant cette période actuellement sur le marché, et qu’il constitue par conséquent le premier outil que nous conseillerions à quiconque souhaiterait valablement s’informer en ce domaine.

– Verónica Mateo Ripoll, El clero y los libros. Catálogo de la biblioteca del Seminario de San Miguel de Orihuela (siglos XV-XVI), Alicante, Instituto Alicantino de Cultura, 2002, 285 p., 4°, ill. ISBN 84-7784-871-8

Les trésors ne sont pas toujours conservés dans les grandes villes. Orihuela, dans la province d’Alicante, est relativement modeste. Pourtant les seiziémistes qui y séjourneraient auraient de quoi meubler leurs journées. En effet, la Bibliothèque publique de la ville est très riche en livres de la Renaissance, et celle du Séminaire n’a guère à lui envier, comme le montre son catalogue récemment paru, fort bien fait. La description de chaque ouvrage est très fouillée, avec une recherche poussée des références, un relevé des errata de pagination, etc. Puis une seconde partie, pp. 143-223, présente une analyse du contexte du commerce du livre à cette époque, et du contenu de ce fonds, agrémentée de graphiques et d’une abondante illustration.

La répartition des lieux d’impression des ouvrages présente une particularité : si Lyon vient très nettement en tête, ici encore, viennent ensuite Anvers, puis Venise, et, loin derrière Paris et Salamanque. La position d’Anvers est meilleure qu’elle ne l’est en général en Espagne : la production de Plantin était surtout religieuse, or nous sommes dans un séminaire, et la majorité des livres de la bibliothèque datent de la période d’activité de la firme plantinienne. Comme dans la plupart des catalogues espagnols les index sont pratiques : auteurs (principaux et secondaires), titres (bien utiles pour l’étude des inventaires anciens), illustrateurs, éditions classées par lieu d’impression et par éditeur, et enfin index onomastique des imprimeurs, éditeurs et libraires cités. Bref, un ouvrage dont on est bien aise de disposer.

– Rosa Navarro Durán, « Lazarillo de Tormes », de Alfonso de Valdés (c. 1530), Salamanca, Seminario de estudios medievales y renacentistas / Semyr, 2002, 79 p. ISBN 84-932346-5-6

La date normalement acceptée comme plausible pour la première édition de ce chef-d’œuvre de la littérature picaresque est celle de 1552 ou 1553 ; son auteur demeure inconnu. La surprenante et polémique conclusion de cette monographie venant d’une spécialiste d’Alfonso de Valdés, qui a remarqué un certain nombre de relations littéraires avec son œuvre, fait de la démonstration, pleine de finesse et d’ingéniosité, une thèse digne de réflexion.

– Manuel Peña Díaz, Pedro Ruiz Pérez, Julián Solana Pujalte, coord., La Cultura del libro en la edad moderna : Andalucía y América, Córdoba, Universidad, 2001, X-297 p., 8°, ill. ISBN 84-7801-593-0

Treize contributions d’historiens de renom constituent ce recueil sur l’histoire du livre en Andalousie et en Amérique latine principalement aux XVIe et XVIIe siècles. Chaque texte aurait mérité une analyse si le livre n’avait été déjà un peu ancien. Parmi les contributions susceptibles de retenir l’attention d’un plus grand nombre, citons : R. Chartier, le manuscrit à l’époque de l’imprimé ; V. Infantes, les genres éditoriaux ; F. Lopez, la production imprimée andalouse au XVIIIe siècle ; K. Wagner, la bibliothèque du professeur de cosmographie Jeronimo de Chaves (1574) ; C. A. Gonzalez Sanchez, les livres emportés en Amérique au XVIe siècle ; P. J. Rueda Ramirez, le contrôle inquisitorial de ces livres au XVIIe siècle, etc.

– Helena Rausell Guillot, Letras y fe. Erasmo en la Valencia del Renacimiento, Valencia, Institució Alfons el Magnànim – Diputació de València, 2001, 211 p., 8°. ISBN 84-7822-342-8

L’influence d’Érasme atteignit, comme partout en Europe, la cité et le royaume de Valence, où religieux, courtisans, traducteurs, libraires, précepteurs et professeurs d’université ont lu, cité, enseigné, traduit et édité ses œuvres, adoptant ses idées et revendiquant, malgré les risques, le nom de l’érudit de Rotterdam. En dépit de la multiplicité des études sur Érasme et l’Espagne, l’érasmisme à Valence était demeuré pratiquement inconnu. Ce petit ouvrage bien fait tend à y remédier. La première partie se penche sur la réception d’Érasme, la seconde, sur les traces de sa pensée dans les textes valenciens de l’époque.

– Juan Signes Codoñer, Carmen Codoñer Merino, Arantxa Domingo Malvadi, Biblioteca y epistolario de Hernán Núñez de Guzmán (El Pinciano). Una aproximación al humanismo español del siglo XVI, Madrid, Consejo superior de investigaciones científicas, 2001, XX-558 p., 8°, ill. ISBN 84-00-07921-3

Ce travail érudit et minutieux nous fait à la fois comprendre la personnalité d’un grand humaniste et pénétrer dans le monde du livre espagnol du XVIe siècle. Il est construit en trois volets : la reconstitution de la bibliothèque (manuscrits et livres imprimés) de ce personnage décédé en 1553, l’étude des annotations qu’il porta en marge de ses volumes, et l’édition de sa correspondance, laquelle comporte des précisions intéressantes sur le commerce du livre à cette époque depuis Medina del Campo, tout cela accompagné d’un prodigieux appareil scientifique. Le livre ne se lit certes pas comme un roman, ce n’est pas non plus une fresque sur l’humanisme espagnol, mais un instrument de travail hautement sécurisé, indispensable à quiconque s’intéresse à la vie intellectuelle dans l’Europe d’alors.

Janvier-mai 2004

– Juan Caramuel, Syntagma de arte typographica, ed., traducción y glosa Pablo Andrés Escapa, Salamanca, Instituto de Historia del Libro y de la Lectura, 2004, 240 p.

Le Syntagma de Juan Caramuel y Lobkowitz (1606-1682), paru à Lyon en 1664 en annexe d’une de ses œuvres de théologie morale, est l’un des rares ouvrages de cette époque traitant du fonctionnement technique d’une imprimerie. La présente édition de Pablo Andrés est un développement de la présentation de ce précieux document qu’il avait proposée en appendice du très intéressant Imprenta y crítica textual en el Siglo de Oro, dir. Francisco Rico22, dont il nous est agréable de rappeler la parution.

– Pedro M. Cátedra & Anastasio Rojo, Bibliotecas y lecturas de mujeres. Siglo XVI, Salamanca, Instituto de Historia del Libro y de la Lectura, 2004, 461 p.

Le contenu du livre de ces deux historiens bien connus est le suivant : espace et acteurs (pp. 15-38), lecture de femmes (pp. 39-67), bibliothèques et livres de femmes (pp. 69-108), lectures de femmes (pp. 109-182), le lieu ou l’ordre des livres (pp. 183-211), inventaires, 1529-1599 (pp. 215-402) ; puis viennent la bibliographie et les index (onomastique et œuvres anonymes).

Juan Párix, primer impresor en España, Segovia, Fundación Instituto Castellano y Leonés de la lengua, 2004, 303 p., 4°. ISBN 84-933453-7-7

Juan Parix, premier imprimeur venu en Espagne, s’installa à Ségovie en 1472 ; il y publiera huit ouvrages. Ce livre est à la fois le catalogue d’une exposition consacrée à ce pionnier et l’occasion de se pencher sur les modalités et les conséquences de l’irruption de l’imprimerie dans la péninsule.

– José Manuel Prieto Bernabé, Lectura y lectores : la cultura del impreso en el Madrid del Siglo de Oro (1550-1650), Mérida, Junta de Extremadura, 2004, in-8°. ISBN 84-767175-4-7

Cet ouvrage, qui s’appuie largement sur l’étude des archives notariales, est la suite logique des recherches bibliographiques qui ont permis ces dernières années de dresser enfin la liste des publications parues à Madrid durant la période concernée.

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21 Se procurer un livre spécialisé publié en Espagne revêt souvent, même sur place, des allures de parcours du combattant. Aussi, les éditeurs de la Péninsule eux-mêmes recommandent-ils de s’adresser à la librairie Marcial Pons, Plaza del Conde del Valle de Suchil, 8 (E 28015 Madrid) (Tél. : 00.34.91.448.47.97. Fax : 00.34.91.593.13.29.

http://base.marcialpons.es et humanidades@marcialpons.es).

22 Valladolid, Université, 2000 [ISBN 84-8448-099-21].