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La bibliothèque de l’Académie royale d’architecture (1671-1793)

Béatrice DELESTRE

Bibliothèque de l’Institut de France

NdA : Cet article complète une exposition présentée à la bibliothèque de l’Institut de France du 18 avril au 21 juillet 2017, dont nous avons assuré le commissariat avec la collaboration d’Olivier Thomas et Yoann Brault : L’empreinte d’une institution : l’Académie royale d’architecture à l’aune de sa bibliothèque (1671-1793).

« J’ignore où est située la bibliothèque de l’académie d’architecture, quels sont les livres en sa possession, qui en est chargé, n’y ayant dans mes bureaux nuls renseignements sur ces trois articles, procurés [sic] les moi incessamment… » : ces mots ne seraient pas surprenants s’ils n’avaient été écrits par le surintendant des Bâtiments du Roi, le marquis de Marigny, en 1763, près d’un siècle après la création de l’académie royale1. Comme Jacques-François Blondel alors, à qui étaient destinés ces propos, nous avons repris cette injonction à notre compte. Si l’académie proposait aussi à ses élèves dessins, modèles et maquettes, et conservait de nombreux mémoires et brochures, l’objet de notre étude se limite aux livres proprement dits, imprimés et manuscrits.

La bibliothèque de l’académie a été évoquée à l’occasion de la publication des procès-verbaux2, ou d’études consacrées à l’académie en général3, à ses locaux4, à son école5, ou encore à l’un de ses membres6. Selon Jean Tremblot de La Croix, les livres de l’académie devaient être pour l’essentiel conservés à la bibliothèque de l’Institut de France, reconnaissables à leur fer de reliure, bien qu’éparpillés dans les collections7. Wolfgang Schöller concluait par une assertion similaire, affirmant que ce qui était resté de manuscrits et d’imprimés dans les salles de l’ancienne académie avait été repris, à une exception près, le 12 frimaire an v (2 décembre 1796), conformément à une directive du ministère de l’Intérieur, par le bibliothécaire de l’Institut national, Saugrain8. Un pointage effectué en 2012 a pourtant montré suffisamment de lacunes pour justifier une investigation plus approfondie.

Notre objet est de rassembler les informations sur l’histoire de cette bibliothèque et surtout, après avoir expliqué son devenir lors de la suppression des académies en 1793, d’en fournir le catalogue en précisant la localisation des exemplaires retrouvés9. En effet, si le contenu de la bibliothèque de l’Académie royale d’architecture était connu par différentes sources, aucun auteur ne s’était attaché à mettre en lumière le partage des livres effectué au lendemain de la Révolution, ni à vérifier leur localisation actuelle, exercice rendu possible par l’inventaire de 179610.

RAISON D’ÊTRE ET COMPOSITION DE LA BIBLIOTHÈQUE11

Pour éclairer les « choix » qui auraient pu présider à la constitution de la bibliothèque, rappelons brièvement les missions de l’académie énoncées par François Blondel, son premier directeur et professeur, lors de la séance inaugurale du 31 décembre 1671 : la définition du « bon goût », par l’étude des Anciens et des auteurs de la Renaissance ; le conseil des projets de construction et de rénovation, notamment auprès de la surintendance des Bâtiments ; l’enseignement.

La Renaissance italienne

Comme en témoignent les registres des procès-verbaux, la principale occupation des académiciens « consista à lire les écrivains qui faisaient autorité en architecture, à les commenter, à les discuter12 ». La question des ordres occupa la toute première place dans leurs conférences. Après Vitruve, la priorité fut donnée à Palladio, Scamozzi, puis Vignole, Serlio et Alberti. Chaque traité a été examiné pendant l’équivalent d’une à deux années, et a pu être étudié à différentes reprises au cours de l’existence de l’académie. Cela s’est fait en partie grâce aux exemplaires de la bibliothèque pour Palladio, Scamozzi et Vignole13, mais il a fallu parfois recourir aux exemplaires personnels des académiciens ou professeurs, notamment pour Serlio ou Alberti14.

Les architectes français modernes

Parmi les auteurs et architectes français de référence, figuraient en bonne place Philibert Delorme, Jacques Androuet du Cerceau, Jean Bullant, mais aussi Roland Fréart de Chambray. L’examen des œuvres des trois premiers n’a pu d’emblée se faire sur les exemplaires de l’académie, inexistants dans la bibliothèque à la fin du xviie siècle. En revanche, le Parallèle de Fréart de Chambray était bien présent en 169215.

Les œuvres d’architectes contemporains et les sujets d’étude au xviiie siècle

L’académie était une institution ancrée dans son temps. Au cours des séances, examiner les « modèles » de monuments, projets ou réalisés, était important. Citons les Divers morceaux d’architecture de Gabriel-Martin Dumont, les planches de Philippe de La Guépière concernant le château de Stuttgart, ou encore les projets de Marie-Joseph Peyre16. Par ailleurs, l’étude de l’antique ne s’est pas limitée aux monuments romains. Gabriel-Martin Dumont et Jacques-Germain Soufflot se sont rendus à Paestum en 1750. Julien-David Le Roy étudia les monuments de Grèce et en particulier d’Athènes, et offrit sa publication à l’académie en 175817. La ré-évaluation de l’apport des Grecs à l’architecture, notamment par l’archéologie, science à laquelle ont contribué certains académiciens, a bouleversé les certitudes qui avaient animé tant de discussions depuis 167218.

Quelques livres d’ornementation ou de grands décors, tel celui de la galerie des Carrache au palais Farnèse, ont fait partie de la collection de l’académie19. Signalons également les recueils de gravures de Jean Le Pautre, et deux livres de fête20. Témoins frappants de l’évolution du goût dans la seconde moitié du xviiie siècle, les œuvres de Piranèse semblent bien représentées, pourtant Jacques-François Blondel souhaitait en augmenter l’ensemble21.

Publications et travaux ordonnés par le pouvoir

Certains traités ont été commandés par le pouvoir royal22 ; mais peu d’entre eux ont rejoint les rayonnages de l’académie, comme le traité Des cinq ordres d’architecture de Vincent Scamozzi, de Charles d’Aviler (Paris, Jean-Baptiste Coignard, 1673), ou celui Des principes de l’architecture, de la sculpture, de la peinture d’André Félibien, publié pour la première fois en 1676. Attardons-nous sur Antoine Desgodets et Claude Perrault. Desgodets, devenu académicien en 1694, s’était rendu à Rome vers 1676 en compagnie de Charles d’Aviler et du numismate Jean Foy-Vaillant, afin de réaliser des relevés précis des monuments antiques. Le Recœuil des estudes d’architecturesà Romedans les années 1676 et 1677 dévoile ainsi quarante-huit monuments23. Dessinés au trait, sans artifice, ces relevés sont des mises au net en vue d’une présentation à l’académie, dont ils furent le sujet des discussions de décembre 1677 à mars 1678. Sept années de travail supplémentaires ont été nécessaires pour publier les Édifices antiques de Rome, en 168224. Cette luxueuse édition présente vingt-cinq monuments, au lieu des quarante-huit examinés à Rome, en cent-trente-huit planches réalisées par d’illustres graveurs. D’une extrême précision, les relevés effectués permirent à Desgodets de rectifier les propos de ses prédécesseurs, aussi illustres soient-ils : Serlio, Palladio ou encore Fréart de Chambray25.

Claude Perrault quant à lui répondit à la commande royale en publiant deux ouvrages d’examen critique de l’art antique, également destinés à former le goût des amateurs. Si son Ordonnance des cinq espèces de colonnes selon la méthode des anciens, publiée en 1682 sous le haut patronage de Colbert avec pour intention de fixer les règles d’architecture et d’esthétique selon les principes des Modernes, ne faisait pas partie de la bibliothèque – peut-être parce que sa thèse représentait une menace pour le projet académique d’établir les règles du « bon goût » –, on y trouve sa traduction des Dix livres d’architecture de Vitruve26. Celle-ci était d’autant plus importante que l’unique traduction alors disponible en français, celle de Jean Martin, datait de plus d’un siècle27. De nombreuses rééditions témoignent de son succès jusqu’à la fin du xviiie siècle.

Illustration n° 1 : Antoine Desgodets, Édifices antiques de Rome, 1682 (BIF, ms. 2718).

Expertise technique

Le domaine des sciences et techniques est bien représenté, confortant la mission d’expertise confiée aux académiciens. Henry Lemonnier a de fait comparé le rôle des académiciens à celui d’un « Conseil supérieur des Ponts et Chaussées », idée reprise maintes fois. Les questions techniques n’étaient pas éludées : recherches sur les meilleurs matériaux, hydraulique, construction des ponts, approche hygiéniste… Les procès-verbaux révèlent les préoccupations du quotidien et les sollicitations d’artisans sur des questions très variées. Il en est de même des problèmes juridiques que posaient le toisé et les servitudes, mais seul un ouvrage a été retrouvé sur ces sujets28.

Un outil pédagogique

L’enseignement à l’école de l’académie ne se résumait pas à un cours de pure théorie. Lors de la séance du 31 décembre 1671, François Blondel citait les matières indispensables à la formation des jeunes architectes, parmi lesquelles ont retrouve les « mathématiques », envisagées dans toute leur diversité : géométrie, mécanique, hydraulique, architecture militaire, perspective, coupe des pierres. La bibliothèque de l’académie est paradoxalement restée très pauvre dans certaines de ces disciplines. Un siècle plus tard, en 1770, Jacques-François Blondel déclare pourtant :

[…] ceux qui se vouent à l’architecture… conçoivent combien il leur faut acquérir de talents pour y parvenir, puisque, sans parler de l’étude particulière des trois branches essentielles de cet art, la décoration, la distribution et la construction, il leur est également indispensable d’étendre leurs connaissances dans les mathématiques, dans l’étude du dessin de divers genres, dans l’art de modeler, dans celui de faire des reliefs, dans la perspective, les éléments de l’architecture militaire et navale, la coupe des pierres ; en un mot, il faut qu’ils acquièrent l’expérience qui mène à l’art de bâtir, et à juger des ouvrages les plus célèbres. Vitruve conseillait même aux architectes de son temps d’entendre la médecine, pour procurer plus de salubrité aux demeures de ses concitoyens ; la physique, pour le choix des manières qu’on y employait ; la mécanique, pour l’entente des théâtres ; enfin des belles-lettres, pour se rappeler les principaux traits de l’histoire ancienne et de l’histoire moderne…29

Quant aux textes des cours eux-mêmes, ils devaient être soumis à la Compagnie pour approbation en séance et pouvaient faire l’objet de copies manuscrites ou de publications. Dans les faits, la bibliothèque ne disposait que de très peu de cours de professeurs : on retrouve seulement, aujourd’hui à la bibliothèque de l’Institut, le cours manuscrit de Philippe de La Hire père sur la coupe des pierres30.

CONSTITUTION, ENRICHISSEMENTS ET USAGES

La bibliothèque était placée sous la responsabilité des secrétaires perpétuels : André Félibien, fidèle de Colbert, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et historiographe du roi (de 1671 à 1695), Jean-François Félibien (de 1695 à 1733), Charles-Étienne-Louis Camus, homme de sciences (1733-1768), et Michel-Jean Sedaine, de l’Académie française (1768-1793). Ce dernier a ponctuellement pris soin d’indiquer sur les livres la date de leur entrée dans la bibliothèque31, et fut d’une grande rigueur dans la gestion des volumes et des archives de l’académie. Les perpétuels tenaient également les états des dépenses.

Les procès-verbaux des séances de l’Académie se sont révélés précieux, notamment pour la seconde moitié du xviiie siècle, car ils fournissent des listes précises, assorties de commentaires liés au contexte, en plus de mentions de dons ou d’achats ponctuels. On connaît par exemple les emprunts de Blondel en 176432, ou encore les achats réalisés en 1774 lors de sa vente après décès33. En revanche, la lecture des comptes a été relativement décevante, car ces informations étaient quasiment inexistantes avant 1743, que ce soit dans les archives ou les procès-verbaux, et les achats de livres ou dépenses de reliures étaient consignées dans une ligne générique intitulée « menues dépenses », sans détail.

Quatre inventaires, rédigés en 169234, 176335, 177836 et 179637, ont rendu possible le travail de reconstitution. D’autres états évoqués dans les sources n’ont pas pu être exploités. En effet, bien que les procès-verbaux mentionnent à plusieurs reprises la commande de récolements, comme en janvier 1750 puis juillet 1754 par Pierre-Étienne Lebon38, ou en 1761 par François Franque39, les archives laissées par ces opérations n’ont jamais été retrouvées. L’inventaire de 1796 cite un « état des meubles qui appartiennent à l’académie d’architecture, du 1er janvier 1781 », mais il ne dévoile aucune liste de livres, seulement « quinze battants d’armoires formant la bibliothèque, treillages de fil de laiton, garnies de tablettes aussi en bois de chêne et de leurs rideaux de fort taffetas verd d’angeleterre…40 ». En décembre 1791, la municipalité de Paris demande à l’académie de fournir l’état de ses biens. Elle s’y refuse, répondant qu’« elle tient du roi » et ne doit de compte qu’au souverain41. Quand il s’agit de remettre l’état des fonds et des dépenses au Comité d’Instruction publique en janvier 1792, elle mentionne simplement dans la rubrique mobilier « la bibliothèque composée d’environ 200 volumes de livres d’art imprimés ou gravés42 ». Enfin les livres eux-mêmes constituent la source la plus directe : l’examen des exemplaires a été d’autant plus indispensable que l’inventaire dit de 1778 est lacunaire ; et parmi les livres qui n’y sont pas, ceux qui auront été prélevés avant 1796, ne figurent alors dans aucune source43. Le fer aux armes de l’académie est le principal élément d’identification, qu’avait utilisé Tremblot de La Croix44. Mais tous les volumes n’en sont pas pourvus45. Par ailleurs, s’il existe également quelques fers de dédicace sur des ouvrages offerts par leurs auteurs46, académiciens ou non, et si quelques couvrures peuvent être caractéristiques47, aucune cote ancienne n’a pu être identifiée comme étant de l’académie.

Les plus anciennes données connues sont sommaires, et ne permettent pas d’identifier facilement les éditions concernées : en 1673, « la Compagnie a receu le présent que M. Perault luy a fait de son Vitruve et a trouvé bon d’en faire mention dans le présent registre, affin qu’il soit mis et conservé parmy les autres livres de l’Accadémie48 ». Faute de liste, W. Schöller extrapole, et suppute l’édition de Vitruve par Jean Martin, ou encore la traduction de Palladio par Fréart de Chambray49. À ces suppositions, ajoutons le Vignole en provenance de Gaston d’Orléans, remis sans doute par Colbert lui-même50. Il faut attendre le déménagement de 169251, occasion de dresser le premier état des lieux du mobilier, livres compris, vingt ans après la création de l’académie, pour connaître le contenu des premiers rayonnages.

La liste est succincte, André Félibien y a consigné seulement neuf titres : « un Vitruve de la traduction de M. Perrault ; un de celle de Jean Martin ; un Vitruve latin avec des commentaires d’impression de Hollande ; un Palladio italien ; celuy de la traduction de M. de Chambray ; un Parallèle d’Architecture du mesme auteur ; un Vignole ; un Scamozzi ; et un recueil des Antiquités de Rome du Sr Desgodetz52 ». Cela n’a nullement empêché Alfred Franklin, puis Tremblot de La Croix, d’écrire que l’académie « avait été dotée par Colbert d’une belle bibliothèque où toutes les branches de la science étaient représentées53 ». L’avis de W. Schöller est sans doute plus juste, qui évoque les débuts modestes de la bibliothèque de l’Académie royale d’architecture, et l’absence de dons ou d’achats en sa faveur54.

Les sources ne documentent alors qu’une dizaine d’achats55. Il n’est pas question de politique d’acquisition, faute de moyens. Plusieurs réclamations argumentées auprès des directeurs et surintendants des Bâtiments ne cessèrent pourtant de rappeler les besoins des architectes et de leurs élèves. En mars 1746, le perpétuel Camus annonça au nouveau directeur des Bâtiments, Charles Le Normant de Tournehem, qu’il manquait des moyens à l’académie pour se procurer en urgence des livres56. La demande fut renouvelée l’année suivante, signée par le directeur Ange-Jacques Gabriel, sans succès :

Article 1er. Monsieur le Directeur général est supplié d’accorder un fonds annuel, pour composer une bibliothèque de livres d’architecture, des arts qui y ont rapport, et des graveures des édifices anciens et modernes. Ces livres pourroient s’acquérir d’année en année, et seroient communiqués par le secrétaire aux académiciens sous leur récepissé57.

L’Académie d’architecture aurait-elle été moins influente que les autres académies royales, notamment celle de peinture et sculpture, en cette période de difficultés budgétaires58 souvent rappelée par les surintendants ? En effet, ce n’est pas, semble-t-il, leur indifférence qui justifiait ces refus : Le Normant de Tournehem a offert à l’académie deux livres de Fontana et Zabaglia en 175159, le marquis de Marigny a fait commander chez Jombert trois tomes de l’Architecture françoise de Blondel (les deux premiers remis à l’académie en 1752, le troisième en 1755)60. Le comte d’Angiviller fit quant à lui présent d’un ouvrage de Thomas Major et de deux livres de Robert Wood à l’occasion du nouveau déménagement, en 177561.

L’étude des diverses pièces comptables témoigne de la régularité des sommes dépensées, très modiques62. En 1743, pour citer le premier mémoire connu, – notons que cela coïncide avec la nomination d’Ange-Jacques Gabriel comme directeur, Camus étant perpétuel depuis dix ans déjà – les « menues dépenses » s’élèvent à 293 lt. (bougies, bois, encre et plumes pour les élèves, blanchissage des rideaux). Cette somme avoisinant les 300 lt n’était d’ailleurs pas obtenue chaque année, mais lorsque c’était le cas, son emploi variait peu, à tel point que parfois était seulement indiqué dans le mémoire : « faux frais dont le secrétaire est chargé63 ». S’y ajoutait l’Almanach royal, commandé systématiquement à partir de 1755. Les états des dépenses révèlent aussi de petits achats ponctuels de livres : en 1755, les livres de figures de Perrier et de Rossi, pour un total de 18 lt64 ; en 1756 l’édition de 1713 des Œuvres d’architecture de Scamozzi, pour 12 lt65.

L’un des académiciens les plus ambitieux dans ces démarches fut Jacques-François Blondel. Prenant ses fonctions de professeur de l’école de l’académie en 1762, il tenta d’obtenir pour la bibliothèque une stature digne de l’institution et des hommes qui la servaient. Dès cette première année, il dépensa pour l’école 1623 lt, mais aucun livre ne figure dans l’état de ses frais66. Afin d’obtenir des crédits pour la bibliothèque, il a dû réaliser un état des lieux avec Camus, qu’il transmit durant l’été 1763 au marquis de Marigny67. Il y a alors soixante-neuf volumes, soit soixante de plus en soixante-dix ans. En novembre de la même année, Blondel adresse une liste de souhaits par l’intermédiaire du marquis de Marigny : « Je suplie [sic] très humblement votre Majesté de m’authoriser à faire une dépense de 6 à 700 lt pour procurer aux élèves architectes de l’académie, plusieurs livres sur l’architecture nécéssaires à l’avancement et aux progrès de leurs études, et la liste est cy-jointe68 ». Proche du libraire Claude-Antoine Jombert, Blondel indique les prix en marge. Sa demande, réduite de trente-neuf à vingt-et-un titres par Marigny, ne put être financée ; les livres de cette courte liste ne furent donc pas achetés69, malgré les relances de Blondel, notamment en 1766 :

Le professeur ose insister pour la dernière fois à supplier Monsieur le Directeur général d’accorder quelques livres essentiels à l’école, le professeur n’a pas tous ceux qui conviennent aux instructions des élèves. Depuis cinq ans, il a fourni ce qu’il avait de relatif à cet objet, les autres qui lui appartiennent et ceux qu’il a empruntés des armoires de l’Académie étant à peine suffisants pour son étude particulière : il ne craint pas même de dire à Monsieur le Directeur général que ceux des siens qu’il a confiés à l’école, sont dans le plus grand délabrement, par l’inconséquence des élèves, des externes, des étrangers à qui il ne peut raisonnablement refuser de les prêter journellement…70

En 1770, Sedaine s’exprime pour toute l’académie : « … Monsieur, après vous avoir donné ces marques de son respect, et de son zèle, la Compagnie vous supplie de vouloir lui procurer pour l’avenir des secours, dont les autres académies ne sont point privées… » La réponse est sans appel : « … les circonstances actuelles sont plus difficiles qu’elles n’ont jamais été…71 » En 1772, c’est au tour du directeur, Ange-Jacques Gabriel, de se manifester72. À la mort de Blondel, Jacques-Germain Soufflot, François Franque et Julien-David Le Roy (historiographe de l’académie dès 1762, élève de Jacques-François Blondel, son adjoint comme professeur, puis professeur de 1774 à 1793) font leurs ces supplications. Ainsi, contrairement à ce qu’indique W. Schöller73 – bien que les propos de ce dernier donnent une idée de la triste réalité, la priorité ayant été donnée aux achats de maquettes et modèles –, Franque peut choisir trois titres dans les effets de Blondel74. En mai 1776, Sedaine porte de nouvelles réclamations au nom de l’académie, et demande « quelques secours pour faire relier des livres donnés en brochure pour sa bibliothèque, comme aussi pour acheter de tems à autre quelques ouvrages utiles qui lui manquent75 ». La réponse adressée à Gabriel le 30 mai n’évoque pas les livres. En 1778-1779, on retrouve parmi les « bons du roi » les bons de souscription pour la publication de Faujas de Saint-Fond sur les volcans, à 60 lt l’exemplaire ; la moindre acquisition nécessitait donc l’autorisation des Bâtiments du roi76. En 1779, il est encore question de nouveaux besoins77. Enfin, en 1782, au décès de Marigny, cinq recueils des Œuvres de Le Pautre ont pu être achetés pour 203 lt78.

Lorsque le Comité d’Instruction publique demande l’état des biens à l’académie en janvier 1792, la réponse de cette dernière résume parfaitement ces années de gestion de la bibliothèque. En-dessous de la mention d’un « commis aux écritures », qu’elle rémunérait 500 lt par an, l’académie précise : « ces frais sont quelques fois augmentés d’impressions, d’acquisitions de desseins, gravures ou livres79 ».

Fort heureusement, les dons se firent plus réguliers, notamment dans les quarante dernières années de l’académie. L’examen des procès-verbaux permet d’en dénombrer plus de quatre-vingt, soit plus de la moitié des titres de la bibliothèque. Soufflot lègue ainsi à l’académie en août 1779 les trente-trois volumes de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert80. Certains présents étaient de grande valeur, comme les deux livres provenant de Pierre-Jean Mariette offerts par Louis-François Trouard81. Mais la plupart des dons correspondent à des textes soumis à l’académie par leurs auteurs, qu’ils aient été académicien comme Julien-David Le Roy, Marie-Joseph Peyre ou l’abbé Bossut, membre correspondant comme Nicolas Pigage, ou qu’ils aient eu le désir de rejoindre la Compagnie82. Ces dons sont imprimés, ou manuscrits comme les Séries de colonnes de Pierre-Joseph Antoine, qui reçurent un accueil mitigé83. L’acceptation des exemplaires manifeste avant tout l’obligation qu’avait l’académie d’en rédiger la critique, mais non la volonté de garnir ses armoires d’une nouvelle référence ; l’article xxi des statuts de 1717 la contraignait en effet à l’examen des projets des ouvrages d’architectes, afin de délivrer son approbation à leur publication.

Aussi modeste qu’ait été cette bibliothèque, un grand soin y a été apporté, manifestement plutôt sous les perpétuels Camus et Sedaine. Les emprunts n’ont pas toujours fait l’objet de récépissés, à peine une dizaine de prêts furent notés. Et, si l’on sait grâce aux procès-verbaux que les académiciens empruntaient régulièrement les livres reçus pour en rédiger les mémoires à présenter en séance, quelques pertes furent signalées. C’est le cas pour un emprunt de Germain Boffrand en 1754, perte connue grâce à Jacques-François Blondel qui tenta de racheter l’ouvrage84. Blondel fut le premier à recevoir du perpétuel quelques livres à placer sous sa garde personnelle, en février 1764 ; il obtint douze titres, d’après la liste dressée par Camus à cette occasion, consignée dans le registre des séances. Les conditions semblaient sévères :

L’Académie, ayant approuvé l’usage que M. Blondel se propose de faire de ces dix sept volumes, a ordonné qu’ils lui seroient remis par le secrétaire pour être à sa garde dans l’armoire dont il a la clef comme professeur d’architecture, à condition qu’il les représentera et les remettra dans les armoires du secrétariat à la première réquisition de l’Académie, à condition encore que ces dix sept volumes ne sortiront pas de la salle de l’Académie et resteront dans l’armoire dont M. Blondel a les clefs85.

Quant au soin dont la bibliothèque faisait l’objet, notons les multiples récolements demandés ou proposés : l’inventaire de Pierre-Étienne Lebon en 1751, celui confié en 1754, suite aux pertes constatées, à Pierre-Étienne Lebon et Jerôme Beausire86. À cette période, l’académie alla même plus loin, en chargeant « M. Loriot de demander à M. Duchesne, prévost des Bâtimens du Roy à Versailles, une coppie de l’état des livres d’architecture qu’il a rassemblée avec grand soin pour le rapporter à l’Académie afin d’en faire un parallèle avec ceux qu’ils ont…87 » Malgré la liste dressée en 1763 à la demande de Marigny88, Blondel réitéra ce besoin en 1767, en tête de son mémoire : « N° 1. Il serait nécessaire de faire faire un inventaire exact des objets qui sont en dépôt dans l’Académie actuelle, tant pour les livres, dessins, papiers, meubles, etc., et qu’il plaise à M. le Directeur général de pourvoir ensuite aux choses essentielles qui manquent, les meubles surtout étant insuffisants, et dans le plus grand délabrement89 ». Quant à l’inventaire de 177890, qui aurait été confié à Soufflot, Franque, Le Roy, Sedaine, Trouard et Couture, il avait aussi pour objectif de programmer l’achat de livres essentiels : « l’Académie s’est proposé de reconnoître à la séance prochaine les livres de sa bibliothèque et de ceux qui lui manquent qui seroient nécessaires pour l’utilité de ses travaux et de ses élèves91 ». Enfin, l’inventaire de 1796 mentionne une « boîte en carton renfermant 13 paquets de cartes sur lesquels [sic] est écrit les noms des ouvrages d’architecture, et les noms des architectes italiens et françois, ces cartes pouvant servir à former une bibliothèque d’architecture92 ».

Il fut question aussi d’apposer une marque de propriété. Lors de la séance du 6 août 1759 le modèle de sceau proposé par le surintendant Marigny fut accepté :

M. Tannevot a lu à la Compagnie une lettre que M. le marquis de Marigny luy a écrit… il approuve le dessein que l’Académie a fait pour le sceau de l’Académie, lequel représente un temple de quatre colonnes de face d’ordre dorique, orné d’un fronton, accompagné de trois fleurs de lys, et une place réservée au pourtour pour une légende : academie royale d’architecture93.

D’après les comptes, l’achat des « cuivres » ne date cependant que de 177994, aussi est-ce seulement à partir de cette date qu’ils ont pu être apposés, y compris de manière rétrospective ; l’état des dépenses annuelles mentionne d’ailleurs parfois des coûts de dorure, notamment une opération d’envergure en 178195, puis des actions ponctuelles comme en 178296.

Outre la dorure, des reliures ont été commandées : s’il y a très peu d’informations dans les états des dépenses ou dans les procès-verbaux (qui ne mentionnent que la commande de reliures par Camus pour les ouvrages de Fontana et Zabaglia en 1751), les inventaires comparés permettent d’estimer à une dizaine le nombre de livres confiés à un relieur avant 1796.

Illustration n° 2 : Vincenzo Cartari, Le vere e nove imagini de gli dei delli antichi, Padoue, 1615 (BIF, 4° Z 8).

En regard de ces attentions, les problèmes de locaux, dont le caractère peu pratique ou vétuste représentait un risque pour la conservation des livres, ne pouvaient être passés sous silence. La bibliothèque déménagea plusieurs fois au xviiie au sein du palais du Louvre, aucune localisation n’offrant le confort ni surtout un espace suffisant, que l’on réclame encore en 179097. En 1754, Camus sollicitait un logement plus commode pour les livres98 ; en 1763, Blondel et Camus réclamaient du bois de chauffage99 ; en 1767 Blondel se plaignait de ce que les volumes aient à souffrir des déplacements rendus nécessaires par l’exiguïté des salles :

Qu’il plaise à Monsieur le Directeur général d’accorder au professeur une pièce particulière, il n’importe dans quel coin ni dans quel étage du Louvre pour y pouvoir tenir l’école : le transport des modèles, des manuscrits, portefeuilles, livres, etc., qu’il est obligé de déplacer tous les jours d’académie, occasionnant un dérangement et un dépérissement préjudiciable à l’économie qu’il convient d’apporter dans des exercices continus100.

En 1772, une voix anonyme se désespérait de l’état général des salles, mais aussi de leur défaut de sécurité, tant à cause des élèves que des académiciens101. Sedaine en mai 1776 requérait un concierge, afin « qu’il y ait quelqu’un de préposé à la conservation et la proprété nécessaires des meubles, modèles et effets102. » Ces réclamations coïncident souvent avec les récolements demandés ou entrepris.

En 1788, le compte-rendu de séance est tristement édifiant :

[…] d’après les représentations de M. Sedaine, l’Académie a vérifié que les livres de la bibliothèque, desseins, rapports et papiers pourissoient dans les armoires, et qu’il seroit nécessaire d’y placer un poêle, afin d’y sécher pendant l’hiver tous les effets qui y sont renfermés et qui périroient, si l’Académie ne prioit Monsieur le Directeur général de vouloir bien y faire pourvoir. D’après cette considération, l’Académie a dit que M. Sedaine envoiera à M. Mique copie certifiée de cette délibération et de sa demande en conséquence, afin qu’il ait l’honneur de la présenter à Monsieur le comte d’Angivillers. Il seroit d’autant plus à désirer que cette demande fût accordée que M. Le Roy se propose, d’après ses réflexions et ses observations sur le poële de l’Académie des belles lettres, d’indiquer les moyens d’en construire un peu dispendieux et plus propre que ceux du Nord pour les besoins de ce pays cy103.

La réponse, favorable cette fois, ne se fit pas attendre104.

DISPERSION

Le décompte, après la Révolution, que ce soit du nombre de titres ou de volumes, est difficile à formuler précisément étant donné la teneur de l’inventaire de 1796, dont l’exhaustivité peut être relativisée par le contexte de sa rédaction. Dans la partie « livres », monographies et brochures, imprimés et manuscrits, pièces d’archives et portefeuilles de dessins sont mêlés. Le chiffre de 200 livres est évoqué à plusieurs reprises, notamment dans l’état des dépenses de 1792105 ; d’après l’étude comparative des inventaires, des procès-verbaux, des archives et des exemplaires, nous estimons à 209 le nombre de volumes ayant rempli ces armoires, soit près de 140 titres106.

À la différence des bibliothèques de l’Académie française et de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, versées dans le dépôt des Capucins de la rue Saint-Honoré107, les collections de l’Académie royale d’architecture sont restées au Louvre en 1793, et placées sous scellés. De fait, les écoles de peinture et d’architecture continuèrent à fonctionner, sans doute pour cette dernière grâce à la renommée acquise par Le Roy108 ; les ressources de la bibliothèque demeuraient donc utilisées.

L’inventaire de 1796, rédigé par Lannoy et Le Roy, toujours en charge de l’école, permet de connaître le sort fait aux collections. Il comporte une particularité qui n’a pas été précisément relevée par les études antérieures109, et qui a procuré des indices essentiels à l’enquête que nous avons menée pour retrouver les exemplaires dispersés. En effet, il a été annoté par quatre personnages : Claude Saugrain pour l’Institut national, Claude Molard pour le Conservatoire des arts et métiers, Pierre Philippaut pour les écoles d’art, et Léon Dufourny pour la galerie d’architecture du Louvre ont en effet inscrit l’initiale de leur nom devant chaque item pour indiquer leurs choix respectifs110.

Ainsi, les objets, dessins et modèles ont-ils été répartis entre les écoles d’art et la galerie du Louvre. Les « archives », contenant parfois de petites brochures imprimées ou manuscrites, ont été récupérées par Claude Saugrain, et se trouvent pour la plupart aux archives de l’Académie des beaux-arts ou parmi les collections de la bibliothèque de l’Institut. Cependant, sans compter la douzaine perdue avant la période révolutionnaire, une quarantaine de documents ne sont à ce jour pas localisés. Comment expliquer alors l’incomplétude de la collection attribuée à l’Institut ? Pour reprendre les événements de manière chronologique, des prélèvements parmi ces collections ont eu lieu entre 1793 et 1796. L’un d’entre eux pouvait être connu dès la lecture de l’inventaire de mars 1796, il s’agit des choix effectués par l’École centrale des travaux publics, devenue École polytechnique : en tête de cette liste, Lannoy et Le Roy ont pris soin d’indiquer : « Plusieurs objets provenant de la cidevant académie, ont été précédemment enlevés, et transportés à l’école Polithecnique [sic], en vertue des ordres du Comité d’Instruction publique ». La question était de déterminer s’il s’agissait « d’objets » au sens large, incluant les livres, comme pouvait le suggérer le titre de l’inventaire de 1796 lui-même. Et en effet, contrairement aux affirmations de W. Schöller, les prélèvements ont bien également concerné les livres, plus d’un an avant la rédaction de l’inventaire111.

Illustration n° 3 : Palaiseau, École polytechnique, Registre Y1 83.

Ensuite, ce qui a été emporté par Claude Molard pour le Conservatoire des arts et métiers est légèrement plus conséquent que les deux volumes des Œuvres de Perronet cités par W. Schöller, correspondant au seul « M » indiqué dans l’inventaire112. En effet, quelques brochures initialement choisies par Saugrain ont été remises au Conservatoire par Lannoy et Le Roy le 2 décembre 1796 ; reliées en recueil, peu d’entre elles ont pu être identifiées comme provenant de l’académie113.

Quant aux autres manques, ils pourraient résulter de prélèvements effectués par les bibliothèques dites nationales114. Cependant, aucun livre n’a été retrouvé à la bibliothèque Sainte-Geneviève, ni à la Mazarine. La piste de l’Arsenal, où résidait Claude Saugrain, et dont la collection fut un temps destinée à l’Institut115, qui avait pu bénéficier des doubles de l’École Polytechnique en 1812116, s’est révélée tout autant infructueuse. Même constat pour les grandes écoles, souvent prioritaires117 ; aucun livre n’a été retrouvé dans les bibliothèques de l’École des Ponts et chaussées ou de celle des Mines.

On peut aussi supposer que les élèves ou professeurs se sont servis pendant cette période tumultueuse118. Des livres auraient également pu être égarés lors de l’installation de l’Institut dans l’ancien collège des Quatre Nations au début du xixe siècle, ou échangés avec des exemplaires de la Mazarine, comme cela a été pratiqué par la suite, ou encore emportés au départ des écoles d’art pour la rue Bonaparte vers 1840, avec les collections qui leur avaient été attribuées en 1796 – comprenant les livres de la bibliothèque de l’Académie royale de peinture et sculpture et les dessins et modèles de l’Académie royale d’architecture ; tous ces documents étaient stockés dans l’actuelle salle de lecture de la bibliothèque de l’Institut et, étant donné l’exiguité des lieux, auraient pu être mélangés.

Tremblot de La Croix évoquait bien des pièces « dans diverses collections privées ». Nous n’avons pas pu vérifier cette affirmation, mais il pourrait s’agir autant de prédations que de volumes égarés pendant la période révolutionnaire119, ou d’emprunts non retournés dans les collections de l’Institut au début du xixe siècle. En effet, nous avons constaté, à l’examen des inventaires originels de la bibliothèque de l’Institut, que ces livres disparus n’y ont pas été consignés, dès lors qu’un autre exemplaire jugé plus intéressant existait ; il faut rappeler les plaintes des académiciens à propos de l’humidité qui rongeait les livres. De fait, à la recherche de ces références, nous avons presque systématiquement constaté la présence d’un exemplaire de plus belle facture, comme ceux ayant appartenu à l’Académie royale des sciences ou à de grands bibliophiles. La collection des almanachs royaux en est un bon exemple : les exemplaires de l’académie ont été mêlés à ceux provenant d’Antoine Moriau ou encore d’Aimable-Jean Nicolaï120.

« De tous les arts utiles et agréables, l’architecture est celui qui mérite le plus d’attention du souverain121 ». Les livres de l’Académie n’ont pourtant pas constitué la « bibliothèque idéale » de l’architecte, car cette collection, de taille modeste à la veille de la Révolution, s’était enrichie en grande partie grâce aux hommages et demeurait lacunaire. En raison des ressources limitées de l’Académie, c’est avec pragmatisme que ses membres ont rassemblé leur documentation ; l’étude des œuvres emblématiques en séance, ou encore lors des leçons, a régulièrement dû se faire à partir des exemplaires particuliers des académiciens, ou des volumes prêtés par auteurs et professeurs. Malgré cela, les prélèvements de l’École centrale des travaux publics, puis le partage des imprimés et manuscrits entre Claude Molard pour le Conservatoire des arts et métiers et Claude Saugrain pour l’Institut national, prouvent que ces livres ont été considérés à la fin du xviiie siècle comme des ressources nécessaires aux étudiants des grandes écoles centrales comme aux savants.

Annexe : Catalogue

Les informations transmises par les inventaires1 sont relativement complètes : auteur, titres (dans une langue qui n’est pas forcément celle de l’édition), date, et parfois nombre de volumes et information sur la reliure. Mais les recueils ont rarement été dépouillés. La comparaison de ces listes entre elles, et leur confrontation avec les Procès-verbaux et surtout avec les livres, a permis de montrer que des documents pouvaient être mentionnés par erreur à deux reprises, mais aussi que certains, pourtant retrouvés, n’y figuraient pas, soit parce qu’ils faisaient partie d’un recueil, soit en raison de l’incomplétude de l’inventaire dit de 1778.

– Inventaire de 1692 [AN /O/1/1077/A, f. 30r-32v]. Courte énumération, parmi le mobilier de l’Académie, de 9 titres en 9 volumes : 5 français, 4 italiens et latins. Cinq d’entre eux sont parvenus jusqu’à nous.

– Inventaire de 1763 [AN /O/1/1930 12, pièce 33]. Existe en deux versions : la liste originale et la copie signée adressée à Marginy. À une exception près, les livres y sont indiqués de manière rigoureusement identique, mais la césure des lignes peut varier ; nous prenons comme référence la première version. Cet inventaire liste 58 titres pour 69 volumes, répartis en trois rubriques : 22 « livres italiens et latins », 20 « françois anciens, 16 « françois modernes »2.

– Inventaire de 1778 [AN /O/1/1930 12]. Lacunaire de la fin. Deux rubriques : « armoire du fond » et « armoire en retour ». Trois colonnes : « nom de l’auteur », « armoire… [titres des livres] », « nom de ceux qui ont donné des livres ». Fragmentaire, cet inventaire ne révèle pas le nombre total de volumes, et seulement 85 titres figurent dans la partie conservée. 109 volumes, répartis ainsi : « armoire du fond », 33 titres pour 39 volumes, tous de très grands formats ; « armoire en retour », 52 titres pour 70 volumes. Si l’on ajoute, après comparaison des dates d’édition et d’entrée les 27 livres existants encore en 1796, la collection, à la date de 1778, comporterait au total 112 titres en 138 volumes.

– Inventaires de 1796 [AN /F/17/1265 10]. Deux grandes rubriques : « État des livres » (livres, archives et dessins) ; « Machines – Modèles et desseins sous verre ». La première partie signale 127 titres, sans ordre apparent, les ouvrages d’un même auteur pouvant être séparés. La date d’édition n’est pas toujours exacte. Des item précédés de l’initiale « S » (Saugrain), 27 sont accompagnés d’un commentaire : « (très) précieux », « (très) rare », « (très) intéressant », « unique ».

Le catalogue qui suit comprend tous les ouvrages ayant figuré dans les armoires de l’Académie, classés par auteur3. Il comprend 8 manuscrits. L’édition la plus ancienne date de 1553, la plus récente de 1790. 7 titres ont été publiés au xvie siècle, 29 au xviie siècle, et 105 au xviiie siècle. Ils peuvent être répartis de la manière suivante : théorie et ordres (33), antiquités (31), modèles de bâtiments (26), techniques de construction (26), décors et ornements (15), peinture et perspective (4), dictionnaires (3), coutume et toisé (2), sciences (2), géographie et voyages (2).

Les ouvrages peuvent aujourd’hui être localisés dans les établissements suivants : École Polytechnique-Palaiseau (26, dont 3 manquent en place) ; CNAM (4, dont 3 incertains) ; Institut de France (68). 43 ouvrages n’ont pu être localisés.

Les notices se composent d’une description bibliographique abrégée, et le cas échéant, des données suivantes : mode d’entrée, provenance(s) précédente(s), description succincte de la reliure et de la marque (dorure ou note), localisation actuelle ou période de disparition, usages attestés (emprunts, lecture ou citation en séance, etc.), sources (inventaires anciens signalant l’exemplaire, et mention dans les PV)4. S’il s’agit d’un manuscrit, la mention [ms.] précède la notice.

1. Alberti, Leon Battista. L’architecture et art de bien bastir. Trad. Jean Martin. Paris, 1553. 2°

Entrée : entre 1692 et 1708

Desc. : veau marbré aux armes de ­l’Académie (reliure refaite entre 1778 et 1796, autrefois parchemin)

Loc. : BIF, Fol N 85 Réserve

Usages : emprunt de Jacques-F. Blondel en 1763

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], PV ii p. 360, PV iii p. 292

Notes : Schöller 1. Emprunt : « Du lundi 21e Février 1763. […] M. Blondel ayant besoin pour quelques mois du parallèle de M. de Chambray et du livre de Léon-Baptiste Alberti pour ses leçons, l’Académie lui a permis d’emporter ces deux livres qui lui ont été remis aujourd’hui par M. Camus » (PV vii p. 135).

2. Alberti, Leon Battista. L’architettura. Florence, 1565. 2°

Suivi de : La pittura di Leonbattista Alberti

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 84 Réserve

Sources : 1763, 1778, 1796 [S]

Notes : Schöller 2 et 3 (a considéré par erreur qu’il s’agissait de deux ouvrages distincts ; a lu « 1569 » dans l’inv. de 1796). Les inventaires classent systématiquement ce livre en français : 1763 : « Alberty relié en bazanne » (Livres françois anciens) ; 1778 : « L’architecture de Leon Baptista Alberti, p. inf. relié en veau imprimé mdlxv » ; 1796 : « Petit inf, en veau, L’architecture di Leon Batista Alberti, Florence 1565 »

3. D’Alembert, J. Le Rond ; Bossut, Charles ; Condorcet, J.-A. N. de Caritat, Mis de. Nouvelles expériences sur la résistance des fluides. Paris, 1777. 8°

Entrée : don de l’abbé Bossut en 1777

Desc. : brochure

Loc. : disparu avant 1796

Sources : Ø inventaires, PV viii p. 297

Notes : Schöller 4

4. Androuet Du Cerceau, Jacques. De Architectura. Paris, 1559-1561. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie (reliure refaite entre 1778 et 1795, autrefois en parchemin)

Loc. : EP, H1 35

Sources : 1763, 1778, Ø PV, Recueil de documents relatifs aux origines de la bibliothèque de l’Ecole polytechnique, liste 5 [par Pierre Jacotot], n° 17 (désormais EP)

Notes : Schöller 45

5. Androuet Du Cerceau, J. Le premier [-second] volume des plus excellents bastiments de France. Paris, 1607. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763.

Prov. : sign. ms. « Brodeau (?) » ; prélevé avant 1796 et choisi par l’EP parmi les livres de l’ancien garde des sceaux Charles-Louis-François-de-Paule Barentin (1736-1819), au dépôt des Cordeliers.

Desc. : basane marbrée aux armes de ­l’Académie, mention de prix antérieure « 20 lt 1648 »

Loc. : EP, H2B 1

Sources : 1763, Ø 1778, Ø PV, EP 17 (3 éd. sous le même item) et EP État des Cordeliers, 1er thermidor an V, liste 26, bibl. Barentin

Notes : Schöller 46

6. Androuet Du Cerceau, J. Livre d’architecture. Paris, 1611. 2°

Entrée : entre 1692 et 1778

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie (reliure refaite entre 1778 et 1795, autrefois en parchemin)

Loc. : EP, H1 36

Sources : 1778, Ø PV, EP 17 (3 éd. sous le même item)

Notes : Schöller 47

7. [ms.] Antoine, Pierre-Joseph. Série de colonnes. [Dijon], 1777. 4°

Entrée : don de l’auteur en 1777

Desc. : maroquin rouge, sans armes, dédicace à l’Académie au fol. 3 « Dijon, juillet 1777 »

Loc. : BIF, ms. 1555

Sources : Ø 1778, 1796 [S], PV viii p. 354 et 381-382

Notes : Tremblot, Schöller 6. Publié en 1782. Cf. PV viii p. 381-382 : « Ce lundy 7e Juin 1779 […] il a été fait lecture du rapport de MM. Brébion et Le Roy, de l’ouvrage de M. Antoine concernant la Série des colonnes et qu’il se propose de dédier à la Compagnie. L’Académie, ayant approuvé ce rapport, a dit que si elle acceptoit la dédicace de cet ouvrage elle sembleroit consacrer le système qu’il propose : ainsy, elle se contente d’applaudir au désir qu’a eu M. Antoine d’être utile à l’Architecture. »

8. Baudoin, Jean. Iconologie ou, Explication nouvelle de plusieurs images… Paris, 1694. 2°

Entrée : entre 1694 et 1763

Desc. : « parchemin »

Loc. : disparu avant 1796

Sources : 1763, 1778, Ø PV

Notes : Schöller 8

9. Berkenhout, John. Les ruines de Paestum… Londres ; Paris, 1769. 2°.

Entrée : don de l’imprimeur-libraire, G.-M.

Dumont, en 1769

Desc. : basane marbrée aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol Z 144

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 46-47

Notes : Schöller 9

10. Bianchini, Francesco. Camera ed inscrizioni sepulcrali de’ liberti… Rome, 1727. 2°

Entrée : entre 1727 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie. Relié avec n° 126

Loc. : BIF, Fol Z 136 (2)

Sources : 1763, Ø 1778 ni 1796 car dans recueil, Ø PV

Notes : Schöller 10

11. Bianchini, F. Del Palazzo de’ Cesari. Vérone, 1738. 2°

Entrée : entre 1738 et 1763

Desc. : parchemin rigide, sans armes

Loc. : EP, H2A 46

Sources : 1763, 1778, Ø PV, EP 11

Notes : Schöller 11

12. Blanchard, Edme. Traité de la coupe des bois. Paris, 1729. 4°

Entrée : don de l’auteur en 1729

Desc. : maroquin olive aux armes de l’Académie, envoi de l’auteur au titre : « Donné ce présent à l’académie Royale d’architecture le lundy 5ème jour de xbre 1729 par l’auteur »

Loc. : BIF, 4° N 114

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], PV v p. 50-51

Notes : 1796 et Lemonnier indiquent une reliure en « veau ». Schöller 13

13. Blondel, Jacques-François. Architecture françoise. Paris, 1752-1754. 2°. 4 vol.

Entrée : commande de Marigny chez Jombert, en 1752, pour les 2 premiers vol., et 1755, pour le 3e, 100 lt chaque tome

Desc. : « reliés »

Loc. : disparu en 1754 (t. 1), et avant 1778 ou 1796 (t. 2 et 3)

Usages : emprunt du t. 1 par G. Boffrand en 1754, jamais restitué après sa mort. Emprunt des t. 2 et 3 par Blondel en 1764

Sources : 1763 (t. 2 et 3), PV vi p. 188-189

Notes : Schöller 14. AN/O/1/1930 8 (mention des prix) ; AN /O/1/1073 f. 49 (emprunt de Boffrand, signalé par Blondel à la date du 27 juin 1755). Emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 11. Il n’est question du 4e vol. que dans les souhaits d’achats de Blondel en 1763.

14. Blondel, Jacques-François. Cours d’architecture. Paris, 1771-1777. 8°. 6 vol.

Entrée : don de l’auteur en 1771 (t. 1-3) et 1773 (4-6)

Desc. : veau marbré, sans armes

Loc. : EP, H1 62 Réserve

Sources : 1778 (3 vol. « compris un volume d’estampes »), 1796 [S] (2 vol.), PV viii p. 99 et 143, EP 9

Notes : Schöller 15. Tous les vol. étant à l’EP, nous n’expliquons pas la présence de deux d’entre eux dans 1796, si ce n’est par la remise postérieure des vol. oubliés.

15. [ms.] Blondel, Jacques-François. « Plans, élévations et coupes, levés par ordre de M. le marquis de Marigny », précédés d’une « Introduction contenant quelques observations sur plusieurs édifices des villes d’Orléans et de Blois, des châteaux de Chambord et d’Amboise, de La Rochecourbon, de l’Abbaïe de Marmoutiers, de la ville de Tours et du château de Richelieu ». 1760. In-pl.

Entrée : don de de Wailly, académicien, en 1787 : « Ce lundy 25e Juin 1787 […] M. De Wailly ayant fait voir un grand in folio : Recueil de desseins, lever par ordre de feu M. Marigny, des châteaux de Blois, de Richelieu, tant en plan qu’en élévation, ainsy que des détails de coupes et d’ornement, l’Académie s’est occupée des parties de l’art renfermé dans ce recueil. »

Desc. : veau marbré, sans armes

Loc. : BIF, ms. 1046 HR

Sources : 1796 [S]

Notes : Schöller 152 n’attribue ce ms. à aucun auteur. Pour la datation, voir AN O/1/1930 11. Voir aussi Duportal, Jeanne, Inventaire des manuscrits 1 à 3800. Complément. Dessins et estampes, 1939 [BIF, inventaire ms.] (désormais Duportal)

16. Blondel, Jean-François. Fragmens d’architecture et desseins des croisées qui décorent les façades du Louvre. [S.l., ca 1754-1755]. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1755

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, note ms. sur f. de garde : « Le 1er décembre 1755. M. François Blondel architecte du Roy et de l’académie a présenté ce livre à l’académie, qui a été reçu avec l’applaudissement de toute l’académie »

Loc. : BIF, Fol N 124

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], PV vi p. 245-246

Notes : Tremblot, Schöller 16 : attribué à Jacques-François Blondel

17. Blondel, Jean-François. Fêtes publiques données par la ville de Paris, à l’occasion du mariage de Monseigneur le Dauphin les 23 et 26 février 1745. Paris, [s.d.]. In-pl.

Entrée : don de Blondel en 1751

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], PV vi p. 169-170

Notes : Schöller 17. L’inventaire de 1778 ne détaille pas la date ou le nombre de vol., une seule ligne : « Fetes à l’occasion de M. Le Dauphin »

18. Blondel, Jean-François. Fêtes publiques donnée par la ville de Paris, à l’occasion du mariage de Monseigneur le Dauphin le 13 février 1747. Paris, [s.d.]. In-pl.

Entrée : don de l’auteur en 1751

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], PV vi p. 169-170

Notes : Schöller 18. L’inventaire de 1778 indique seulement : « Fetes à l’occasion de M. Le Dauphin ».

19. Boffrand, Germain. Description de ce qui a été pratiqué pour fondre en bronze d’un seul jet la figure équestre de Louis xiv. Paris, 1743. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1743

Desc. : inconnue

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1763, 1778, 1796 [S barré d’une croix], PV v p. 330 et 348, Ø EP

Notes : Schöller 19

20. Boffrand, G. Livre d’architecture. De architectura liber. Paris, 1745. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1745

Desc. : basane marbrée aux armes de l’Académie

Loc. : EP, H1 52

Sources : 1763, 1778, PV vi p. 29, EP 10

Notes : Schöller 20

21. Bosse, Abraham. Des ordres de colonnes en l’architecture. [Paris, 1683 ?]. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau aux armes de l’Académie, mention de prix «  6 lt »

2e pièce d’un recueil, relié avec nos 22 et 23

Loc. : BIF, Fol N 104 (2)

Sources : 1763, Ø 1778 et Ø 1796 (pièce 1 du recueil uniquement), Ø PV

Notes : Schöller 21

22. Bosse, A. Traité des manières de dessiner les ordres de l’architecture. Paris, [ca 1688-1690]. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau aux armes de l’Académie, mention de prix «  6 lt »

1ère pièce d’un recueil, relié avec nos 21 et 23

Loc. : BIF, Fol N 104 (1)

Sources : Ø 1763 (recueil non décrit), 1778, 1796, Ø PV

Notes : Tremblot, Schöller 22. Erreur de date dans 1796 et Schöller 23 (1767).

23. Bosse, A. Représentations géométrales. Paris, 1688. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau aux armes de l’Académie, mention de prix «  6 lt »

3e pièce d’un recueil, relié avec nos 21 et 22

Loc. : BIF, Fol N 104 (3)

Sources : Ø 1763, Ø 1778 et Ø 1796 (pièce 1 du recueil uniquement), Ø PV

Notes : Ø Schöller

24. Bullant, Jean. Reigle généralle d’architecture des cinq manières de colonnes. Rouen, 1647. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie (reliure refaite après 1778, autrefois en parchemin)

Loc. : BIF, Fol N 98

Sources : 1763, 1778, 1796 [S]

Notes : Schöller 24

25. Buonanni, Filippo. Numismata summorum pontificum templi Vaticani. Rome, 1696. 2°

Entrée : entre 1696 et 1763

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1763, 1778, 1796 [S]

Notes : Schöller 25

26. Carracci, Annibale. Galeria nel palazzo Farnese in Roma. Roma, [1657]. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Usages : emprunt de J.-F. Blondel en 1764

Loc. : BIF, Fol N 22 HR

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Schöller 26. Emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 3

27. Cartari, Vincenzo. Le vere e nove imagini de gli dei delli antichi. Padoue, 1615. 4°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : parchemin aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, 4° Z 8

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Schöller 27

28. Cauvet, Gilles-Pierre. Recueil d’ornemens à l’usage des jeunes artistes qui se destinent à la décoration des bâtimens. Paris, 1777. In-pl.

Entrée : don de l’auteur en 1777

Desc. : parchemin vert, sans armes

Loc. : EP, H3A 31

Sources : 1778, PV viii p. 309-310, EP 7

Notes : Schöller 28

29. Chalgrin, Jean-François-Thérèse. Plans, coupes et élévations, profils de l’église Saint-Philippe du Roule. [Paris, ca 1780]. In-pl.

Entrée : don de l’auteur en 1785

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, fer de dédicace « academie royale d’architecture », note ms. au titre : « Présenté à l’Académie et accepté par elle le 21 novembre 1785 [signé] Sedaine »,

Loc. : BIF, Fol N 130 HR

Sources : 1796 [S], PV ix p. 168

Notes : Schöller 29

30. Chambers, William. Dissertation sur le jardinage de l’Orient. Londres, 1772. 4°

Entrée : don de l’auteur en 1772

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, 4° N 44

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 138-
139

Notes : Schöller 30

31. Choquet de Lindu, Antoine. Description des trois formes du port de Brest. Brest, 1757. 2°

Entrée : Achat vente après décès de J.-F. Blondel en 1774, 40 lt

Desc. : demi-rel. basane xixe siècle, fer « Institut » au dos, décrit jusqu’en 1796 « en carton »

Loc. : Probablement BIF, Fol N 139 HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 183 (Liste des effets de Blondel : Franque n° 13)

Notes : Schöller 31

32. Clérisseau, Charles-Louis. Antiquités de la France. Paris, 1778. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1778

Desc. : papier bleu, sans armes

Loc. : EP, H2B 14

Sources : Ø 1778, PV viii p. 362-363, EP 5

Notes : Schöller 32

33. Colonna, Francesco. Hypnérotomachie, ou Discours du songe de Poliphile. Paris, 1561. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau brun aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol Q 132 Réserve

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Tremblot, Schöller 33, renvoi à Schöller 117

34. Contant d’Ivry, Pierre. Œuvres d’architecture. Paris, 1769. In-pl.

Entrée : don de l’auteur en 1770

Desc. : inconnue

Loc. : disparu avant 1796

Sources : 1778, PV viii p. 76-77 et 241

Notes : Schöller 34

35. [ms.] Courtonne, Jean. Nouveaux essais sur l’architecture, et principalement sur ce qui regarde le bon goust et l’harmonie qui doivent régner dans toutes ses parties. [S.l., ca 1733]. 2°

Entrée : après 1733

Desc. : veau moucheté sans armes, deux inscriptions ms. : « n° 21034 » et « aoz+ » (prix codé ?)

Loc. : BIF, ms. 1032

Usages : cours du professeur

Sources : Ø inventaires, PV v p. 130-131

Notes : Ø Schöller. La séance du 23 nov. 1733 indique : « M. Courtonne a lu à la Compagnie la préface d’un manuscrit intitulé : Nouveaux essais d’architecture ; il fait sentir dans cette préface en quoy consiste le bon goust, il y expose et fait le démembrement de toutes les connoissances et qualités qui doivent se trouver dans un architecte. La Compagnie en a entendu la lecture avec plaisir et a prié M. Courtonne de lire son ouvrage entier. », PV v p. 130-131.

36. Delafosse, Jean-Charles. Nouvelle iconologie historique ou attributs hiéroglyphiques. Paris, 1768. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1768

Desc. : veau aux armes de l’Académie (sur fer de dédicace gratté), note ms. en bas de l’avant-propos « Présenté à l’académie d’architecture par J. C. Delafosse ce 22 aoust 1768 »

Loc. : BIF, Fol R 17 HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 34

Notes : Tremblot, Schöller 77 (La Fosse)

37. Delorme, Philibert. Nouvelles inventions pour bien batir et à petits fraiz. Paris, 1576. 4°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : EP, H3A 1

Sources : 1763, 1778, Ø PV, EP 19

Notes : Schöller 36

38. Delorme, Ph. Le premier tome de l’architecture. Paris, 1576. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : basane marbrée aux armes de l’Académie (reliure refaite après 1778, autrefois en parchemin)

Loc. : EP, H1 37

Usages : emprunt de Jacques-Fr. Blondel en 1764

Sources : 1763, 1778, EP 14

Notes : Schöller 37 et 37 bis (coquille dans la date : 1756) : considère que 1763 et 1778 mentionnent chacun un exemplaire différent de la même édition. Emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 8

39. [ms.] Desgodets, Antoine. Recueil des estudes d’architecture que iay fait à Rome… pendant les années 1676 et 1677. 2°

Ms. publié en 1682 chez Coignard et en 1779 chez Jombert, sous le titre Les édifices antiques de Rome (cf. n° 40 et 42)

Entrée : probablement déc. 1677

Desc. : veau moucheté sans armes, étui maroquin olive

Loc. : BIF, ms. 2718

Usages : étudié en séance dès déc. 1677

Sources : Ø inventaires, PV i p. 155

Notes : Tremblot, Schöller 38. Mentionné dans aucun inventaire (le ms. acheté chez Jombert mentionné dans les PV, est le n° 41). Séance du 13 décembre 1677 : « L’on a commencé d’examiner le livre des desseins que M. Des Godets a faits d’après les ouvrages antiques d’Italie, qui d’abord a paru à la compagnie un fort grand et fort beau travail dont elle se réserve à parler amplement dans l’examen qu’elle doit faire avec soin de chacune de ses parties, les comparans avec ce qui en a esté escrit par les auteurs et ce que chacun en sçait en particulier », PV i p. 155

40. Desgodets, A. Les edifices antiques de Rome. Paris, 1682. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1682

Desc. : « veau »

Loc. : disparu avant 1778 ou 1796

Usages : emprunt de Tanevot en 1742, de Jacques-Fr. Blondel en 1764

Sources : 1692, 1763, PV ii p. 5-6

Notes : Schöller 39. Emprunt de Tanevot signalé dans PV v p. 317, emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 6

41. [ms.] Desgodets, A. Traité des ordres ­d’architecture. 1719. 2°

Entrée : achat chez Jombert en 1779

Desc. : maroquin rouge aux armes de l’Académie, inscriptions ms. : « n° 5 » et « aooo+ » (prix codé ?). Note ms. de Desgodets : l’ouvrage a été présenté à « Louis xv, qui honora l’académie de sa présence, entre onze heures et midi le 2e aoust 1719 » ; note ms. (de Sedaine ?) : « extrait du registre des conférences », mentionnant l’achat par Sedaine chez Jombert.

Loc. : BIF, ms. 1031

Sources : 1796 [S], PV viii p. 370 et 380

Notes : Tremblot, Schöller 40. 1796 : « un in f. en veau, traité des ordres d’architecture, ouvrage manuscrit par Desgodetz présenté au Roy en 1719 ». Pour l’attribution, cf. PV viii p. 370 : « Ce lundy 8e Mars 1779 […] M. Sedaine a présenté le livre de Desgodets, dont le sr Jombert désire faire une nouvelle édition, et l’Académie a nommé MM. Peyre, Guillaumot et Peyre le jeune pour voir avec attention cet oeuvre de Desgodets et en faire rapport. Ensuite, M. Sedaine a présenté à l’Académie un œuvre manuscrit du même Desgodets et qui paroît fait en partie de sa main et sous ses yeux, ainsi que le prouve particulièrement une note de sa main, par laquelle il dit que cet ouvrage a été présenté à Louis xv, présent à l’Académie, le 2e aoust 1719 ; et, par le respect que l’Académie a pour la mémoire d’un de ses anciens professeurs, elle authorise M. Sedaine à en faire l’achat pour être mis dans sa bibliothèque. », et PV viii p. 380 : « Ce mardy 4e May 1779. […] Ensuite a été fait lecture d’une lettre de Monsieur le comte d’Angiviller, par laquelle il charge M. Gabriel de remettre à l’Académie un manuscrit de feu Desgodets, et l’Académie a prié M. Gabriel de vouloir bien exprimer la vive reconnoissance qu’elle a envers son Directeur général d’un bienfait aussi précieux ».

42. Desgodets, A. Les edifices antiques de Rome. Paris, 1779. 2°

1er ex. :

Entrée : don du libraire Jombert, en 1779

Desc. : veau blond, sans armes, note ms. au titre : « Présenté à l’Académie royale d’architecture par le Sieur Jombert et accepté par elle pour être déposé dans la bibliothèque le 15e Novembre 1779 [signé] Sedaine »

Loc. : EP, H2A 31

Sources : PV viii p. 389, EP 16

Notes : Ø Schöller

2e ex. :

Entrée : don de Pierre-Adrien Pâris en 1781

Desc. : demi-rel., papier rouge. Exemplaire enrichi des commentaires (non autographes) de Pierre Adrien Pâris

Loc. : BIF, ms. 1906. Prélèvement de Dufourny probablement entre 1793 et et 1796. Louis Viguié l’a acheté puis offert à l’Institut après 1818.

Sources : Ø 1796

Notes : Tremblot (prov. Paris), Ø Schöller. L’académie avait chargé Pâris de revoir les travaux de Desgodets le 14 mai 1781 : PV ix p. 48 : « Ce lundy 14e May 1781 […] M. Paris a mis sous les yeux de l’Académie les réflexions qu’il a faites à Rome sur les desseins qui composent le livre de M. Desgodetz et l’Académie, ayant reconnu que ces réflexions avoient été faites avec beaucoup d’intelligence et d’exactitude, elle a prié l’auteur (M. Paris) de permettre que copie en fût faite pour être jointe au livre de Desgodet qui est dans sa bibliothèque : ce qu’il a accepté avec reconnoissance ». Cf. Pierre Pinon, Pierre-Adrien Pâris (1745-1819), architecte, Rome, École française de Rome, 2007, p. 377-381.

43. Desmarest, Nicolas. Lettre sur les différentes sortes de pozzolanes, et particulièrement sur celles qu’on peut tirer de l’Auvergne. Paris, 1779. 8°

Extrait du Journal de physique, mars 1779

Entrée : don de l’auteur en 1779

Desc. : « brochure »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1796 [S], PV viii p. 367-368 et 371

Notes : Schöller 42

44. Dezallier d’Argenville, Antoine-Nicolas. Vies des fameux architectes & sculpteurs depuis la renaissance des arts. Paris, 1787. 8°. 2 vol.

Entrée : don de l’auteur en 1787

Desc. : « veau »

Loc. : 1er vol. disparu avant 1778 ou 1796, 2d vol. non localisé

Sources : 1796 [S. vol. 2], PV ix p. 206

Notes : Schöller 43

45. Diderot, Denis, Dalembert, J. Le Rond. Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Paris, 1751-1780. 2°. 33 vol. : 21 de texte et 12 de pl.

Entrée : don de J.-G. Soufflot en 1779

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1796 [S], PV viii p. 387 et 389, PV ix p. 131

Notes : Schöller 44. L’ex. de la BIF ne comporte pas les modifications ms. qui auraient été apportées à l’article Colonne, cf. PV ix p. 131 : « Ce lundy 10e May 1784 […] a été fait lecture de l’article Colonnes dans l’Encyclopédie (1re édition), dans lequel ont été reconnues plusieurs erreurs que l’Académie se propose de relever, pour être insérées dans le volume de sa bibliothèque. »

46. Dumont, Gabriel-Pierre-Martin. Détails des plus intéressantes parties d’architecture de la basilique de St Pierre de Rome – Suite des élévations, coupes et profils entiers de la basilique de St Pierre-du-Vatican à Rome. Paris, 1763. 2°. 4 vol.

Entrée : don de l’auteur en 1763 et achat auprès de l’auteur en 1764

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : Ø1763, 1778, 1796 [S], PV vii p. 111-112, 114, 157, et 189-190

Notes : Schöller 48. Erreur de date dans 1796 : 1753. PV vii p. 157 : « Du lundi 5e décembre 1763. M. Dumont, architecte, a fait présent à l’Académie d’un exemplaire de son ouvrage intitulé : Détail des plus intéressantes parties de l’architecture de la basilique de Saint Pierre de Rome, levé et dessiné sur le lieu par lui-même; le livre est dédié à M. le marquis de Marigny », et PV vii p. 189-190 : « Du lundi 10e Décembre 1764 […] M. Camus a remis à l’Académie, de la part de M. Dumont, un volume in-folio broché des détails d’architecture sur Saint-Pierre de Rome, dont le prix, suivant son mémoire, est de quinze livres. Plus des vues des coupes et élévations du même monument ; prix : huit livres. Plus une suite d’études de différens maîtres ; prix : deux livres. Ces trois volumes, dont le prix total est de vingt-cinq livres, avoient été demandés à M. Dumont pour l’usage de l’École d’architecture et ont été remis aujourd’hui à M. Blondel pour en faire usage dans ladite École. [Note postérieure :] Reçu les trois vollumes d’architecture cy à costé. Blondel. »

47. Dumont, G.-P.-M. Suitte de plans… de trois temples antiques, tels qu’ils existoient en 1750 dans la bourgade de Poesto, qui est la ville de Poestum de Pline. Paris, [1764]. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1763 et achat auprès de l’auteur en 1764 ?

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie. Épreuves annotées et corrigées

Loc. : BIF, Fol Z 145 HR

Sources : Ø 1778, 1796 [S], PV vii p. 189-191

Notes : Tremblot, Schöller 49

48. Dumont, G.-P.-M. Divers morceaux d’architecture. – Suite de divers morceaux d’architecture. Paris, [1762]. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1763 et achat auprès de l’auteur en 1764 ?

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 131 HR

Sources : 1763, 1778, 1796 [S]

Notes : Tremblot, Schöller 50, 51, 52

49. Dupuis, Charles. Traité d’architecture, comprenant les cinq ordres des anciens. Paris, 1782. 4°. 2 vol.

Entrée : don de l’auteur en 1784

Desc. : veau marbré, sans armes

Loc. : EP, H1 65

Sources : 1796 [S], PV ix p. 136, EP 26

Notes : Schöller 53. 1796 fait réf. à ABA, B28 1, Nouveau traité d’architecture, 1768, br. de 16 pl. : « [S.] une boite en carton couverte en parchemin intitulée travaux de l’academie sur les ordres d’architecture renfermant, un recueil sur les ordres par Dupuis en 1762… »

50. [ms.] État des dessins des poëles et des mémoires explicatifs qui ont été confiés au citoyen Molard, membre du Conservatoire des Arts et Métiers, par le cit. Dufourni, membre de l’Institut

Entrée : envoi du baron de Wredes en 1775

Desc. : rel. papier brun (ms. 2818), en feuilles (ms. 2819)

Loc. : BIF, ms. 2818-2819

Sources : AN /O/1/1933 A 6, ABA, B22 3, 1796 [S], Duportal

Notes : Ø Schöller. Une note de Molard insérée dans le ms. 2818 (choisi par Saugrain, remis à Molard par Dufourny contre récépissé à Saugrain, puis rendu par le Conservatoire le 17 fructidor an v. 1796) révèle une hésitation : « [Très interessant. S [biffé puis confirmé :] S.] un cayer manuscrit, relié en carton contenant une colection de desseins coupes et plans de sept differents poëlles suedois et russes, avec un plan d’un appartement surlequel est indiqué un de ces poëlles. Dix autres desseins déttachés de poëlles et fourneaux interessant, ainsi qu’un plan d’une étuve ou serre chaude, plus sept pièces ou explication des dits poëlles »

51. Ercolani, Giuseppe-Maria. I tre ordini d’architettura. Rome, 1744. 2°

Entrée : entre 1744 et 1763

Loc. : BIF, Fol N 106

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Sources : 1763, 1778, 1796 [S]

Notes : Tremblot, Schöller 54, renvoi à 99 (Neralco)

52. Espié, Félix-François de. Manière de rendre toutes sortes d’édifices incombustibles, ou Traité sur la construction des voûtes, faites avec des briques et du plâtre. Paris, 1754. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1754

Desc. : inconnue

Loc. : disparu avant 1763

Usages : étudié en séance par l’Académie. Pris par Tanevot pour réponse à l’auteur la même année : « l’Académie a décidé qu’il falloit faire à M. le comte d’Espie une réponse par un mémoire accompagnée de plans et profils et de remarques sur la construction proposée. Et M. Tanevot a été chargé de travailler à cette réponse. M. de Beausire le jeune s’est chargé du modèle des voûtes de M. le comte d’Espie pour le lui remettre, et M. Tanevot a pris le livre de ces voûtes pour en faire le rapport. », cf. PV

Sources : PV vi p. 225 et 228-229, Ø inventaires

Notes : Schöller 55

53. Faujas de Saint-Fond, Barthélémy. Recherches sur les volcans éteints du Vivarais et du Velay. Grenoble ; Paris, 1778. 2°

Entrée : souscription pour 3 ex. 60 lt soit 180 lt

Desc. : inconnue

Loc. : disparu avant 1796

Sources : AN /O/1/1934/B 15, années 1775-1790, et Bons du roi, AN /O/1/1073, pièce 287, Ø inventaires, Ø PV

Notes : Schöller 56 fait réf. à PV viii p. 366, qui cite un autre titre de Faujas de Saint-Fond (n° 54). AN : bon de souscription en 1777, pour une parution 1778, 60 lt l’exemplaire ; le 21 aout 1777, acompte de 72 l pour 180 lt et 3 ex.

54. Faujas de Saint-Fond, B. Recherches sur la pouzzolane. Grenoble ; Paris, 1779. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1779

Desc. : inconnue

Loc. : disparu avant 1796. Peut-être CNAM, 8° Ko 6 (4).

Sources : Ø inventaires, Ø CNAM, PV viii p. 366-367

Notes : Schöller 56. PV viii p. 366 : « Ce lundy 11e Janvier 1779 […] M. Sedaine a fait lecture d’une lettre de M. Faujas de Saint Fond par laquelle il prie l’Académie de vouloir bien recevoir des exemplaires de son livre intitulé : Recherches sur la pouzzolane, etc., et, pour faire rapport de ce traité sur la découverte et l’usage de la pouzzolane, l’Académie a nommé MM. Moreau, Mauduit, l’abbé Le Bossut et Guillaumot. ».

55. Ferrerio, Pietro. Palazzi di Roma de piu celebri architetti. [Rome, 1665 ?]. 2°

Entrée : entre 1763 et 1778

Prov. : mention de prix antérieure sur dernier f. de garde : « 45 estampes 12 lt 1756 ». Ex-libris gravé aux armes de la famille Quarré d’Aligny

Desc. : parchemin aux armes de l’Académie.

Loc. : BIF, Fol N 116 Réserve

Sources : 1778, 1796 [S]

Notes : Schöller 57

56. Ferrière, Claude de. Corps et compilation de tous les commentateurs anciens et modernes sur la coutume de Paris. Paris, 1714. 2°. 4 vol.

Entrée : entre 1714 et 1763

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Usages : étudié dès 1715 en séances. Emprunt de Jacques-F. Blondel en 1764

Sources : 1763, 1778, 1796 [S]

Notes : Schöller 58. Emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 9

57. Ferroussat de Castelbon, Étienne-Hubert. Réflexions sur la mauvaise qualité du plâtre et sur sa cause. Paris, 1776. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1776

Desc. : « brochure »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : Ø 1778, 1796 [S], PV viii p. 214

Notes : Schöller 59

58. Ficoroni, Francesco de’. Le vestigia e rarità di Roma antica. Rome, 1744. 4°

Entrée : entre 1744 et 1763

Desc. : « relié »

Loc. : disparu avant 1796

Sources : 1763, 1778

Notes : Schöller 60

59. Fontana, Carlo. Il tempio vaticano e sua origine. Rome, 1694. 2°

Entrée : don de Le Normant de Tournehem en 1751

Desc. : « relié ». Reliure faite à la demande de Camus en 1751 en 2 vol., cf. n° 138

Loc. : choisi par l’EP mais non localisé

Usages : emprunt de Jacques-F. Blondel en 1764

Sources : AN /O/1930 7, 1763, 1778, PV vi p. 165, EP 20

Notes : Schöller 61. Ø 1796. Emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 1. PV vi p. 165 : « Du lundi 2e Aoust 1751 […] M. de Boffrand a apporté par ordre de M. de Tournehem un recueil de desseins gravés des ouvrages antiques et modernes construits à Rome et des machines employées pour élever les obélisques. L’Académie ayant délibéré a été d’avis qu’on écriroit une lettre de remerciement à M. de Tournehem pour ce recueil qu’il procure à l’Académie. Ce recueil contient encore plusieurs machines de Fontana et Zabaglia. Comme ce recueil est trop étendu pour etre contenu dans un seul volume, on a chargé M. Camus de le faire relier en autant de volumes qu’il contient de matières différentes. »

60. Fontana, C. L’anfiteatro flavio. La Haye, 1725. 2°

Entrée : achat vente après décès de J.-Fr. Blondel en 1774, 12 lt

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, mention de prix « 12 lt »

Loc. : BIF, Fol Z 139 HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 183 (Liste des effets de Blondel : Franque n° 15)

Notes : Tremblot, Schöller 62

61. Fontanieu, Pierre-Elisabeth de. Collections de vases. Paris, 1770. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1776

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, note ms. au titre « Présenté et donné à l’Académie royale d’architecture par Mr De Fontanieu son associer [sic] libre honoraire le 10 juin 1776 [signé] Sedaine »

Loc. : BIF, Fol N 25 HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 271-272

Notes : Schöller 63

62. Fréart de Chambray, Roland. Parallèle de l’architecture antique et de la moderne. Paris, 1650. 2°

Entrée : avant 1692

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 100

Usages : emprunt de Tanevot en 1742, emprunt de Jacques-F. Blondel en 1764

Sources : 1692, 1763, 1778, 1796 [S]

Notes : Schöller 64. Emprunt de Tanevot signalé dans PV v p. 317 (l’éd. n’est pas mentionnée mais seule l’édition de 1650 figure dans l’inventaire de 1763), emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 7 (éd. non précisée : peut-être celle de 1702).

63. Fréart de Chambray, R. Parallèle de l’architecture antique et de la moderne. Paris, 1702. 2°

Entrée : entre 1763 ou 1778, et 1796

Desc. : veau moucheté aux armes de l’Académie

Usages : peut-être emprunt de Jacques-F. Blondel en 1764, voir n° 62

Loc. : BIF, Fol N 101

Sources : Ø 1778, 1796 [S]

Notes : Tremblot, Schöller 65. Emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 7 (éd. non précisée).

64. Gauthey, Emiland-Marie. Mémoire sur l’application des principes de la méchanique à la construction des voutes et des dômes, dans lequel on examine le problême proposé par M. Patte, relativement à la construction de la coupole de l’eglise Sainte-Genevieve de Paris. Dijon, 1771. 4°

Entrée : don de l’auteur en 1776

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, 4° N 42

Sources : Ø 1778, 1796 [S], PV viii p. 275

Notes : Schöller 66

65. Ginet, Nicolas. Toisé général du bâtiment. Paris, 1761. 8°

Entrée : entre 1761 ou 1778, et 1796

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, 8° M 1805 Réserve

Sources : Ø 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Tremblot, Schöller 67

66. Gobert, Thomas. Traité pour la pratique des forces mouvantes. Paris, 1702. 4°

Entrée : don de l’auteur en 1701 (pour la date, cf. PV)

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], PV iii p. 141

Notes : Schöller 68

67. Gondoin, Jacques. Description des écoles de chirurgie. Paris, 1780. In-pl.

Entrée : don de l’auteur en 1780

Desc. : papier bleu aux armes de l’Académie, note ms. au titre : « Donné à l’académie Royale d’Architecture par M. Gondouin en la séance du 13 mars 1780 [signé] Sedaine »

Loc. : BIF, Fol N 128 HR

Sources : 1796 [S], PV ix p. 9

Notes : Schöller 69

68. Guillaumot, Charles-Axel. Remarques sur un livre intitulé « Observations sur l’architecture », de M. L’abbé Laugier. Paris, 1768. 8°

Entrée : don de l’auteur entre 1768 et 1778, ou 1796

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, envoi autographe au titre « Pour Monsieur Sedaine, de la par [sic] de son très humble serviteur Guillaumot »

Relié avec Guillaumot, n° 69

Loc. : BIF, 8° N 54 (1)

Sources : 1796 [S], Ø PV

Notes : Schöller 70

69. Guillaumot, Charles-Axel. Lettre à M. Grosley, avocat au parlement, de l’Académie royale des Inscriptions & Belles-Lettres, sur l’administration des corvées. [S. l., s. d.]

Entrée : don de l’auteur entre 1768 et 1778, ou 1796

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, envoi autographe au titre « Pour Monsieur Sedaine, de la par [sic] de son très humble serviteur Guillaumot »

Relié avec Guillaumot, n° 68

Loc. : BIF, 8° N 54 (2)

Sources : néant

Notes : Ø Schöller

70. Jaillot, Jean-Baptiste-Michel Renou de Chevigné, dit. Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris. Paris, 1772. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1773

Desc. : « Dix brochures »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : Ø 1778, 1796 [S], PV viii p. 143-144

Notes : Schöller 71

71. Janin de Combe Blanche, Jean. L’Antiméphitique. Paris, 1782. 4°

Entrée : entre 1782 et 1796

Desc. : « broch[ure] »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1796 [S], Ø PV

Notes : Schöller 72

72. Jardin, Nicolas-Henri. Plans, coupes et élévations de l’église royale de Frédéric v à Copenhague. [S.l., s.d]. In-pl. 2 vol.

Entrée : don de l’auteur en 1765, puis 1769

Desc. : 1er vol. « papier bleu », 2d vol. veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : 1er vol. choisi par Saugrain mais non localisé, 2d vol. BIF, Fol N 132 A HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV vii p. 133-134 et 195

Notes : Tremblot (2d vol.). Schöller 73. Les 2 vol. ne sont pas signalés ensemble dans les inventaires.

73. Jardin, Nicolas-Henri ; Tessin, Nicodème. [Recueil de gravures des monuments royaux de Stokholm]. [Stockholm ?, ca 1775]. In-pl.

Entrée : don du comte de Cronstedt, correspondant, en 1775

Desc. : demi-rel. basane xixe siècle, fer « Institut » au dos, décrit jusqu’en 1796 en « papier bleu »

Loc. : Probablement BIF, Fol N 134 A HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 233-
234

Notes : Schöller 150 ne mentionne pas 1778, qui indique « idem » dans la colonne auteur, c’est-à-dire Jardin. PV : « Ce lundy 28e Aoust 1775 […] a été présenté par M. Guillaumot les plans, coupes, profils, élévations et différents aspects du Palais Royal de Stockholm, composés et conduits par M. le comte de Tessin : lesquels sont envoyez à l’Académie par M. le comte de Chronstedt, intendant des Bàtimens du roy de Suède… »

1796 : « Inf en carton renfermant differents projets de monuments pour Stockholm, sans aucun titre ». [S.l., s.d].

74. Jousse, Mathurin. L’art de charpenterie. Éd. Gabriel-Philippe de la Hire. Paris, 1702. 2°

Entrée : don de La Hire en 1702

Desc. : veau moucheté aux armes de l’Académie

Loc. : EP, H3B 23 Réserve

Sources : 1763, 1778, PV iii p. 164, EP 25

Notes : Schöller 74

75. La Brière, Alexandre-Louis. Mémoire sur la nécessité de mettre les sépultures hors de la ville de Paris. [Paris, 177.]. 4°

Entrée : entre 1786 et 1796

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1796 [S], PV ix p. 186 (projets)

Notes : Schöller 75

76. La Faye, de. Recherches sur la préparation que les Romains donnaient à la chaux. Paris, 1778. 8°

Entrée : entre 1778 et 1796

Desc. : « brochure »

Loc. : probablement CNAM, 8° Ko 6 (2) ou 8° Ko 7 (2) Res, aux armes de Louis-Charles-Antoine de Beaufranchet (1757-1812)

Sources : 1796 [S] ; CNAM, 8° 123 n° 2

Notes : Schöller 76 date le document de 1777, mais cette date est celle des expériences d’après les PV (PV viii). L’exemplaire du CNAM ne peut être précisé de manière certaine car reliure en recueil postérieure (pour 8 o Ko 6 : 4 pièces : dont un autre ex. de La Faye, Loriot, Instructions sur la nouvelle méthode de préparer le mortier et Faujas de Saint-Fond, Recherches sur la pouzzolane).

77. La Guépière, Philipppe de. Recueil d’esquisses d’architecture. Stuttgart, [1759]. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1758

Desc. : maroquin rouge aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 126 Réserve

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], PV vi p. 325

Notes : Tremblot, Schöller 78

78. [ms.] La Hire, Philippe de. Traité de la coupe des pierres. [ca 1688-1690]. 4°

(copie non autographe)

Entrée : avant 1763 ou 1778

Desc. : veau raciné aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, ms. 1596

Usages : cours du professeur

Sources : 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Tremblot, Schöller 79

79. Le Carpentier, Antoine-Mathieu. Recueil des plans, coupes et élévations du nouvel hôtel de ville de Rouen, dont la construction a été commencée en mai 1757. Paris, 1758. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1758

Desc. : veau aux armes de l’Académie, pièce de maroquin rouge incrustée sur le plat supérieur avec la mention « Academie royalle d’architecture », note ms. « ce livre a été donné à l’Académie royale d’architecture par M. Le Carpentier »

Loc. : BIF, Fol N 123 HR

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], PV vi p. 328

Notes : Tremblot, Schöller 80

80. Le Gendre, Jean-Gabriel. Description de la place de Louis xv que l’on construit à Reims. Paris, 1765. In-pl.

Entrée : don de l’auteur en 1769

Desc. : papier bleu, sans armes (cf. 1796 « Un atelas relié en carton »)

Loc. : BIF, Fol N 138 HR

Sources : 1796 [S], PV viii p. 52-55

Notes : Schöller 81

81. Le Muet, Pierre. Manière de bien bastir. Paris, 1647. 2°

Suivi des Augmentations de nouveaux bastimens faits en France

1er ex. :

Entrée : entre 1692 et 1763

Prov. : initiales e.o. (ou e.d.) et armes non identifiées au dos : bande chargée d’un rosier tigé et feuillé de trois pièces (armes très abîmées, mais les initiales permettent un rapprochement avec un autre ex. de la BIF : Fol Z 86 A)

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : EP, H3A 2 (1) et (2)

Sources : 1763, 1778, Ø PV, EP 18

2e ex. :

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : « parchemin »

Loc. : choisi par l’EP mais non localisé

Sources : 1763, 1778, Ø PV, EP 22

Notes : Schöller 83 mentionne deux vol. d’un même exemplaire alors que d’après 1763 et 1778, il s’agit de deux exemplaires d’une même édition).

82. Le Pautre, Jean. Œuvres [recueils d’estampes, 5 vol.]. [S.l., 16..]

1751 estampes réunies en 5 vol. Chacun possède un titre ms. dans un encadrement gravé, avec la mention « volume 102 [-106] ». Contiennent également quelques gravures de Marot, Silvestre et Chastillon.

Prov. : pour 4 vol., Hélie Du Fresnoy (1614-1698)

Entrée : achat à la vente après décès du marquis de Ménars, en 1782, par Franque (vendu 203 lt) : cf. Catalogue des différens objets de curiosités dans les sciences et arts… de feu M. le marquis de Ménars, Paris, 1782, « Recueils d’etampes diverses », lot 512 (BIF, 8° Duplessis 301, exemplaire annoté : « 203 lt Basan »)

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie. Monogramme h.e.l.i.f.r.s.n.o.y. aux angles et sur le dos des quatre premiers tomes. Le fer de l’Académie a remplacé celui de Du Fresnoy. Le 5e v. est de format plus petit et dans une reliure différente, avec le fer de l’Académie mais sans le monogramme de Du Fresnoy.

Loc. : BIF, Fol N 37 Réserve HR

Sources : 1796 [S] (2 entrées)

Notes : Tremblot, Schöller 84. Vente du Marquis de Ménars, PV ix, Appendices p. 365 : « iv. État des différents objets achetés a la vente de feu monsieur le marquis de Ménars, en mars et avril 1782, pour le roi, et être déposés en son académie d’architecture Par les ordres de monsieur le comte d’Angivillers, dont la commission d’acquérir a été donnée a M. Franque : ce qu’il a fait sous le nom du sieur Basan.

[…] 512 : cinq volumes reliés, conten. 1746 p. estampes gravées par M. Le Pautre tant en architecture, ornemens, vases que trophées. »

83. Le Robergherr de Vausenville, Guillaume. Essai physico-géométrique. Paris, 1778. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1779

Desc. : « broch[ure] »

Loc. : non localisé

Sources : 1796 [S ?], PV viii p. 366-367

Notes : 1796 : aucune initiale, ce livre se trouve entre deux lignes marquées [S]. Lemonnier dit avoir vu le livre à la BIF, mais ne donne aucune cote.

Notes : Schöller 85

84. Le Roy, David. Les ruines des plus beaux monuments de la Grèce. Paris, 1758. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1758

Desc. : « maroquin rouge »

Loc. : choisi par l’EP mais non localisé

Usage : emprunt de J.-F. Blondel pour faire la réponse officielle en 1758, et emprunt en 1764.

Sources : 1763, 1778, PV vi p. 333-334, EP 2

Notes : Schöller 86. 1er emprunt de Blondel, dans PV vi p. 333-334 : « Du lundi 4e Septembre 1758 […] M. Blondel a demandé à la Compagnie la permission d’emporter chez lui le recueil des Ruines des plus beaux monuments de la Grèce par M. Le Roy, pour l’examiner, et l’Académie y a consenti. » Emprunt de Blondel de 1764 signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 10. EP 2 indique : « idem [i.e. Le Roy] en deux parties 1 vol. infol. », mais sans préciser la date d’édition.

85. Le Roy, D. Observations sur les édifices des anciens peuples. Amsterdam ; Paris, 1767. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1768

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, envoi autographe sur f. de garde : « Pour l’Académie Royale d’Architecture »

Loc. : BIF, 8° Z 27 Réserve

Sources : 1778, Ø 1796, PV viii p. 12

Notes : Tremblot, Schöller 87

86. Le Roy, D. Les ruines des plus beaux monuments de la Grece. 2de édition. Paris, 1770. 2°. 2 vol.

Entrée : don de l’auteur en 1769

Desc. : veau jaspé aux armes de l’Académie

Loc. : EP, H2A 66

Sources : 1778, PV viii p. 59-60, EP 1

Notes : Schöller 88

87. Le Roy, D. La marine des anciens peuples. Paris, 1777. 8°

Entrée : don de l’auteur, académicien, en 1777

Desc. : inconnue

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : Ø inventaires, PV viii p. 310-311

Notes : Schöller 89. PV viii p. 310-311 : « Ce lundy 11e Aoust 1777 […] M. Le Roy, académicien, a présenté à l’Académie un livre de sa composition intitulé : La marine des anciens peuples. L’Académie l’a accepté avec plaisir pour être ajouté dans sa bibliothèque aux livres instructifs qu’elle en a reçus. »

88. Le Roy, D. Lettres à M. Franklin sur la marine. Paris, 1790. 8°

Entrée : entre 1790 et 1796

Desc. : « carton »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1796 [S], Ø PV

Notes : Ø Schöller, 1796 : « [S.] un vol indouze en carton, lettre à Mr Frankelin sur la marine par David Le Roy Paris 1790 »

89. Loriot, Antoine-Joseph. Mémoire sur une découverte dans l’art de bâtir. Paris, 1774. 8°

Entrée : don du comte d’Angiviller en 1774

Desc. : « broch[ure] »

Loc. : probablement CNAM, 8° Ko 6 (3) ou 8° Ko 7 (3) Res

Sources : Ø 1778 car broch., 1796 [S], PV viii p. 177-178, CNAM 3

Notes : 1796 : date 1764

90. Lubersac de Livron, Charles-François, abbé de. Discours sur les monuments publics de tous les âges et de tous les peuples connus. Paris, 1775. 2°

1er ex. :

Entrée : don de l’auteur en 1776

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 245

Notes : Schöller 91

2e ex. :

Entrée : don de Brébion en 1775

Desc. : inconnue

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 243

Notes : Schöller 91 bis. Le don de Brébion précède celui de l’auteur

91. Lucotte, Jacques-Raymond. Le Vignole moderne, ou Traité élémentaire d’architecture. Paris, 1772-1784. 4°. 3 vol.

Entrée : don de l’auteur en 1780

Desc. : veau marbré, sans armes, note ms. au titre du 1er vol. : « Présenté à l’Académie ce 29 may 1786 [signé] Sedaine »

Loc. : BIF, 4° N 38

Sources : Ø 1796, PV ix p. 184

Notes : Schöller 92

92. Major, Thomas. Les ruines de Pæstum ou de Posidonie, dans la Grande Grèce. Londres, 1768. In-pl.

Entrée : don du comte d’Angiviller en 1775

Desc. : veau jaspé aux armes de l’Académie, note ms. au titre « Donné à l’académie Royale d’architecture par Monsieur le Comte d’Angiviller Directeur général des arts à la séance d’installation dans les nouvelles salles ce 20 novembre 1775 [signé] Sedaine »

Loc. : BIF, Fol Z 143 HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 242

Notes : Schöller 93. PV viii p. 242 : « le secrétaire a présenté à l’Académie trois livres grand in-folio que lui donne Monsieur le comte d’Angivillers : l’un intitulé Les ruines de Palmyre autrement dite Tedmor au désert… ; le second Les ruines de Balbec autrement dite Héliopolis dans la Coelosyrie… ; le troisième intitulé Les ruines de Poestum ou de Possidonie dans la grande Grèce, par T. Major… »

93. Mariette, Pierre-Jean. Description des travaux qui ont précédé, accompagné et suivi la fonte au bronze d’un seul jet de la statue équestre de Louis xv. Paris, 1768. 2°

Entrée : don des prévôts des marchands et échevins de la ville de Paris en 1772

Desc. : veau raciné, sans armes

Loc. : EP, G6B 1

Sources : 1778, PV viii p. 123, EP 6

Notes : Schöller 94. PV viii p. 123 : « Ce lundy 17e Février 1772. L’Académie étant assemblée, le secrétaire lui a présenté un livre in folio contenant la « Description des travaux qui ont précédé, accompagné et suivi la fonte en bronze d’un seul jet de la statue équestre de Louis xv le Bien Aimé, dressé sur les mémoires de M. Lempereur, ancien échevin, par M. Mariette, honoraire amateur de l’Académie de peinture et sculpture », lequel livre a été envoyé à l’Académie par Messieurs les prévost des marchands et échevins de la ville de Paris, et il a été décidé que MM. Soufflot, Moreau et Jardin iroient de la part de l’Académie faire des remerciemens à Messieurs les prévost des marchands et échevins, et leur marquer sa reconnoissance d’un présent qui doit être cher et prétieux à tout les coeurs françois, et l’Académie s’est entretenu des différens procédez contenus dans ce recueil. »

94. Montalembert, Marc-René de. La Fortification perpendiculaire. Paris, 1776-1784. 4°. 5 t.

Entrée : don de l’auteur en 1789

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1796 [S], PV ix p. 240-241

Notes : Schöller 95. Seul cas où un autre exemplaire ne se trouvait pas dans les collections de la BIF.

95. Montalembert, M.-R. de. Supplement au tome cinquième de La Fortification perpendiculaire. Paris, 1786. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1789

Desc. : inconnue

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1796 [S], PV ix p. 240-241

Notes : Schöller 96

96. Montalembert, M.-R. de. Réponse au Mémoire sur La fortification perpendiculaire. Paris, 1787. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1789

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1796 [S], PV ix p. 240-241

Notes : Schöller 97

97. Nativelle, Pierre. Nouveau traité d’architecture. Paris, 1729. 2°. 2 vol.

Entrée : entre 1729 et 1763

Desc. : basane marbrée aux armes de l’Académie, fer de dédicace : « l’académie d’architecture »

Loc. : EP, H1 49

Sources : 1763, 1778, Ø PV, EP 8

Notes : Schöller 98

98. Neufforge, Jean-François de. Recueil élémentaire d’architecture. Paris, 1757-1776. 2°. 10 vol.

Entrée : don de l’auteur en 1757, 1758 et 1780 (d’où le nombre variable de vol. suivant les inv.)

Desc. : veau moucheté aux armes de l’Académie, sauf vol. 4 et 5 sans armes. Fer de dédicace avec date de présentation. Note ms. au début du dernier volume : « accepté par l’Académie royale d’architecture ce 18e xbre 1780 [signé] Sedaine »

Loc. : EP, H1 57

Sources : 1763 (5ers t.), 1778 (8 vol. + 1 suppl.), PV vi p. 303-304 et 335, PV vii p. 145, 216, PV viii p. 39, PV ix p. 31-32, EP 15

Notes : Schöller 100

99. Nolli, Giambattista. Nuova pianta di Roma. [Rome, 1748]. 2°

Entrée : entre 1748 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol V 101

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Schöller 101

100. Noyen, Sebastiaan van. Thermae Diocletianae… Anvers, 1658. 2°

Entrée : don de Louis-François Trouard, académicien, en 1780.

Prov. : Mariette, achat de Trouard à la vente après décès

Desc. : maroquin rouge aux armes de l’Académie. Truffé par Mariette  : portrait d’Antoine Perronet de Granvelle gr. s. c. par Lambert Suavius (1556) ; double pl. des thermes de Dioclétien gr. s. c. par Mario Cartario pour Scamozzi (1580) ; dessin du plan et de l’élévation d’une façade des thermes de Dioclétien intitulée « Pianta ed Allzata d’una delle Facciate delle Terme di Diocleziano riguardante il Levante misurate da Michel-Angiolo Buonarroti » (encre/lavis) ; dessin d’un plan intitulé « Pianta della Chiesa delle Madonna degli Angioli a Termini » (encre/lavis)

Loc. : Fol Z 140 Réserve HR

Sources : 1796 [S]

Notes : Tremblot, Schöller 136 (à Thermae). Joris Van Grieken, Ger Luijten, Jan Van Der Stock, Hieronymus Cock : la gravure à la Renaissance, Bruxelles, 2013. p. 19-24 : exemplaire de Mariette indiqué comme non localisé.

101. Palladio, Andrea. I Quattro libri dell’architettura. Venise, 1616. 2°

Entrée : avant 1692

Desc. : veau moucheté aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 94 B

Sources : 1692, 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Tremblot, Schöller 102

102. Palladio, Andrea. Les quatre livres de l’architecture. Trad. R. Fréart de Chambray. Paris, 1650. 2°

Entrée : Selon W. Schöller, présent dès 1672

Desc. : inconnue

Loc. : disparu entre 1763 et 1778, ou 1796

Sources : 1692, 1763, Ø PV

Notes : Schöller 103. Erreur de date dans 1763 (1601)

103. Palladio, A. Fabbriche antiche designate da Andrea Palladio, raccolte da conte di Burlington. Londres, 1730. 2°

Entrée : don de Louis-François Trouard, académicien, en 1780.

Prov. : Burlington. Don à Mariette. Achat de Trouard à la vente après décès. Note ms. sur f. de garde : « Ce livre est d’une très grande considération. Milord Comte de Burlington, possesseur des desseins originaux de Palladio a fait la dépense des planches qui sont gravées avec autant de soin que d’intelligence… Cet exemplaire m’a été donné par ce seigneur, & m’a été envoyé par Mons.r le Docteur Mead en 1740 [signé] Mariette »

Desc. : veau brun aux armes de l’Académie, trame en losanges. Étiquette au contreplat sup. : inscription ms. « Bal – A ». Note ms. : « Donné à l’académie Royale d’architecture par M. Troüard académicien et accepté par elle le 4 septembre mil sept cent quatre vingt [signé] Sedaine ». Deux lettres ont été insérées : la lettre de Trouard pour le don de deux ouvrages datée du 3 sept. 1780 et la lettre de remerciement de Sedaine datée du 14 nov. 1780.

Ex. enrichi d’un plan ms. : « Copia della pianta delle Terme di Agrippa tratta per me infrascritto dall’originale disegnato da Andrea Palladio Arch. Vicentino, esistente in Venezia presso il Sig.r Tommaso Temanza Archotetto della Serenis.ma Repubblica, il di primo Agosto 1770. Giannantonio Selva »

Loc. : BIF, Fol N 96 bis Réserve HR

Sources : 1796 [S], PV ix p. 26-27

Notes : Tremblot, Schöller 104

104. Patte, Pierre. Monumens érigés en France à la gloire de Louis xv. Paris, 1765. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1765

Desc. : inconnue

Usage : emprunt par Le Roy en 1765 pour réponse officielle

Loc. : disparu entre 1765 et 1778, ou en 1796

Sources : Ø inventaires, PV vii p. 196

Notes : Schöller 105. Le PV vii p. 196 mentionne l’emprunt par Le Roy : « Du lundi 21e Janvier 1765. M. Patte a présenté à l’Académie un livré in folio intitulé : Monumens érigés en France à la gloire de Louis xv… M. Le Roy s’est chargé de ce volume pour l’examiner. »

105. Pérau, Gabriel-Louis. Description historique de l’hôtel royal des Invalides. Paris, 1756. 2°

Entrée : don de François Franque, académicien, en 1779

Desc. : veau jaspé aux armes de l’Académie, note ms. « Présenté par M. Franque à l’académie et accepté par elle à la séance du sept septembre 1779 [signé] Sedaine »

Loc. : BIF, Fol X 211

Sources : 1796 [S], PV viii p. 388

Notes : Tremblot, Schöller 106

106. Perrier, François. Segmenta nobilium signorum et statuarum. Rome, 1638. 2°

Entrée : achat de Camus en 1755 ou 1756, 18 lt avec le livre de Rossi, n° 119

Desc. : « veau »

Usages : emprunt de Jacques-F. Blondel en 1764

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : AN /O/1/1930 8, 1763, 1778, 1796 [S], PV vi p. 275

Notes : emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 5

Notes : Schöller 107

107. Perronet, Jean-Rodolphe. Mémoire lû à la rentrée publique de l’Académie royale des sciences le 15 novembre 1775. Sur les moyens de conduire à Paris, une partie de l’eau des rivières de l’Yvette & de la Bièvre. Paris, 1766. 4°

Entrée : don de l’auteur en 1776

Desc. : « veau »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 266-
267

Notes : Schöller 108

108. Perronet, J.-R. Description des projets et de la construction des ponts de Neuilly, de Mantes, d’Orléans. Paris, 1782-1783. 2°. 2 vol.

Entrée : don de l’auteur en 1783

Desc. : veau marbré, sans armes, note ms. au titre « Présenté à l’Académie par M. Sedaine de la part de Monsieur Perronet et accepté par elle en la séance du 7 juillet 1783 [signé] Sedaine »

Loc. : CNAM, Gd Fol Le 1 rés

Sources : 1796 [M], PV ix p. 107-108, CNAM 1

Notes : Tremblot, Schöller 109

109. Petity, Jean-Raymond de. Bibliothèque des artistes et des amateurs ou tablettes analytiques sur les sciences et les beaux-arts. Paris, 1766. 4°. 3 vol.

Entrée : achat vente après décès de J.-F. Blondel en 1774, n° 14 liste Franque, 15 lt

Desc. : « papier bleu », « brochés »

Loc. : disparu avant 1796

Sources : 1778, PV viii p. 183 (Liste des effets de Blondel : Franque n° 14)

Notes : Schöller 12 (à Bibliothèque)

110. Peyre, Marie-Joseph. Œuvres d’architecture. Paris, 1765. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1777

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, note ms. « Donné à l’Académie royale d’architecture le 3 février 1777 [signé] Sedaine »

Loc. : BIF, Fol N 125 Réserve HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 292

Notes : Tremblot, Schöller 110. Le livre a été présenté en 1765, cf. PV vii p. 232

111. Pigage, Nicolas de. La galerie électorale de Dusseldorff. Bâle, 1778. 2°. 2 vol.

Entrée : don de l’auteur, correspondant, en 1778

Desc. : papier bleu

Loc. : probablement BIF, Fol N 24

Sources : Ø 1778, 1796 [S], PV viii p. 343

Notes : Schöller 111

112. Piranesi, Giambattista, et al. Varie vedute di Roma antica, e moderna disegnate e intagliate da celebri autori. [Rome, 1748]. 2°

Entrée : avant 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 118

Sources : 1763, 1778, 1796 [S]

Notes : Schöller 112

113. Piranesi, G. [Recueils]. In-pl. 2 vol. comprenant 5 ensembles :

Vol. 1, pièce 1 : Opere varie di architettura, prospettiva, groteschi, antichita. Rome, 1750.

Vol. 1, p. 2 : Antichità Romane Fuori di Roma. Rome, [ca 1748]

Vol. 2, p. 1 : Invenzioni capric di carceri. [Roma, 1745]

Vol. 2, p. 2 : [Caprices décoratifs. S.l., s.d.]

Vol. 2, p. 3 : Vedute di Roma disegnate ed incise. [Roma, 1748-1778]. Très lacunaire.

Entrée : avant 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Usages : emprunt de Jacques-F. Blondel en 1764, souhaitait compléter cet ensemble dès 1763

Loc. : BIF, Fol Z 181 bis HR T. 1 et 2

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Schöller 113 (1778 et 1796), 114 (1763), 115 (1796). Emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 12

114. Pitrou, Robert. Recueil de différents projets d’architecture de charpente et autres concernant la construction des ponts… Paris, 1756. 2°

Entrée : don de la veuve de Pitrou en 1756

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 137 HR

Sources : Ø 1763, 1778, 1796 [S], PV vi p. 264

Notes : Tremblot, Schöller 116

115. Potain, Nicolas-Marie. Traité des ordres d’architecture. Paris, 1767. 4°

Entrée : don de l’auteur en 1768

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : EP, H1 59 Réserve

Sources : 1778, PV viii p. 2-3, EP 24

Notes : Schöller 118

116. Pozzo, Andrea. Perspectiva pictorum et architectorum. Rome, 1737-1741. 2°. 2 vol.

Éd. Ant. de Rubeis.

Entrée : entre 1741 et 1763

Desc. : parchemin, sans armes

Loc. : probablement BIF, Fol M 433

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Schöller 119.

117. Régemorte, Louis de. Description du nouveau pont de pierre construit sur la rivière d’Allier à Moulins. Paris, 1771. In-pl.

Entrée : don de l’auteur en 1772

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 136 HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV viii p. 122

Notes : Tremblot, Schöller 121 : erreur de date (1761)

118. Renou, Antoine. L’art de peindre, traduction libre en vers françois du poëme latin de Charles Alphonse Dufresnoy. Paris, 1789. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1789

Desc. : inconnue

Loc. : disparu avant 1796

Sources : Ø inventaires, PV ix p. 253

Notes : Schöller 123

119. Rossi, Giovanni Giacomo de. Insigniores statuarum urbis Romae icones. Rome, 1645. 4°

Entrée : achat de Camus en 1755 ou 1756, 18 lt avec le livre de Perrier n° 106

Desc. : « veau »

Loc. : disparu entre 1778 et 1796

Sources : AN /O/1/1930 8, 1763, 1778, PV vi p. 275

Notes : Schöller 124. Erreur de date dans les PV (1695)

120. Rubens, Peter Paul. Palazzi antichi [-moderni] di Genova. Anvers, 1652. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau brun aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 122 HR

Usages : emprunt par Jacques-F. Blondel en 1764

Sources : 1763, 1778, 1796, Ø PV

Notes : Schöller 125. Emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 2

121. Saint-Non, Jean-Claude-Richard de. Voyage pittoresque… de Naples et de Sicile. Paris, [1781-86]. In-pl. [5 vol. ?]

Entrée : don de l’auteur en 1782 (t. i et ii), en 1784 (t. iii et iv), et 1785 (t. v)

Desc. : « carton »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1796 [S] (2 vol. et 27 cahiers de livraisons), PV ix p. 68 (2 vol.), 132-133 (12 cahiers), 141 et 160

Notes : Schöller 126 et 127. Lemonnier affirme : « L’exemplaire complet en 5 vol. in-fol. se trouve à la bibliothèque de l’Institut. Reliure du xixe siècle » (PV ix p. 68), mais n’indique pas de cote.

122. Scamozzi, Vincenzo. L’idea della architettura universale. Venise, 1615. 2°

Entrée : avant 1692

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, chiffres ms. antérieurs sur garde : « 110 26 »

Loc. : EP, H1 39

Usages : étudié dès le début de l’année 1672

Sources : 1692, 1763, 1778, Ø PV, EP 13

Notes : Schöller 128

123. Scamozzi, V. Œuvres d’architecture. Leyde, 1713. 2°

Trad. de Charles d’Aviler.

Entrée : achat Camus en 1756, 12 lt

Desc. : inconnue

Loc. : disparu avant 1778 ou 1796

Usages : emprunt de Jacques-F. Blondel en 1764

Sources : AN /O/1/1930 9, 1763

Notes : Schöller 129. Emprunt de Blondel signalé dans PV vii p. 164-165, séance du 30 janv. 1764, n° 4

124. Serlio, Sebastiano. Libro primo [-quinto] d’architettura. Venise, 1559 [-1564]. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie (reliure refaite après 1778, autrefois en parchemin)

Loc. : EP, cote H1 32

Usages : étudié à partir de 1697

Sources : 1763, 1778, EP 12

Notes : Schöller 130

125. Sgrilli, Bernardo Sansone. Descrizione e studdi dell’insigne fabbrica di S Maria del Fiore metropolitana Fiorentina. Florence, 1733. 2°

Entrée : entre 1733 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 119

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Tremblot, Schöller 131

126. Suarès, Joseph-Marie. Arcus L. Septimii Severi. Rome, 1676. 2°

Entrée : entre 1692 et 1763

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie

Relié avec Bianchini, n o10

Loc. : BIF, Fol Z 136 (1)

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Schöller 132

127. [ms.] Tanevot, Michel. Recueil de dessins et d’études sur les différents ordres d’architecture

Entrée : don de l’auteur en 1759

Desc. : parchemin moucheté aux armes de l’Académie (reliure refaite après 1796, auparavant en carton)

Loc. : BIF, ms. 1026-1027 HR

Sources : 1778, 1796 [S], PV vii p. 26-27

Notes : Tremblot, Schöller 133. PV vii p. 26 : « Du lundi 19e Novembre 1759. M. Tanevot a déposé ce jourdhui à l’Académie royalle d’architecture deux cartons reliez contenant tous les desseins et études des élévations, plans et profils des cinq ordres d’architecture, le toscan, le dorique, l’ionique, le corinthien et le composite, cottés de leurs mesures, qu’il a faites pendant l’espace de quinze années sur les proportions réglées et fixées de concert avec messieurs les académiciens dans les séances de ­l’Académie. Ces desseins ont été examinés chez M. de Bosfrand par messieurs de Bosfrand, Dorbay et Le Roux, académiciens commissaires nommés à cet effet : ces messieurs en ont rendu compte à l’Académie et dans les séances de travail à l’Académie ; une partie de ces desseins a été signée de messieurs les académiciens présents. »

PV vii p. 26-27 : « Du lundi 26e Novembre 1759 […] M. Tanevot a déclaré qu’il faisoit présent à la Compagnie des deux livres ou cartons reliés qu’il a déposés à l’Académie dans la séance du dix neuf du présent mois, et que ces cartons contiennent cent desseins sur les études des différens ordres d’architecture. »

128. Tardif. Nouvelle méthode d’encaissement, pour fonder facilement et solidement à telle profondeur qu’il sera nécessaire, dans les rivières, dans les marais, dans la mer, à proximité des côtes & généralement dans les terreins sabloneux ou vaseux. Paris, 1757. 2°

Entrée : don de l’auteur en 1757

Desc. : « atlas en parchemin vert »

Loc. : choisi par Saugrain mais non localisé

Sources : 1763, 1778, 1796 [S], PV vi p. 298

Notes : Schöller 7 et 134 ; 1763 lu comme deux documents différents : « Nouvelle méthode d’encaissement par Mr Tardif. Atlas en parchemin vert ». Schöller a dû lire la copie signée de l’inventaire, car sur l’original, les 2 mentions se suivent sur une même ligne, à la différence de la copie.

129. Tenon, Jacques-René. Mémoires sur les hôpitaux de Paris. Paris, 1788. 4°

Entrée : don de l’auteur 1788

Desc. : inconnue

Loc. : inconnue

Sources : PV ix p. 235

Notes : Schöller 135. Selon Lemonnier, serait à la BIF, 4° M 425, mais il s’agit d’un maroquin olive aux armes de Pierre-Charles Laurens de Villedeuil (1742-1828) : Lemonnier : « On a de Tenon (Jacques), 1724-1816, un Mémoire sur les hôpitaux de Paris, imprimé par ordre du Roi, 1 vol. in-4°, fig., 1788 (Bibl. de l’Institut, 4° M 425) » (PV ix p. 235 n.).

130. Vignole, Le. Regola delli cinque ordini d’architettura. Rome, 1607. 2°

Entrée : avant 1692, probablement dès 1672

Desc. : veau fauve aux armes de l’Académie, et au chiffre de Gaston d’Orléans sur le dos

Loc. : BIF, Fol N 93

Sources : 1692, 1763, 1778, 1796 [S], Ø PV

Notes : Schöller 139

131. Vittone, Bernardo Antonio. L’architetto civile. Paris, 1760

Entrée : don de l’auteur en 1762

Desc. : inconnue

Loc. : disparu avant 1778 ou 1796

Sources : Ø inventaires, PV vii p. 102, 106, 108

Notes : Ø Schöller. Étant donné la date de don, nous pensons qu’il s’agit de cette édition. PV vii p. 102 , séance du 24 mai 1762 : « M. Bernardo Antonio Vittone, ayant fait présent à l’Académie d’un livre in quarto avec un volume de figures contenant l’arithmétique, la géométrie, l’algèbre, un traité des mesures, l’architecture, la perspective, le blason, elle a nommé MM. Soufflot, Baron, Potain et Franque pour en faire la lecture et les a priez d’en faire leur rapport à la Compagnie. »

132. Vitruve. Architecture ou art de bien bastir. Trad. de Jean Martin. Paris, 1572. 2°

Entrée : avant 1692, selon W. Schöller, déjà présent en 1672

Desc. : « parchemin »

Loc. : disparu après 1763

Usages : étudié dès 1691

Sources : 1692, 1763, Ø PV

Notes : Schöller 141

133. Vitruve. De architectura libri decem. Amsterdam, 1649. 2°

Entrée : avant 1692

Desc. : veau brun aux armes de l’Académie

Loc. : BIF, Fol N 81 *

Usages : étudié dès 1691

Sources : 1692, 1763, 1778, 1796 [S]

Notes : Schöller 140

134. Vitruve. Les dix livres d’architecture. Trad. Claude Perrault. Paris, 1673. 2°

Entrée : don de Perrault en 1673

Desc. : « relié »

Loc. : choisi par l’EP mais non localisé

Sources : 1692, 1763, 1778, PV i p. 49-50, EP 23

Notes : Schöller 142

135. Watin, Jean-Félix. L’art de faire et d’employer le vernis. Paris, 1772. 8°

Entrée : don de l’auteur en 1772

Desc. : « relié »

Loc. : disparu entre 1778 et 1796

Sources : 1778, PV viii p. 139

Notes : Schöller 143. Nous ne suivons pas Lemonnier pour qui « ce doit être l’Art du peintre doreur et vernisseur publié en 1771. Un supplément à ce traité parut en 1772 probablement. » (PV viii p. 139).

136. Wood, Robert. Les ruines de Palmyre, autrement dite Tedmor au Désert. Londres, 1753. 2°

Entrée : don du comte d’Angiviller en 1775

Desc. : maroquin rouge aux armes de l’Académie, note ms. au titre: « Donné à l’Académie royale d’architecture par Monsieur le comte d’Angiviller Directeur général & [?] de l’installation dans les nouvelles sales [sic] le 20e novembre 1775 [signé] Sedaine »

Loc. : EP, H2A 64

Sources : 1778, PV viii p. 242, EP 4

Notes : Schöller 144

137. Wood, R. Les ruines de Balbec, autrement dite Heliopolis, dans la Coelosyrie. Londres, 1757. 2°

Entrée : don du comte d’Angiviller en 1775

Desc. : veau blond, sans armes (prov. préc. fleuron avec couronne aux angles)

Loc. : EP, H2A 65

Sources : 1778, PV viii p. 242, EP 3

Notes : Schöller 145. Pas de note ms. de Sedaine

138. Zabaglia, Niccolò. Contignationes ac pontes ; Castelli et ponti. Rome, 1743. 2°

Entrée : don de Le Normant de Tournehem en 1751

Desc. : veau marbré aux armes de l’Académie, reliure refaite à la demande de Camus en 1751, en 2 vol., cf. Fontana n° 59

Loc. : EP, G3A 3

Sources : AN /O/1930 7, 1763, 1778, PV vi p. 165, EP 21

Notes : Schöller 146. EP 21 indique Fontana (contrib.) dans la colonne auteur.

PV vi p. 165 : « Du lundi 2e Aoust 1751 […] M. de Boffrand a apporté par ordre de M. de Tournehem un recueil de desseins gravés des ouvrages antiques et modernes construits à Rome et des machines employées pour élever les obélisques. L’Académie ayant délibéré a été d’avis qu’on écriroit une lettre de remerciement à M. de Tournehem pour ce recueil qu’il procure à l’Académie. Ce recueil contient encore plusieurs machines de Fontana et Zabaglia. Comme ce recueil est trop étendu pour etre contenu dans un seul volume, on a chargé M. Camus de le faire relier en autant de volumes qu’il contient de matières différentes. »

____________

1 [Lettre de Marigny à Blondel], 22 mai 1763, Paris, Arch. nationales (désormais AN), O*/1/1110, p. 297-298.

2 Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l’Académie royale d’architecture 1671-1793, Paris, 1911, 10 vol. (désormais PV). Registres originaux conservés aux archives de l’Académie des beaux-arts (désormais ABA), A1-A11.

3 Wolfgang Schöller, « Die Bibliothek der Académie royale d’architecture zu Paris (1671- 1793) », Archiv für Geschichte des Buchwesens, Bd 38, 1992, p. 267-276, article issu d’une thèse : Die « Académie royale d’Architecture » 1671-1793 Anatomie einer Institution, Cologne, Bölhau, 1993. Nicole Felkay, « Nouveaux documents sur l’Académie d’Architecture sous Louis xiv », Bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île de France, 1985, p. 275-286.

4 Christiane Aulanier, « L’académie d’architecture au Louvre, documents inédits », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, année 1961, 1962, p. 215-224.

5 Hélène Rousteau-Chambon, L’enseignement à l’Académie royale d’architecture, Rennes, P.U.R., 2016.

6 Aurélien Davrius, Jacques-François Blondel, architecte des Lumières, Paris, Classiques Garnier, 2018 ; id., Jacques-François Blondel, un architecte de la « République des arts », étude et édition de ses Discours, Genève, Droz, 2016.

7 Jean Tremblot de La Croix, « Bibliothèques et armoiries des académies royales de Paris », Bulletin du Bibliophile, 1929, p. 558-564. id., Bibliothèques et armoiries des académies royales de Paris, Paris, Giraud-Badin, 1931, p. 49-50.

8 Wolfgang Schöller, « Die Bibliothek… », art. cit. [note 3], p. 272.

9 Cf. annexe.

10 État et inventaire, des objets de siences [sic] et d’arts qui existoient dans le local de la cidevant Académie d’Architecture le 21 ventôse de l’an 4e de la République lors de la levée des scellées, en vertu de la demande du Ministre de l’Intérieur, par Julien-David Le Roy et François-Jacques de Lannois, 11 mars 1796, AN /F/17/1265 10. Bien qu’imparfaite, la transcription de Werner Szambien (Symétrie, goût, caractère, théorie et terminologie de l’architecture à l’âge classique 1550-1800, Paris, Picard, 1986, p. 206-210) est souvent citée. L’auteur indique : « Nous n’avons pas reproduit les remarques portées en marge de cet inventaire : intéressant, précieux, rare, très curieux, unique… ».

11 À propos des livres d’architecture cités, Frédérique Lemerle et Yves Pauwels, Architectures de papier. La France et l’Europe (xvie-xviie siècles), Turnhout, Brepols, 2013. id. (dir.), Architectura, Livres d’architecture, textes et images en France xvie-xviie siècle, Tours, CESR, [en ligne :] http://architectura.cesr.univ-tours.fr/[pages consultées au 1er trim. 2017].

12 PV, i p. lv.

13 Annexe, cat. 101 ou 102, 122, 130.

14 Philippe de La Hire père par exemple, PV, ii, p. 227, séance du 31 déc. 1691.

15 Cat. 62.

16 Cat. 48, 77, 110.

17 Cat. 84.

18 Christopher Drew Armstrong, Julien-David Leroy and the making of architectural history, Londres ; New York, Routledge, 2012, p. 4-6.

19 Cat. 26.

20 Cat. 82, 17 et 18.

21 Cat. 112 et 113.

22 Béatrice Delestre, L’empreinte d’une institution…, op. cit. [note *].

23 Cat. 39.

24 Cat. 40.

25 Louis Cellauro et Gilbert Richaud, Antoine Desgodets, Les édifices antiques de Rome. Édition fac-similé du manuscrit 2718 de l’Institut de France avec transcription, annotations et reproduction des planches de l’ouvrage publié en 1682, Rome, De Luca, 2008.

26 Cat. 134.

27 Cat. 132.

28 Cat. 65.

29 Discours lu publiquement par M. Blondel professeur, aux élèves de l’Académie, 8 janv. 1770, AN /O/1/1931 pièce 4, lu également lors de la séance du 15 janv., PV, viii p. 67.

30 Cat. 78. Philippe de La Hire, Cours d’architecture, BIF, ms. 8125, acquis en 2008 (ne provient pas de l’académie). Un doute subsite quant au cours de Jean Courtonne, cat. 35.

31 Une dizaine de livres portent une note de sa main, c’est peu vu la croissance des dons pendant cette période, mais certains exemplaires n’auraient jamais pu être identifiés sans cela.

32 PV, vii p. 164-166, 30 janv. 1764, cf. infra.

33 État de ce qui a été acheté pour l’académie par Mr Franque, et Mauduit, à la vente des effets de feu Mr Blondel, Paris, ABA, B22 4. État des effets provenant de la succession de M. Blondel, professeur, achetés et payés par Sa Majesté pour l’avantage de l’Académie et de son école, PV, viii p. 183-185, 7 mars 1774.

34 Inventaire général des Creux, Statues, Bustes, Bas-Reliefs de marbre, bronze et plastre et autres choses généralement, tant antiques, que modernes, estant à la garde du Sr Félibien, placées cy devant au Palais Brion, et rangées présentement dans le Louvre, par ordre de Monseigneur Le Marquis de Villacerf Surintendant des Bastimens, Jardins, Arts et Manufactures, par André Félibien, 10 nov. 1692, AN /O/1/1077/A, f. 30r-32v.

35 Catalogue des Livres de l’Académie Roiale d’Architecture, inventoriés le 12 juillet 1763 par Mes.rs Camus et Blondel, AN /O/1/1930 12, pièce 33, et sa copie adressée au marquis de Marigny, pièce 35.

36 État de la Bibliothèque de l’Academie Royale d’Architecture au mois de [blanc] ; fragment, ca. 1778, AN /O/1/1930 12. Cet inventaire date probablement de 1778, bien qu’il soit classé dans les archives à la suite de celui de 1763 : comme l’indique aussi W. Schöller, en raison des dates d’édition ou de dons de certains livres consignés, et aussi parce que les PV font référence à un catalogue réalisé cette même année (viii p. 355, et 356-357, 13 et 20 juil. 1778).

37 AN /F/17/1265 10, source cit. [note 10].

38 PV, vi p. 214-215, 21 janv. 1754 : « L’Académie étant assemblée a chargé M. Le Bon de communiquer un ancien catalogue qu’il a fait des livres d’architecture qui se sont donnés en 1750 dans les armoires de la ditte Académie… ». Ibid., 28 janv. 1754 : « L’Académie étant assemblée s’est entretenue au sujet des récolements des livres qu’elle désireroit avoir dans sa bibliothèque, ce qui a donné occasion à M. Le Bon d’apporter l’état qu’il en a fait en janvier 1750 ». AN/F/17/1265 10 : « Un carton idem en parchemin verd contenant 19 pièces dont un catalogue des livres qui sont à l’académie d’architecture du 20 juillet 1754… »

39 PV, vii p. 68, 9 mars 1761 : « … Messieurs Franque et Roussel se sont chargés de dresser ledit mémoire pour le communiquer à la Compagnie après les vacances de Pasque. » Cependant, H. Lemonnier renvoie à la séance du 21 janvier 1754, et W. Schöller doute de sa réalisation ; on a peut-être alors simplement « ressorti » le mémoire de récolement de 1754.

40 ABA, B22 4.

41 AN /O/1/1933/A 5.

42 ABA, B22 3, 18 janv. 1792, document signé Le Roy et Sedaine.

43 AN /O/1/1265 10 : « … un état imparfait de la bibliothèque de l’Académie dressé au mois de mars 1776 ». Cf. par exemple Les édifices… de Desgodetz, Paris, Jombert, 1779, cat. 42 et 42 bis.

44 L’académie n’a estampillé aucun livre, à la différence de l’Académie royale des sciences.

45 Seulement soixante-sept parmi les livres retrouvés.

46 Quatre fers de dédicace ont été repérés : cat. 29, 36, 79, 97.

47 La plupart des reliures des livres retrouvés sont ordinaires : quatre-vingt trois en veau ou basane, dix-sept avec une couverture de carton recouvert de papier bleu. Nous notons également neuf reliures en parchemin, dont deux grands formats teintés en vert. Il y a très peu de reliures soignées ou de luxe (sept reliures en maroquin repérées). Ajoutons enfin que trois reliures ont été faites au xixe siècle à l’Institut, pour des grands formats en portefeuille, ou en remplacement de couvrures cartonnées.

48 PV, i p. 49-50, 20 nov. 1673. Cat. 134.

49 W. Schöller, « Die Bibliothek… », art. cit. [note 3], p. 268. Cat. 132 et 102.

50 Cat. 130.

51 En 1692, l’académie quitta le palais Brion, dépendance du Palais-Royal où elle était installée depuis 1672, pour le premier étage de l’ancien appartement de la reine Marie-Thérèse au Louvre.

52 AN /O/1/1077/A. Cat. 134, 132, 133, 101, 102, 62, 130, 122, 40.

53 Alfred Franklin, Les anciennes bibliothèques de Paris, Paris, Impr. impériale puis nationale, 1867-1873, iii, p. 386.

54 W. Schöller, « Die Bibliothek… », art. cit. [note 3], p. 267.

55 Cf. annnexe, notamment pour les dates et les prix.

56 W. Schöller, « Die Bibliothek… », art. cit. [note 3], p. 269.

57 Mémoire de l’Académie royalle d’architecture, présenté à Monsieur le directeur général des Bâtiments du Roy, pour l’utilité de laditte académie, 4 déc. 1747, AN /O/1/1930 6, f. 15.

58 Quelques exemples : l’interruption des séances exigée par le surintendant Villacerf en 1694, jusqu’à ce que les académiciens aient proposé de ne plus être indemnisés ; les jetons de présence sont périodiquement restés impayés. À la veille du centenaire de l’académie en 1770, la situation était critique, comme le démontre la réclamation de Sedaine et la réponse négative qui lui fut apportée, AN /O/1/1931 3, cf. infra.

59 Cat. 59 et 138.

60 Cat. 13. PV, vi p. 188, 18 déc. 1752. Mémoire des trois premiers volumes de l’Architecture françoise fournis à l’Académie royale d’architecture sous les ordres de Monsieur le Marquis de Marigny, Directeur et Odonnateur général des Bâtimens, par le sieur Jombert, libraire de sa Majesté pendant l’année 1755, AN / O/1/1930 8 : « Les trois volumes sont imprimés sur grand papier, infolio pour ce, la somme de 300 lt. ». Cf. aussi AN /O/1/1934 /A 13 et B 14.

61 Cat. 92, 136, 137.

62 AN /O/1/1930 à 1934/B, années 1743 à 1793. ABA, B22, années 1768 à 1793.

63 État des dépenses, 1763, AN /O/1/1930 12.

64 Cat. 106 et 119. Mémoires des dépenses… pendant l’année 1755, AN /O/1/1930 8, mais notons que Camus formule une demande d’acquisition pour ces deux ouvrages l’année suivante, PV, vi p. 275, 23 août 1756.

65 Cat. 123. Mémoires des dépenses… pendant l’année 1756, AN /O/1/1930 9.

66 AN /O/1/1931 2.

67 AN /O/1/1930, pièce 33, 12 juil. 1763, et sa copie, pièce 35, 7 sept. 1763, cf. la demande de Marigny citée en introduction.

68 [Lettre de Blondel], 28 oct. 1763, AN /O/1/1073, f. 48, et [Liste des livres…], 2 nov., Ibid., f. 49.

69 [Lettre de Marigny à Blondel], 14 déc. 1763, AN /O/1/1110, f. 708-709 : « Lorsque la Caisse des Bâtimens entièrement au dépourvu permettra l’acquisition…, j’en ordonnerai l’emplette… »

70 Mémoire adressé à Monsieur le marquis de Marigny concernant l’école de l’Académie royale d’architecture, 12 oct. 1767, Paris, BHVP, NA, ms. 105, f. 581, cité par Aurélien Davrius, Discours…, op. cit. [note 6], p. 450-456.

71 AN /O/1/1931 3.

72 Ibid.

73 W. Schöller, « Die Bibliothek… », art. cit. [note 3], p. 271 : De la succession de J.-F Blondel (1774) et de Marigny (1782), l’Académie obtint bien des maquettes d’architecture, des estampes, des dessins, mais aucun livre.

74 Cat. 31, 60, 109. ABA, B22 4. PV, viii p. 183-185, 7 mars 1774.

75 AN /O/1/1931 7, f. 81, point « 5° ».

76 Cat. 53. AN /O/1/1934/B 15, années 1775-1790. AN /O/1/1073, pièce 287.

77 PV, viii p. 383-384, 12 juil. 1779 : « … l’Académie s’est entretenue des livres dont sa bibliothèque peut avoir besoin. »

78 Cat. 82 (d’autres pièces ont été achetées mais ne concernent pas notre sujet). [Demande d’achat à la vente du marquis de Ménars], 19 mars 1782, AN /O/1/1932 4. Sedaine prend soin de rappeler que seulement 950 lt sur les 1200 lt accordées avaient été dépensées à la vente après décès de Blondel en 1774. Les Œuvres de Le Pautre faisaient partie des souhaits d’acquisition de Blondel en 1763.

79 AN /O/1/1933/A 6.

80 Cat. 45. PV, viii p. 387. Annie Charon-Parent, « Enquête à travers les catalogues de vente de bibliothèques d’architectes du xviiie siècle : la bibliothèque de Jacques-Germain Soufflot », dans Le livre d’architecture xve-xxe siècle : édition, représentations et bibliothèques, dir. Jean-Michel leniaud et Béatrice Bouvier, Paris, École des chartes, 2002, p. 187-198.

81 Cat. 100 et 103. Les lettres insérées dans les ouvrages, probablement par Sedaine, permettent de connaître leur prix, 100 lt, et le motif de ce don : l’obtention du grand prix par le fils de Trouard.

82 Cat. 84 à 88, 110, 3, 111.

83 Cat. 7. PV, viii p. 381-382, séance du 7 juin 1779 : « il a été fait lecture du rapport de MM. Brébion et Le Roy, de l’ouvrage de M. Antoine concernant la Série des colonnes et qu’il se propose de dédier à la Compagnie. L’Académie, ayant approuvé ce rapport, a dit que si elle acceptoit la dédicace de cet ouvrage elle sembleroit consacrer le système qu’il propose : ainsy, elle se contente d’applaudir au désir qu’a eu M. Antoine d’être utile à l’Architecture. »

84 Et de le compléter par le t. 4 et le vol. d’estampes : il s’agit de son Architecture françoise, cat. 13.

85 PV, vii p. 164-166, 30 janv. 1764 : « M. Camus m’a remis, suivant les ordres de l’Académie royale d’architecture, les dix sept vollumes énoncés dans la conférance cy acolée du 30 janvier présente année. À Paris, le 11 février 1764, [signé] Blondel » : cat. 13, 26, 38, 40, 56, 62 ou 63, 84, 106, 113, 120, 123.

86 PV, vi p. 214-215, 21 janv. – 11 févr. 1754 et p. 221, 27 mai, cf. supra.

87 Ibid., p. 214-215, 28 janv. 1754.

88 AN /O/1/1930 12.

89 BHVP, NA, ms. 105, f. 581.

90 AN /O/1/1930 12.

91 PV, viii p. 355, 13 juil. 1778, p. 356-357, 20 juil. Ibid. p. 383, 5 juil. 1779 : « M. Franque a fait lecture d’un catalogue qu’il a fait des livres dont l’Académie a besoin, et elle s’est entretenue des moyens de les acquérir. »

92 AN /F/17/1265 10, cartes non retrouvées.

93 PV, vii p. 21-22, 6 août 1759. Eugène Olivier, Georges Hermal, Robert de Roton, Manuel de l’amateur de reliures armoriées, Paris, Bosse, 1924-1938, pl. 1410 : « d’azur à trois fleurs de lys d’or, à l’écu en abîme de… chargé d’un portique de… ». Il existe deux modules de ce fer (8,8 x 7,6 cm, 5,6 x 4,5 cm).

94 AN /O/1/1932 1 : « 2 cuivres portant le sceau de l’académie pour étamper les couvertures des livres de la bibliothèque – 36 lt ». Décrits dans l’inventaire de 1796 : « un grand et un petit sceau de l’académie d’architecture, lesdits en cuivre monté sur bois, plus un grand cachet deladite académie, aussi en cuivre avec une poignée d’ébaine [ce dernier étant un fer à cacheter, non à dorer, NDA] ». Aucun n’a été retrouvé.

95 AN /O/1/1932 3, 1781 : « pour avoir fait étemper avec les cuivres portant le sceau de l’académie toutes les couvertures des livres de la bibliothèque de l’académie et reliés ceux qui ne l’étoient pas, 111 lt ».

96 AN /O/1/1932 4, 1782 : « pour avoir fait étamper avec les cuivres portant le sceau de l’académie huit infolio de la bibliothèque et étamper 20 volumes compris ceux achetés par Le Roi à la vente du M. de Marigny – 71 lt ».

97 AN /O/1/1933/A 4.

98 AN /O/1/1930 8, 22 avril 1754.

99 [Lettre de Marigny à Blondel] et [Lettre de Marigny à Camus], AN /O*/1/1110, p. 737-738.

100 BHVP, NA, ms. 105, f. 581.

101 ABA, B22 1, année 1772.

102 AN /O/1/1931 7, f. 81.

103 PV, ix p. 220-221, 25 févr. 1788. AN /O/1/1933/A 2. Il est fait allusion au mémoire du baron de Wredes sur des poëles, adressé au surintendant en 1775, pour lequel le directeur général a réclamé le mémoire des académiciens en 1787, cat 50.

104 Ibid., p. 222, 10 mars 1788.

105 AN /O/1/1933 A 6. ABA, B22 3.

106 On observera que les trente-trois vol. de l’Encyclopédie représentaient 15 % du total, et quatre titres étaient en double exemplaires (Le Muet, Delorme, Desgodets, et Lubersac).

107 Archives des Dépôts littéraires, Bibl. de l’Arsenal, ms. 6487. Jean-Baptiste Labiche, Notice sur les dépôts littéraires et la révolution bibliographique de la fin du dernier siècle : d’après les manuscrits de la Bibliothèque de l’Arsenal, Paris, Parent, 1880, p. 84.

108 Annie Jacques, Emmanuel Schwartz, Les Beaux-Arts, de l’Académie aux Quat’z’arts : anthologie historique et littéraire, Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, 2001, p. 8. Christopher Drew Armstrong, Julien-David Leroy…, op. cit. [note 18], p. 256.

109 Ch. Aulanier, … Documents inédits, art. cit. [note 4], p. 224, évoque brièvement la répartition finale entre les conservateurs et concierge, citant la source de seconde main que sont les Procès-verbaux de l’Académie des beaux-arts, publiés par Marcel Bonnaire en 1937, dans lesquels le partage entre les quatre protagonistes est indiqué en note (i p. lxxiv, note 1).

110 « Nous soussignés Claude Marin Saugrain Bibliothécaire de l’Institut Nal…, Claude Pierre Molard membre du Conservatoire des arts et métiers…, Pierre Alex. Philippaut concierge des écoles de peinture…, et Léon Dufourny conservateur de la gallerie d’architecture… reconnoissons avoir reçu… tous les objets contenus au présent inventaire scavoir moi P. Molard les objets marqués d’un M, moi P. A. Philippaut tous les objets marqués P, moi Saugrain ceux marqués S, et moi Dufourny ceux marqués D… le 12 frimaire an v… ». En marge figurent également leurs commentaires sur l’intérêt des pièces choisies.

111 Cat. 4 à 6, 11, 14, 20, 28, 32, 37, 38, 42, 49, 74, 81, 81 bis, 86, 93, 97, 98, 115, 122, 124, 134, 136 à 138. W. Schöller, « Die Bibliothek… », art. cit. [note 3], p. 272 : Les dessins et modèles du fonds de l’Académie ont été donnés à l’École centrale des Travaux publics puis à l’École Polytechnique après sa création en 1794, mais elle n’a, en revanche, obtenu aucun livre, et Schöller de citer l’inventaire des citoyens Baltard, Lesage et Lomet conservé aux AN, F/17/1265, 10, pièces 2 et 3. Mais il existe aussi une liste rédigée par Pierre Jacotot, bibliothécaire de l’école, État des livres entrés à l’école centrale pendant la dernière décade, École polytechnique – Palaiseau, Registre Y1 83, 2 p.

112 Cat. 108. W. Schöller, « Die Bibliothek… », art. cit. [note 3], p. 272.

113 Cat. 76 et 89, certaines sont des pièces d’archive non mentionnées en annexe. État des livres et des modèles de machines provenant du cabinet de la cidevant académie d’architecture et remis conformément aux ordres du ministère de l’Intérieur aux membres deu conservatoire des arts et métiers par les citoyens Lannoy et David Leroy membre du conseil de conservation des objets d’arts et de science, le 12 frimaire an 5e de la République (2 décembre 1796), CNAM, 8° 123.

114 « Les bibliothèques académiques, quoique peu volumineuses, étaient comme on sait précieuses par le choix des livres mais différents comités de la convention et plusieurs bibliothèques nationales y ont déjà fait des prélèvements considérables », Cécile Robin, Au purgatoire des utilités. Les dépôts littéraires parisiens (an ii – 1815), Thèse de l’Université Paris-Sorbonne, dir. Dominique Margairaz, 2013, p. 807.

115 Arrêté du 1er messidor an iv, annulé par celui du 9 floréal an v.

116 Jean-Baptiste Labiche, Notice…, op. cit. [note 108], p. 80.

117 Ibid., p. 84-85.

118 Il y eut des retours tardifs vers l’Institut, auxquels Dufourny est mêlé, par exemple : BIF, ms. 2818-2919 (cat. 50), qui a transité par les Arts & Métiers, et ms. 1906 (cat. 42 bis).

119 Jean Tremblot De La Croix, Bibliothèques et armoiries…, op. cit. [note 7], p. 49. Pas de source citée. Nous n’expliquons pas, notamment, le livre d’Androuet du Cerceau aux seules armes de l’Académie conservé à l’École polytechnique qui, d’après les archives de l’école, n’aurait pas été prélevé au Louvre mais proviendrait, à travers le dépôt des Cordeliers, de la bibliothèque de Barentin (cat. 5).

120 BIF, 8°AA 2335 à 8°AA 2350*, années 1672 à 1793 : treize volumes proviennent de l’Académie.

121 Réflexions d’un citoyen sur la manière trop arbitraire dont s’exerce l’architecture en France (1767), ABA, B3 ; par Blondel d’après Aurélien Davrius, Discours…, op. cit. [note 6], p. 461.

1 Sources cit. [notes 34 à 37]. W. Schöller les a transcrit intégralement en annexe de sa thèse Die « Académie royale d’Architecture »…, op. cit. [note 3], p. 516-538.

2 L’œuvre de Pitrou, pourtant éditée et remise à l’Académie en 1756 (cat. 114), ne figure pas dans cet inventaire. De même le traité de J.-F. Sobry, De l’architecture, offert par son auteur au comte d’Angivillers en 1776 (AN /O/1/1931). Notons également deux erreurs de rubrique, un Alberti et un Vitruve devraient être non pas classés en « français ancien » mais en « italiens et latins » (cat. 2 et 133).

3 Ce travail n’aurait pu être réalisé sans l’aide précieuse d’Olivier Thomas et des collègues des institutions citées dans cet article. W. Schöller avait tenté l’entreprise, mais sans décrire ni localiser les exemplaires, « Die Bibliothek… », art. cit. [note 3], p. 272-276. Ses notices ont été numérotées par nos soins. Certains documents ne figurent pas ici car ils n’étaient pas à l’usage de la bibliothèque, mais plutôt du secrétaire (Almanachs) ou des archives : Schöller 5 (Almanachs, BIF), 11 (Registres des PV, ABA, A1-A1), 120 (Visite des églises et bastiments de Paris, 1678, ABA, B8 1), 153 (dessins ordre ionique), 35, 82, 137, 138, 147, 148, 149, 151 (brochures non publiées, tarifs).

4 En gras, rectificatif par rapport à Schöller : sources non citées, ou citées de manière erronée.