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Bruxelles dans l’historiographie du livre

Claude SORGELOOS

Conservateur des Imprimés anciens et précieux, Bibliothèque royale de Belgique

Un constat : l’unique atelier d’imprimerie à Bruxelles au xve siècle est celui des Frères de la Vie commune, un couvent. Autre constat : en 2003, on fait état d’un essor économique sans précédent à Bruxelles au xixe siècle, dû à la révolution industrielle, qui transforme en profondeur les métiers du livre. Toutefois, on acte aussi un fait : « L’imprimerie et le commerce des livres n’ont jamais été des activités florissantes à Bruxelles. La production des librairies d’Ancien Régime n’a pas laissé une trace dans l’histoire et la révolution brabançonne n’a pas changé cet état de fait1 ». Entre ces deux jalons, le xve et le xixe siècle, trois cents ans constituant une terra incognita définie comme a priori catégorique, comme un vide bibliographique : l’imprimerie à Bruxelles passerait ainsi d’un seul atelier au xve siècle à 52 imprimeurs, 42 libraires, 15 lithographes, 6 fondeurs, 33 relieurs et 2 papetiers en 1830, et il n’existerait pratiquement rien entre ces deux périodes2. Le trait étant visiblement forcé, il n’est pas inutile de dresser un état des lieux3.

UN VIDE BIBLIOGRAPHIQUE

L’Ancien Régime privilégie les bibliographies littéraires, les répertoires d’auteurs et d’œuvres, des Athenae Belgicae de Franciscus Sweertius en 1628 aux Mémoires littéraires de Jean-Noël Paquot en 1763. Au xviiie siècle, les travaux bibliographiques tendent à se concentrer sur les origines de la typographie en Europe et dans les anciens Pays-Bas. Cela se traduit notamment par l’établissement de nomenclatures d’ateliers. Bibliophiles et érudits dressent des listes d’imprimeurs classées par villes, prémices à de futures bibliographies locales et études4. À Malines, le bibliophile Gaspard-Joseph De Servais (1735-1807) fait interfolier son Histoire de l’imprimerie de Gérard Meerman et l’annote. Il collectionne les listes manuscrites d’imprimeurs et de productions typographiques de Mayence, Cologne, Venise, Milan, Nuremberg, Paris, Strasbourg, Bologne et Bâle, ainsi que dans l’ensemble des anciens Pays-Bas5. Deux bibliophiles d’Alost, Michel-Joseph De Gand (1765-1802) et le docteur Philippe Meert (1724-1801), font des recherches sur Thierry Martens, leur lointain concitoyen et le premier imprimeur des Pays-Bas. La base de leur documentation est leur collection d’incunables et de post-incunables. Quant à Bruxelles, le point sur l’atelier des Frères de la Vie commune est fait dès 1798 par Pierre Lambinet (1742-1813)6.

Le xixe siècle prend la suite en établissant des bibliographies locales, recensant tous les imprimés produits dans une ville, imprimeur par imprimeur, dont on s’efforce aussi de reconstituer la biographie. En témoignent les bibliographies relatives à Mons, Gand, Liège, Tournai, Ypres, Namur et Termonde7. De grandes villes d’imprimerie, cependant, n’en disposent pas : Anvers, Bruges ou Louvain. L’existence d’une bibliographie locale n’est toutefois pas la garantie d’une étude plus globale, comme à Liège ou à Mons8. Et a contrario, l’absence d’une telle bibliographie ailleurs n’est pas nécessairement un frein à des études nombreuses et riches, comme le montrent les exemples d’Anvers et de Louvain. Bruxelles n’a pas trouvé son bibliographe, et cela semble bien dans ce cas avoir constitué un frein aux études d’ensemble. Il existe certes un projet de bibliographie bruxelloise, tardif, au seuil de la Première Guerre mondiale, mais l’entreprise avorte. Ce vide est compensé par d’autres types de bibliographies, généralistes, chronologiques ou thématiques, dans lesquelles sont mentionnés les imprimés bruxellois. Certains catalogues en ligne incluent des imprimés bruxellois, dont le Short Title Catalogus Vlaanderen (STCV)9. La Bibliothèque royale de Belgique ayant mené un projet de catalogage systématique des imprimés bruxellois des xviie et xviiie siècles conservés dans l’institution, ils sont décrits et intégrés dans le catalogue en ligne10.

Toutefois, l’angle bibliographique est souvent adopté dans les recherches afin de reconstituer la production éditoriale de Bruxelles. Ainsi la biographie des auteurs bruxellois puise-t-elle largement dans une reconstitution de leur œuvre et dans les nombreuses pièces liminaires qui y figurent11. Le phénomène n’est pas propre à l’Ancien Régime, les écrivains modernes ayant droit à un retour des bibliographies littéraires12. On s’attache en outre à la notion d’édition originale ou de grands papiers, les objets ayant fortement évolué depuis 1830. L’accent est également mis sur les imprimés bruxellois présents dans des collections privées ou dans des bibliothèques étrangères, complétant ainsi la production de certains éditeurs13. Les imprimés bruxellois rares sont réédités en fac-similé et on couronne le tout par une édition critique, comme on l’a fait pour le livre de cuisine édité par Thomas vander Noot vers 151414.

DES RÉPERTOIRES

La recherche balise le terrain en composant des répertoires allant de la simple liste d’imprimeurs et du thésaurus au dictionnaire biographique. Les travaux de Prosper Verheyden et Léopold Le Clercq sur les octrois d’imprimeurs, de libraires et de relieurs, se nourrissent des archives15. L’Histoire du livre en Belgique, parue de 1923 à 1934, inclut des listes d’ateliers, par siècle et par ville16. En 1975, un dictionnaire biographique porte sur les deux premiers siècles de l’imprimerie et dans les frontières actuelles de la Belgique, sur les imprimeurs, libraires et relieurs, donnant notamment les caractéristiques de leur production17. En 1983, l’état des imprimeurs et libraires de Bruxelles au xviiie siècle est reconstitué d’après les octrois et permissions des archives du Conseil privé et du Conseil de Brabant18. Les imprimeurs bruxellois du xviie siècle font partie d’un répertoire du STCV paru en 200419. Les xixe et xxe siècles, enfin, font l’objet de projets de répertoires ou de bases de données, non aboutis pour la plupart. Marie-Christine Claes, cependant, est à l’origine d’un Répertoire des lithographes actifs en Belgique sous la période hollandaise et le règne de Léopold ier (1816-1865)20.

DES HOMMES

L’histoire du livre à Bruxelles privilégie d’emblée un axe personnel, biographique, alimentant les répertoires en formation. Ainsi les notices – sommaires – publiées dans la Biographie nationale de Belgique depuis 1866 relèvent-elles de l’exercice imposé21. Dans les pas de Lambinet, on étudie l’atelier des Frères de la Vie commune dans les publications européennes relatives à la naissance de l’imprimerie, puis de manière plus approfondie en Belgique22. Les travaux portent ensuite sur la chronologique postérieure, le xvie siècle. En outre, à défaut de nombreux ateliers et incunables bruxellois, on se rabat sur les post-incunables et leur suite. Enfin, les historiens romantiques s’intéressent peu aux livres édités entre 1600 et 1800, ceux d’après 1700 étant pratiquement des livres modernes. Ils se penchent dès lors sur les plus anciens et les plus rares.

Au xvie siècle, par exemple, Thomas vander Noot, en activité de 1508 à 1523 environ, retient particulièrement l’attention23, de même que Michel van Hamont, actif de 1557 à 158524. Quelques rares contributions évoquent le xviie siècle, mais un imprimeur flamand de Bruxelles, Joannes de Grieck, est remis en lumière25. Au xviiie, Josse Ermens fait l’objet d’une reconstitution biographique, assortie d’une étude ciblée sur sa connaissance pointue en matière d’incunables et de bibliographie, et d’une analyse des langues présentes dans son fonds de libraire26. Entre 1800 et 1900, on s’intéresse assez peu au xixe siècle et aux livres contemporains. En 1958, on relève encore que les archives relatives aux industries du livre pour cette période sont « restées inexplorées27 ». Tout au plus le siècle est-il jalonné de quelques nécrologies écrites par des pairs, des typographes, des hommages devenus aujourd’hui des sources28. Après 1900, la recherche investit enfin les xixe et xxe siècles. Des articles et monographies existent pour des moteurs de l’édition, tels Henry Kistemaeckers29, Auguste Poulet-Malassis, Vital Puissant, Gay & Doucé30.

Et puis il y a l’essaimage, Bruxelles hors les murs, une forme d’appropriation d’une histoire typographique se déroulant totalement à l’étranger. À l’instar de Paul Bergmans et de ses Imprimeurs belges à l’étranger31, on découvre des Bruxellois ayant imprimé en Europe, tel Arnaud de Bruxelles, en activité à Naples de 1472 à 1477, exhumé par Lambinet en même temps que Josse Bade32. Un généalogiste découvre à Paris au xviie siècle un graveur originaire de Bruxelles33. On souligne aussi le recours occasionnel à des presses typographiques étrangères en décrivant un bréviaire à l’usage de Bruxelles imprimé à Paris34.

DES FAMILLES

Répertoires et biographies nourrissent des études consacrées à plusieurs dynasties d’imprimeurs remises en perspective, dans des travaux couvrant deux siècles parfois, sur les Mommaert35, les Fricx, les Foppens et les t’Serstevens36. Les travaux du généalogiste Paul-Eugène Claessens s’insèrent dans l’histoire des familles et des lignages de Bruxelles, exploitant des sources inédites et fournissant de précieux éléments biographiques, en particulier sur les Velpius37. Les recherches sur Bruxelles intègrent nécessairement d’autres villes, en fonction du parcours géographique des personnes et des familles38.

DES LIVRES

Un autre axe encore, documentaire, met l’accent sur des documents rares ou remarquables, tout particulièrement au xixe siècle, la grande époque des bibliophiles. Des bibliographes décrivent des pièces inconnues, des unica parfois, en particulier des post-incunables et des pièces considérées comme des fantômes. Thomas vander Noot retient à nouveau l’attention en raison de la diversité de ses productions, qu’elles relèvent du manuel de comptabilité39, des textes littéraires40, ou d’autres sujets et formes d’imprimés41. Jan van Brecht, quant à lui, exerce de 1581 à 1586 ; il produit notamment Een schoon boecxken vol schoone ende stichtelijke reffereynen en 158142. D’autres chercheurs procèdent par le biais des traductions43 ou des domaines du savoir44. Certaines œuvres ou éditions sont replacées dans leur contexte éditorial, culturel et social45.

Les Velpius font la jonction avec le xviie siècle. Eu égard à leur longévité éditoriale, de nombreux documents émanant de leurs presses sont remis en valeur et étudiés46. La période 1601-1700 est d’ailleurs riche en découvertes. Auguste Vincent décrit un exemplaire rare et incomplet d’une œuvre de Grammaye, éditée par Jan Pepermans en 162247. Henri Bosmans découvre un document relatif aux travaux portuaires à Ostende en 1660, la recherche s’intéressant progressivement à d’autres formes de documents imprimés que les livres48. On étudie un unicum musical publié en 1659, conservé à Bruxelles, tandis qu’un autre recueil unique, constitué de poèmes, est conservé à La Haye49. Même un ouvrage très classique comme la Chorographia sacra Brabantiae de Sanderus est décrit à l’intention des collectionneurs50. Il est d’autres exemples de documents redécouverts ou réétudiés à l’intention des bibliographes et collectionneurs. Au fil des années, tous complètent la production des éditeurs bruxellois et apportent leur lot d’information sur leur contexte51.

Le xviiie siècle apparaît lentement dans l’historiographie et par le biais de pièces singulières ou de chefs-d’œuvre, comme les œuvres de Don Quichotte illustrées par Harrewijn et éditées en 1706 et 1707 par Guillaume Fricx, ou des Heures nouvelles produites par Jean-Joseph Boucherie en 1759 avec de nouveaux caractères52. La démarche n’est pas limitée à l’Ancien Régime, les chercheurs exhumant parfois des affiches relevant de la catégorie des éphémères, toutes époques confondues, et considérées comme des raretés53. Le stade ultérieur est l’étude d’un type particulier de document, voire même d’un fonds, d’une collection54.

Dans une perspective originale, enfin, on dépasse la notion d’exemplaire unique en étudiant tous les exemplaires d’un même titre paru au xve siècle à Bruxelles, le Gnotosolitos d’Arnold Geilhoven imprimé par les Frères de la Vie commune, voire l’ensemble de leur production55.

LA LIBRAIRIE ET L’ARGENT

Au début, le commerce de la librairie et l’argent sont délaissés dans l’historiographie du livre. Celle-ci privilégie l’imprimerie et le livre, un produit infiniment plus séduisant que des éphémères ou des « travaux de ville ». L’émergence de la librairie est lente et souvent une conséquence des interventions de la censure, actées dans les archives, ce qui donne lieu à des études parfois substantielles56. La censure est abordée dès le début de l’imprimerie à Bruxelles57. Le xviiie siècle est étudié en 1935 par André Puttemans, au point de vue législatif et à l’aide de nombreux cas concrets découverts dans les archives58. Plusieurs travaux traitent de l’époque des Lumières dans les Pays-Bas autrichiens, de l’émergence des sociétés typographiques basées sur l’argent et les associations de personnes59.

Fausses adresses et contrefaçons constituent le corollaire de la censure. Elles sont étudiées par le biais de l’imprimerie et du commerce, leur définition et leur finalité changeant selon les époques60. Au xvie siècle, les éditions déguisées résultent des conflits politiques et religieux61. Le xviie et le début du xviiie constituent une période encore méconnue, les Foppens et les Fricx imprimant pourtant de nombreuses contrefaçons au format elzévirien62. L’attention porte surtout sur la fin du siècle des Lumières63. Les fausses adresses permettent aussi d’aborder une problématique particulière, celle des presses privées : les livres édités à l’adresse de Belœil par le prince Charles-Joseph de Ligne le sont en fait à Bruxelles, dans l’hôtel de Ligne64. L’époque romantique se caractérise quant à elle par les contrefaçons ou « préfaçons » belges, un créneau éditorial tout particulier à Bruxelles, comme en témoignent l’étude et la bibliographie de Pierre-Herman Dopp65, puis les travaux du libraire Paul Van der Perre, ceux de Jacques Hellemans66 et de François Godfroid67. Autant de définitions, de genres, de finalités et de produits différents participant de l’édition et du commerce des livres à Bruxelles pendant quelques siècles. Ces travaux ont tous en commun d’aborder la problématique de la librairie.

Les études sur les libraires sont peu nombreuses pour le xixe siècle68. Les marchands reprennent vigueur au siècle suivant. Plus discrets dans les archives que les imprimeurs, on réédite dès lors le moindre document d’archives les concernant69. Les typographes et imprimeurs de jadis sont désormais perçus comme des éditeurs, des libraires et des diffuseurs au sein de réseaux internationaux70. Certains travaux, enfin, traitent des libraires spécialisés dans l’antiquariat71.

DES RÉSEAUX

L’étude des réseaux est récente et dépasse largement les biographies, études familiales et contributions sur des pièces rares. Bruxelles est replacée au sein de réseaux éditoriaux et commerciaux internationaux72. Ces études s’attachent à reconstituer les réseaux de fournisseurs, de clients et d’auteurs73. On souligne les emprunts extérieurs à Bruxelles, occasionnels, par exemple le recours à un artiste anversois pour réaliser le titre gravé destiné aux mémoires de l’Académie impériale et royale de Bruxelles, pourtant imprimés dans la capitale74. Et il faut parfois passer par Liège pour étudier Bruxelles, par le biais d’associés et parents comme le sont Josse Vanden Berghen et Jean-François Bassompierre, avec toutes les implications éditoriales et commerciales que cela implique75. Dans le domaine musical, la France exerce une forte attraction sur Bruxelles76. Les réseaux du xixe incluent les immigrés, beaucoup d’étrangers en exil ayant travaillé dans les métiers du livre et certains ayant fondé des maisons d’édition et librairies renommées : les Meline, Hauman, Muquardt, Tarlier, Lebègue, Heussner et Bluff77. Les réseaux commerciaux s’orientent aussi en fonction des époques et des objets, telles les contrefaçons belges diffusées partout en Europe et même au-delà, au Canada78. Certains auteurs exilés à Bruxelles, dont Victor Hugo, font ensuite appel aux presses bruxelloises pour publier leurs œuvres après leur retour en France79.

Il existe des réseaux plus spécialisés encore. Dans le domaine de la reliure, Anne Sauvy reconstitue le commerce de couvertures d’almanachs existant entre Paris, les Pays-Bas autrichiens et Liège au xviiie siècle80. Dans le domaine de la bibliophilie, certains catalogues d’exposition traduisent la richesse des collections belges et bruxelloises, mais aussi, si on veut bien renverser la problématique, les nombreuses commandes faites par des bibliophiles belges à des relieurs français contemporains, de Marius Michel à Paul Bonet81.

SYNTHÈSE, TRANSVERSALITÉ, GLOBALITÉ

Après les contributions sur des personnes et des familles, enrichies de documents, les premières synthèses figurent dans l’Histoire du livre et de l’imprimerie en Belgique des origines à nos jours, éditée par le Musée du Livre de 1923 à 1934. L’ouvrage élargit les champs en abordant aussi le livre manuscrit, la typographie musicale, les illustrateurs anciens et les artistes contemporains, le xixe siècle, les maisons d’édition et sociétés de bibliophiles anciennes et contemporaines, enfin. Auguste Vincent y est l’auteur des contributions sur Bruxelles82. Le même réalise en 1922 une exposition d’incunables belges à la Bibliothèque royale de Belgique, puis en 1942 une très importante exposition réunissant un ensemble représentatif des pièces imprimées à Bruxelles au xvie siècle des collections de la Bibliothèque royale de Belgique, y compris celles imprimées pour des libraires83. Pendant près d’un demi-siècle, Vincent se profile comme un des spécialistes de l’Ancien Régime en Brabant en proposant différentes synthèses84. D’autres synthèses sur les premiers siècles de l’Ancien Régime sont publiées par ses successeurs85.

Les recherches récentes bénéficient désormais de tous les travaux antérieurs. Elles adoptent un axe transversal, abordant une tranche chronologique précise, en décloisonnant les métiers et arts du livre et en remettant l’ensemble en perspective. C’est le cas pour le xve et le xvie siècle avec les Frères de la Vie commune et Thomas vander Noot86. Les études sur l’accession au métier, les aspects juridiques et administratifs, l’organisation d’un atelier, les ouvriers et le travail, sont abordées de manière générale pour l’ensemble des Pays-Bas et les imprimeurs bruxellois y sont mentionnés87. Un règlement en vigueur en 1781 chez un des plus grands éditeurs de Bruxelles, Jean-Louis de Boubers, est édité et remis en lumière88.

L’industrialisation du secteur après 1830 suscite plusieurs études sur l’économie du livre89, les techniques90, la musique91, ou encore sur les salaires, en particulier ceux pratiqués au sein de la firme Hayez et sur une longue période, de 1865 à 193492. Plusieurs mémoires de licence ou master en histoire, inédits, sont consacrés ici et là aux métiers du livre93. Les études de fond sur le xxe siècle sont encore rares, d’autant que s’annonce un déclin des imprimeries et maisons d’édition traditionnelles et une profonde mutation vers le numérique. Toutefois, une thèse de doctorat aborde la difficile période de la Seconde Guerre mondiale, y compris à Bruxelles94.

Les recherches tendent aussi à la globalité. C’est particulièrement le cas pour la musique et les spectacles. Les imprimés musicaux sont traités sous forme de bibliographie95, rapprochés des sources96, et surtout replacés dans la société et les contextes qui sous-tendent leur émergence et leur production. On étudie en effet les milieux, les lieux de concert et de sociabilité97, l’influence du mécénat98, les genres99, le tout menant à l’étude globale100. Pareillement, le xixe et le xxe siècle bénéficient d’études de fond abordant globalement les biographies d’entrepreneurs éditoriaux, en mélangeant tous les aspects de leur vie et de leurs activités, comme le montrent les riches carrières de l’éditeur Edmond Deman et de l’artiste Theo van Rysselberghe101.

OBJETS ET MÉTIERS DU LIVRE

Certains métiers du livre font l’objet de travaux spécialisés, en fonction des objets ou des techniques mises en œuvre pour les produire. Les historiens du papier sont rares dans l’historiographie du livre à Bruxelles. Des papeteries existent pourtant dans la vallée de la Senne102. Une autre approche est l’étude des filigranes utilisés dans les éditions, notamment celles produites par les Frères de la Vie commune, sans nul doute l’atelier le mieux étudié de toute l’histoire de Bruxelles103. Le matériel typographique utilisé à Bruxelles est abordé dans des études et répertoires relatifs à l’ensemble des Pays-Bas bourguignons, espagnols et autrichiens, tout particulièrement pour les xve et xvie siècles, Charles Enschedé poussant même jusqu’aux catalogues de caractères après 1800104. Fernand Baudin reconstitue la biographie et les activités du fondeur bruxellois Jacques-François Rosart au xviiie105. Avec l’industrialisation des procédés au xixe siècle, les fonderies se multiplient, autant que les catalogues de caractères et d’ornements106. Et de la typographie, on en arrive à la globalité de la mise en page et en forme, ainsi qu’à ceux qui les créent, dont Fernand Baudin, devenu lui-même un objet d’étude107.

Dans le domaine de l’illustration, Benjamin Linnig et Maurice Funck fournissent des éléments de biographie sur les artistes bruxellois et des données bibliographiques sur les livres à gravure, dans des ouvrages de référence publiés voici cent ans et pour l’ensemble des Pays-Bas108. Des études ponctuelles sont consacrées aux graveurs de la famille Harrewyn109. Plus récemment, Richard van Orley et Jean-Baptiste Berterham ont droit à une biographie et à un catalogue raisonné de leur œuvre gravé et dessiné110. On s’attache aussi à étudier l’une ou l’autre pièce remarquable, tel un titre gravé par Étienne Van Schoore, qui exerce aussi comme enlumineur111. Les études se multiplient pour la période postérieure à 1800. Van der Marck livre une monographie sur la lithographie en Belgique, dans laquelle la part de Bruxelles est importante, conséquence de l’efflorescence et de la concentration des métiers du livre dans la capitale112. Elle est suivie quelques années plus tard par une thèse de doctorat sur Jobard, un des artisans de cette révolution industrielle, et par différentes contributions sur des éditeurs spécialisés dans l’illustration lithographique, ou sur la gravure sur bois à l’époque romantique113. Les travaux de Steven F. Joseph, quant à eux, reconstituent l’histoire de la photographie en Belgique, ses techniques et son rôle dans l’édition114. Les études associent nécessairement histoire du livre et histoire de l’art, comme le montrent les nombreux articles, livres et expositions consacrés à Félicien Rops, exemple sulfureux parmi tant d’autres115.

La presse moderne constitue un domaine distinct. Elle dispose de sa propre bibliographie sous la forme de répertoires de journaux édités à Bruxelles sous l’Ancien régime puis à l’époque contemporaine116. Des versions électroniques se développent par ailleurs117. Si des études d’ensemble sont consacrées à la presse, plusieurs journaux d’opinion font l’objet d’articles et de monographies relevant de l’histoire politique, économique ou sociale118. Par ailleurs, une partie de l’histoire littéraire en Belgique se déroule à Bruxelles par le biais de revues périodiques119. Bruxelles, enfin, n’est pas une grande productrice de cartes géographiques et d’atlas, sauf à l’époque des Fricx et surtout de Philippe Vandermaelen, fondateur de l’Établissement géographique de Bruxelles120, mais la ville en fait commerce.

LA CONSOMMATION : USAGES DE L’IMPRIMÉ ET RELIURE

Les usages de l’imprimé à Bruxelles ont fourni de très nombreuses contributions sur l’histoire des bibliothèques publiques121, des collections privées122 et des ventes publiques lorsqu’elles se déroulent à Bruxelles. La dispersion des collections de Charles iii de Croÿ, en 1614, la première vente dans les Pays-Bas méridionaux à disposer d’un catalogue imprimé123, est caractéristique du statut de la ville et de son rôle attractif et central en tant que capitale. Les Croÿ disposent de propriétés et de livres partout dans les Pays-Bas, mais ceux-ci sont regroupés à Bruxelles pour y être vendus.

La reliure aux xve et xvie siècles est traitée par Prosper Verheyden, spécialiste des reliures flamandes. Dans ce domaine, on remonte volontiers au Moyen Âge et on élargit le champ au Brabant, aux abbayes, prieurés et couvents, dont celui des Frères de la Vie Commune124. Luc Indestege considère les reliures sous un autre angle, examinant celles présentes dans la bibliothèque d’un médecin à Bruxelles, quelle que soit leur origine125. Au siècle suivant, l’atelier des jésuites de Bruxelles est étudié sur une période longue126. Quelques rares articles traitent du xviiie siècle et ils sont généralement liés à la cour du gouverneur général Charles de Lorraine127. La grande période est le xixe siècle, traité de manière approfondie par le relieur Hector Dubois d’Enghien. Celui-ci fournit à la fois une étude des techniques et des décors pour la période, et un dictionnaire biographique, poussé jusqu’au début du xxe siècle pour des maîtres qu’il a personnellement connus128. Beaucoup d’artistes et d’artisans sont établis à Bruxelles en raison de la concentration d’auteurs, de bibliophiles, de bibliothèques et d’institutions. La reliure industrielle et les cartonnages d’éditeur, traités en partie par Dubois d’Enghien, participent des processus éditoriaux modernes, de même que les couvertures d’éditeur et les jaquettes. Mais les contributions sur ce sujet sont rares, alors qu’il a retenu l’attention des chercheurs ailleurs129. Bruxelles abrite l’Institut supérieur des Arts décoratifs – ou École de La Cambre – fondé par Henry Van de Velde, un architecte du livre, considérant les arts et métiers du livre dans leur ensemble, avant Baudin130. Le xxe siècle, enfin, est jalonné de nombreux catalogues d’exposition consacrant un artiste vivant, mais offre aussi études et monographies s’écartant de l’hommage rétrospectif131.

POUR CONCLURE

À l’évidence, la bibliographie est riche, déjà, mais inégale selon les époques considérées. Elle se partage en contributions spécifiques à Bruxelles et ouvrages généraux, nationaux. Et il existe bien tout un monde éditorial à Bruxelles entre 1500 et 1800, dont des pans entiers sont méconnus. Les chemins suivis par l’histoire du livre à Bruxelles sont sensiblement les mêmes que dans d’autres villes : retrouver des hommes, des familles et des documents, élaborer des répertoires et des bibliographies, privilégier le maître-typographe, l’imprimerie, les livres, objets intellectuels, humanistes ou éclairés, au détriment des ouvriers, de la librairie, de la diffusion, de la consommation, des réseaux et des paramètres économiques. Comme ailleurs, on tend à mettre d’abord en exergue l’ancien et le rare, les siècles les plus éloignés au détriment du moderne, du commun et des études de masse. Comme ailleurs, les historiens sont des bibliothécaires, archivistes, bibliophiles et universitaires. Peut-être la présence de typographes investis dans l’histoire de leur métier est-elle plus marquée, comme le montrent les activités de Jean Dumont et de Jean-Barthélemy Vincent, grand-père d’Auguste132. Et les écueils sont identiques. L’aspect biographique ou familial, par exemple, contribue certes aux synthèses et études de fond, mais les grands noms reviennent de façon récurrente, occultant de nombreux intervenants dont on ne sait pratiquement rien.

Certains aspects de l’histoire du livre sont propres à Bruxelles, et structurels. Ailleurs, l’histoire du livre fonctionne en réseau homogène. À Liège, les recherches de la Société des Bibliophiles liégeois, de l’Institut archéologique liégeois et de l’Université, où travaillent Joseph Brassinne, Matthieu Grandjean, Mathieu Fiess ou Daniel Droixhe, s’appuient sur l’ancienne principauté et se complètent. À Anvers, le Musée Plantin-Moretus, son matériel, ses livres, ses archives, nourrissent la Société des Bibliophiles anversois et sa revue De Gulden Passer, créant à l’évidence de nombreuses opportunités et collaborations qui se concrétisent jusqu’à aujourd’hui, relayées par l’Université ou par le Vlaamse Werkgroep Boekgeschiedenis. À Bruxelles, il n’existe pas de société de bibliophiles bruxellois ou brabançons. Ce rôle est assumé par la Société des Bibliophiles de Belgique, établie dans la capitale et dont les membres viennent de tout le pays. Ses revues successives, Le Bulletin du Bibliophile belge, Le Bibliophile belge et Le livre & l’estampe accueillent de nombreuses contributions sur la culture de l’imprimé à Bruxelles depuis cinq cents ans. Ceci pallie la faible présence de l’histoire du livre au sein de la Société d’archéologie de Bruxelles, fondée en 1887. En un demi-siècle, ses Annales n’accueillent que trois articles liés de près ou de loin aux domaines du livre133. Les Cahiers bruxellois, en revanche, y sont plus ouverts. Enfin, aux enseignants et bibliothécaires de l’Université libre de Bruxelles et de la Vrije Universiteit Brussel, s’ajoutent d’autres acteurs, dont les conservateurs de la Bibliothèque royale de Belgique, de Frédéric de Reiffenberg à Auguste Vincent, et au-delà. Les structures et synergies sont donc très différentes, plus floues, constituant parfois un frein aux recherches collaboratives.

La coexistence de deux langues, néerlandais et français, tant dans les sources que dans l’édition et chez les historiens, est spécifique à Bruxelles. Ce qui pose habituellement un problème politique, ailleurs, constitue ici un avantage marqué. En forçant grossièrement le trait jusqu’à la caricature, on pourrait affirmer que les historiens flamands s’investissent beaucoup dans la période allant du xve au xviie siècle, dans les documents parus en néerlandais, souvent des imprimés populaires, puis dans la littérature flamande des xixe et xxe siècles ; les francophones, quant à eux, ciblent davantage l’époque des Lumières et les imprimés dérivant de la vie de cour, des élites, puis les auteurs belges de langue française. Les champs sont différents, mais s’avèrent complémentaires. Et parfois, on s’intéresse aussi aux mêmes problématiques.

Bruxelles, peut-être, souffre d’un mal identitaire. Elle est partagée entre son statut de ville brabançonne et son rang de siège administratif du gouvernement des Pays-Bas espagnols et autrichiens, puis de capitale et de région. Ceci lui donne un rôle tout particulier et moteur dans la production éditoriale, ce qui entraîne notamment une inflation de publications du xve au xixe siècle134, mais explique aussi les réticences de tout candidat bibliographe tenté par une bibliographie bruxelloise et le petit nombre d’études de fond, spécifiques, transversales ou globales135. Bruxelles, néanmoins, et c’est aussi une richesse et une conséquence de ce statut particulier, apparaît indirectement dans toute étude à l’échelle de l’ensemble des Pays-Bas. Mais le faire pour l’ensemble de la Belgique est une entreprise rare aujourd’hui136, à l’heure où l’on traite plus volontiers de l’histoire du livre en Flandre ou en Wallonie137. Des études sur les spécificités de cette ville à différentes époques de son histoire et au sein de réseaux sont encore à naître.

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1 Christophe Bulté, « Approche économique du secteur de la contrefaçon à Bruxelles (1814-1852) », C ahiers du Cédic [Centre de l’édition et de l’imprimé contemporains, ULB], 2/4, janvier 2003, p. 3.

2 Ibid., p. 19.

3 L’orientation bibliographique est ici sélective et donnée à titre d’exemple. On trouvera les compléments dans ABHB Annual Bibliography of the History of the Printed Book and Libraries et dans la Kroniek van het gedrukte boek in de Nederlanden, publiée par Archives et Bibliothèques de Belgique et disponible en ligne sur le site du Vlaamse Werkgroep Boekgeschiedenis : http://www.boekgeschiedenis.be/content/kroniek-van-het-gedrukte-boek-de-nederlanden [page consultée le 1er avril 2018] ; Johan Hanselaer, Marcus de Schepper et Jan Pauwels, Kroniek van het gedrukte boek in de Nederlanden (1971-2003) : een sleutel tot 33 jaar boeken bibliotheekgeschiedenis, Bruxelles, Archives et bibliothèques de Belgique, 2013.

4 Tom Verschaffel, De hoed en de hond : geschiedschrijving in de Zuidelijke Nederlanden 1715-1794, Hilversum, Verloren, 1998, p. 116-136, 393-394 ; Bibliothèque royale de Belgique, ms. 13.957, Notitia librorum Antverpiae ante annum 1500 editorum ; accedit notitia ab anno 1500 ad 1600, in lucem producta ; ms. 13.971, Notices sur les livres imprimés par Martens d’Alost ; ms. 13.972, Notices sur les livres imprimés par Jean de Westphalie.

5 Catalogue des livres de la bibliothèque de feu monsieur Gaspard-Joseph de Servais, Malines, Pierre-Joseph Hanicq, 1808, lots 5634 (Meerman), 5639 (Mayence), 5640 (Cologne), 5645 (Venise), 5646 (Milan), 5649 (Nuremberg), 5652 (Paris), 5656 (Strasbourg), 5657 (Bologne), et 5660, Notice des livres imprimés dans les Pays-Bas depuis l’invention de l’imprimerie jusqu’à 1500 (Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, ms. 5.560), et 5662 (Bâle) ; manuscrits conservés à La Haye, Koninklijke Bibliotheek, ms. KW 72 F 48 et KW 131 B 1 à 131 B 6.

6 Pierre Lambinet, Recherches historiques, littéraires et critiques sur l’origine de l’imprimerie, particulièrement sur ses premiers établissemens, au xve siècle, dans la Belgique, Bruxelles, Emmanuel Flon, vendémiaire an VII [1798], p. 331-368 ; Idem, Origine de l’imprimerie, d’après les titres authentiques, l’opinion de M. Daunou et celle de M. Van Praet ; suivie Des établissements de cet art dans la Belgique…, II, Paris, H. Nicolle, 1810, p. 170-211 ; Pierre Delsaerdt, « Pierre Lambinet (1742-1813) et les débuts de l’histoire du livre en Belgique », dans The Quintessence of Lives : Intellectual Biographies in the Low Countries presented to Jan Roegiers, éd. Dries Vanysacker, Pierre Delsaerdt, Jean-Pierre Delville, Hedwig Schwall, Turnhout, Brepols, Louvain, Universiteitsbibliotheek, 2010, p. 293-318 (Bibliothèque de la Revue d’Histoire ecclésiastique ; 91).

7 Claude Sorgeloos, « Un projet de Bibliographia Bruxellensis (1910-1918) », In Monte Artium. Journal of the Royal Library of Belgium, 9, 2016, p. 127-142, avec bibliographie.

8 Théodore Gobert, « L’imprimerie à Liège sous l’Ancien Régime : police, réglementation, encouragements, etc., analyses d’actes des diverses autorités y relatifs », Bulletin de l’Institut archéologique liégeois, 42, 1912, p. 15-128 ; Édouard Poncelet, Ernest Matthieu, Les imprimeurs montois, Mons, Léon Dequesne, 1913.

9 http://www.vlaamse-erfgoedbibliotheek.be/en/oude-drukken [page consultée le 1er avril 2018].

10 http://opac.kbr.be/index.php [page consultée le 1er avril 2018].

11 Henri Helbig, « Notice sur Gilles Periander de Bruxelles, poète latin du seizième siècle », Messager des Sciences historiques, 1884, p. 83-92 ; Paul Bergmans, « Clément Perret, calligraphe bruxellois du xvie siècle », Annales de l’Académie royale d’archéologie de Belgique, 1902, p. 53-69 ; Ton Croiset van Uchelen, « The mysterious writing-master Clemens Perret and his copy-books », Quærendo, 17, 1987, p. 3-43.

12 Ad. Hodinius, « Du Perron en zijn uitgevers », Optima, 5, 1987, p. 90-112, 181-207 [Bruxelles, De Driehoek, Jozef Peeters et Raoul Simonson] ; René Fayt, « Bibliographie des œuvres d’Albert Aguesparse », Le livre & l’estampe, 26, 1980, p. 132-138 ; René Fayt et Auguste Grisay, « Charles Dumercy. Bibliographie des éditions originales », Ibid., 30, 1984, p. 42-46.

13 Elly Indestege, « Production de deux imprimeries bruxelloises célèbres des xve et xvie siècles à l’Exposition de la Collection Lessing J. Rosenwald », Cahiers bruxellois, 5, 1960, p. 193-201 ; Jaroslava Kasparova, « Les éditions en espagnol publiées à Bruxelles du xvie au xviiie siècle, conservées dans la Bibliothèque de Lobkowicz à Roudnice », Archives et Bibliothèques de Belgique, 66, 1995, p. 235-255 ; Cesar Manrique Figueroa, « Los impresores bruselenses y su producción dirigida al mercado hispano, siglos XVI-XVII. El caso de la imprenta del Águila de Oro de Rutger Velpius, Hubert Anthoine-Velpius y la imprenta de los Mommaert », Erebea : Revista de Humanidades y Ciencias Sociales, 2, 2012, p. 205-226.

14 Het eerste nederlandsche gedrukte kookboek (Brussel, Thomas van der Noot, c. 1510). Facsimileuitgave naar het eenig bekende exemplaar in de Bayerische Staatsbibliothek, München, La Haye, Martinus Nijhoff, 1925 ; Een notabel boecxken van cokeryen. Het eerste gedrukte Nederlandstalige kookboek circa 1514 uitgegeven te Brussel door Thomas vander Noot. Bezorgd en van commentaar voorzien, éd. Ria Jansen-Sieben et Marleen van der Molen-Willebrands, Amsterdam, De Kan, 1994.

15 Prosper Verheyden, « Drukkersoctrooien in de 16e eeuw », Tijdschrift voor Boek- en Bibliotheekwezen, 8, 1910, p. 203-226, 269-278 ; Léopold Le Clercq, « Brusselse boekverkoopers en binders te Brussel in de 17de eeuw », Ibidem, 9, 1911, p. 31-33 ; Idem, « Drukkersoctrooien in de 17e en 18e eeuw, voor Antwerpen, Brussel, Leuven, etc. », Het Boek, 20, 1931, p. 183-192.

16 Histoire du livre et de l’imprimerie en Belgique, des origines à nos jours, Bruxelles, Musée du Livre, 1923-1934, 6 t.

17 Anne Rouzet, Dictionnaire des imprimeurs, libraires et éditeurs des XVe et XVIe siècles dans les limites géographiques de la Belgique actuelle, Nieuwkoop, De Graaf, 1975.

18 Bernard Desmaele, « Les imprimeurs et libraires des Pays-Bas au xviiie siècle : un premier relevé », Archives et Bibliothèques de Belgique, 56, 1985, p. 295-320.

19 Adresboek van zeventiende-eeuwse drukkers, uitgevers en boekverkopers in Vlaanderen. Directory of seventeenth-century Printers, Publishers and Booksellers in Flanders, éd. Koen De Vlieger-De Wilde, Anvers, Vereniging van Antwerpse Bibliofielen, 2004.

20 Répertoire des lithographes : http://balat.kikirpa.be/lithographes/ [page consultée le 1er avril 2018] ; voir aussi : Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle : http://elec.enc.sorbonne.fr/ imprimeurs/ [page consultée le 12 juin 2018].

21 Auguste Vander Meersch, « De Grieck (Jean) », dans Biographie nationale [de Belgique], V, Bruxelles, Bruylant-Christophe et Cie, 1876, col. 135 ; Alphonse Wauters, « Fricx (Eugène-Henri) », Ibid., VII, 1880-1883, col. 302-304 ; Idem, « Mommaert (Jean) », Ibid., XV, 1899, col. 88-91 ; François Van Ortroy, « Schoevaerdts (Godefroid) », Ibid., XXI, 1911-1913, col. 812-820 ; Auguste Vincent, « Tarlier (Alexandre-Hippolyte) », Ibid., XXIV, Bruxelles, 1926-1927, col. 581-584 ; Tanguy Habrand, « Antoine, Jacques », dans Nouvelle Biographie nationale, XIII, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2016, p. 15-16.

22 Elly Cockx-Indestege, « De Broeders van het Gemene Leven te Brussel (1422-1595) », Eigen Schoon en de Brabander, 42, 1959, p. 19-38, 176-194.

23 Estabel, « Thomas Vander Noot, imprimeur de Bruxelles », Bulletin du Bibliophile, 20, 1864, p. 20-21 ; Herman Plei, « De sneeuwpoppen van 1511 ». Literatuur en stadscultuur tussen middeleeuwen en moderne tijd, Amsterdam, Leulenhoff ; Louvain, Kritak, 1988 ; Herman Pleij, Saskia Raue, « De pantoffels der ootmoedigheid. Een ouderwetse deugdenleer voor de vroegmoderne burgervrouw », Literatuur, 7, 1990, p. 265-273 ; Herman Pleij, De wereld volgens Thomas van der Noot, boekdrukker en uitgever te Brussel in de eerste kwart van de zestiende eeuw, Muiderberg, D. Coutinho, 1982.

24 Auguste Joseph De Reume, « Michel de Hamont, imprimeur à Bruxelles, 1569 », Bulletin du Bibliophile belge, 5, 1848, p. 442-443 ; Léopold Le Clercq, « Michiel Van Hamont, “figuersnijder” te Brussel (1556-1585) », De Gulden Passer, 21, 1943, p. 113-118 ; Edmont Roobaert, « Michiel van Hamont : hellebaardier van de keizer, rederijker en drukker van de koninklijke ordonnanties en plakkaten », dans Miscellanea in memoriam Pierre Cockshaw (1938-2008). Aspects de la vie culturelle dans les Pays-Bas méridionaux (xive-xviiie siècle), éd. Frank Daelemans et Ann Kelders, Bruxelles, Archives et Bibliothèques de Belgique, 2009, p. 465-485.

25 Albertine Van Loven, « Joan de Grieck. Onderzoek naar het vaderschap over zijn werken », Verslagen en mededelingen van de Koninklijke Vlaamse Academie, 1928, p. 538-563.

26 Renaud Adam, « Le libraire-imprimeur bruxellois Joseph Ermens (1736-1805) et l’étude des incunables à la fin du xviiie siècle », Bulletin du Bibliophile, 2005, p. 143-167 ; Claude Bruneel, « Le mélange des langues : le catalogue du fonds du libraire bruxellois Ermens (1791) », dans Literaire Belgitude, bruggen en beelden. Belgitude littéraire, vues du Nord. Hommage à Sonia Vanderlinden, éd. Stéphanie Vansten et Matthieu Sergier, Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain, 2011, p. 251-263.

27 Arthur Vermeersch, « Le mouvement de l’industrie et du commerce du livre à Bruxelles, 1815-1836 », Cahiers bruxellois, 3, 1958, p. 200-234, citation p. 200.

28 Jean-Baptiste Barthélemy Vincent, « Sur un imprimeur belge », Bulletin du Bibliophile belge, 1857, p. 307-320 [François-Joseph Hublou] ; id., « Notice nécrologique sur Jean-Baptiste Van Segbroeck, typographe compositeur, mort à Bruxelles le 23 août 1862 », Ibidem, 1862, p. 286-288.

29 Colette Baudet, Grandeur et misères d’un éditeur belge : Henry Kistemaeckers (1851-1934), Bruxelles, Labor, 1986.

30 René Fayt, Auguste Poulet-Malassis à Bruxelles (septembre 1863-mai 1871), Bruxelles, Les Libraires momentanément réunis, Van Balberghe-Ferraton-Gevaert, 1993 ; id., « La galanterie des “Lumières”, source d’éditions clandestines au xixe siècle à Bruxelles », Études sur le XVIIIe siècle, 22, 1994, p. 9-20 ; id., « Un éditeur clandestin à Bruxelles : Vital Puissant », Cahiers du Cédic, no 1, décembre 1999, p. 7-11 ; Émile Van Balberghe et René Fayt, « Les éditions attestées de “Messieurs” Gay et Doucé (Bruxelles, 1877-1882) », Le livre & l’estampe, 46, 2000, p. 53-121.

31 Paul Bergmans, Les imprimeurs belges à l’étranger : liste géographique des imprimeurs et libraires belges établis à l’étranger depuis les origines de l’imprimerie jusqu’à la fin du xviiie siècle, Bruxelles, Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique, 1922.

32 Pierre Lambinet, Recherches historiques…, op. cit. [note 6], p. 368-370 ; Léopold Delisle, « L’imprimeur napolitain Arnaud de Bruxelles », Bibliothèque de l’École des Chartes, 58, 1897, p. 741-743 ; Emmanuel Poulle, La bibliothèque scientifique d’un imprimeur humaniste au XVe siècle : catalogue des manuscrits d’Arnaud de Bruxelles à la Bibliothèque nationale de Paris, Genève, Droz, 1963.

33 Paul-Eugène Claessens, « Un graveur bruxellois du xviie siècle retrouvé à Paris : Pierre Danoot », L’Intermédiaire des généalogistes, no 121, 1966, p. 22-23 [frontispice de 1655].

34 Placide Lefèvre, « Un bréviaire bruxellois imprimé à Paris en 1516 », Archives, Bibliothèques et Musées de Belgique, 14, 1937, p. 91-104 [Paris, Didier Maheu, 1516].

35 Jean Lowies, « Les Mommaert, une famille d’imprimeurs et d’éditeurs aux xvie et xviie siècles », Uccliensia. Cercle d’histoire, d’archéologie et de folklore d’Uccle et environs, no 227, 2009, p. 14-21.

36 Auguste Vincent, « Les Fricx, imprimeurs et libraires à Bruxelles aux xviie et xviiie siècles », Annuaire de la Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique, 1918, p. 101-108 ; Sophie Vandepontseele, Les Fricx, les Foppens et les t’Serstevens (1670-1791) : activités et production de trois dynasties d’imprimeurs-libraires bruxellois d’après les octrois d’admission et d’impression, mémoire de licence, Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain, 1997.

37 Paul-Eugène Claessens, « Deux familles d’imprimeurs brabançons. Les Velpius et les Anthoine-Velpius (1542 à 1689) », Brabantica, 2, 1957, p. 342-347 ; id., « Jean Thimon, de Limal, libraire-éditeur, et quelques autres porteurs du nom à Bruxelles (xvie-xviie siècles) », Wavriensia, 12, 1963, p. 125-127 ; Charles De Vos, « Un Limalois marchand-libraire à Bruxelles en 1580 », Ibidem, 12, 1963, p. 11-12 [Jean Thimon].

38 Auguste Vincent, « Les Velpius imprimeurs et libraires. Louvain, Mons, Bruxelles, xvie et xviie siècles », Revue des Bibliothèques et Archives de Belgique, 7, 1909, p. 250-258, 415-427 ; Robert Wellens, « Rutger Velpius. Imprimeur brabançon des xvie et xviie siècles », Le Folklore brabançon, 205, 1975, p. 39-47 ; Geneviève Glorieux, Anne Rouzet, « Les Velpius à Louvain. Formation d’un atelier », dans Ornementation typographique et bibliographie historique. Actes du colloque de Mons (26-28 août 1987), éd. Marie-Thérèse Isaac, Mons, Université de Mons-Hainaut, Bruxelles, Émile Van Balberghe, 1988, p. 67-85 ; Léopold Le Clercq, « De Gentsche en Brusselsche boekdrukker Petrus-Franciscus De Goesin-Verhaeghe (1753-1831) », De Gulden Passer, 21, 1943, p. 103-112 ; Willem Schrickx, « Een brief van de drukker Rutger Velpius uit 1582 », dans Liber amicorum Leon Voet, éd. Francine De Nave, Anvers, Vereeniging der Antwerpsche Bibliophielen, Gemeentekrediet van België, 1983-1985, p. 347-351.

39 Paul Bockstaele, « Het oudste gedrukte Nederlandse rekenboekje », Scientiarum Historia, 1, 1959, p. 53-71 [Die maniere om te leeren cijffren, Brussel, Thomas vander Noot, 1508].

40 Maria Elisabeth Kronenberg, « Een onbekende uitgave der Historie van Turias ende Florent (Brussel, Thomas vander Noot, 1523) », Het Boek, 24, 1936-1937, p. 323-325 ; Herman Pleij, « Een Nederlandse bewerking van de “Chevalier de La Tour” in de Rosenwaldcollectie : “Den Spieghel der duecht” van 1515 », Spektator, 12, 1982-1983, p. 89-118 [Bruxelles, Thomas vander Noot, 1515].

41 Leon Elaut, « De Nederlandse bewerking (1514 en 1554) van Magninus’ Regimen Sanitatis », Het Boek, 36, 1963, p. 80-88 [Bruxelles, Thomas vander Noot, 1514, et Anvers, J. van Liesveldt, 1554] ; Herman Pleij, Nina van Rossem et Renée Simons, « Een wagenspel in afleveringen als leesboek. Thomas van der Noots “Siecten der broosscer naturen” », dans Ic ga daer te hebbe te doene. Bundel opstellen voor F. Lulofs, éd. U. Th. M. Tersteeg en P. E. L. Verkuyl, Groningue, Wolters-Noordhoff, 1984, p. 179-204 [Bruxelles, Thomas vander Noot, vers 1510].

42 Antonin Van Elslander, « Een Hervormingsgezind Refreinfeest te Brussel in de xvie eeuw », De Gulden Passer, 22, 1944, p. 62-63 ; Idem, « Een hervormingsgezind refreinfeest te Brussel in de XVIde eeuw », dans Miscellanea Martin Wittek. Album de codicologie et de paléographie offert à Martin Wittek, éd. Annie Raman et Eugène Manning, Louvain-Paris, Peeters, 1993, p. 355-363 [Bruxelles, J. van Brecht, 1581].

43 J. Andriessen, « Nog drie Nederlandse Stabat Mater-vertalingen uit de 17de en de 18de eeuw », dans Spiritualia Neerlandica. Opstellen voor Dr. Albert Ampe S.J. hem door vakgenoten en vrienden aangeboden uit waardering voor zijn wetenschappelijk werk, éd. Elly Cockx-Indestege, Jan Deschamps, Frans Hendrickx et Paul Verdeyen, Anvers, Ruusbroecgenootschap, 1990, p. (39) 154-(53) 169 [Bruges, 1710 ; Anvers, 1753 ; Bruxelles, 1766].

44 Paul Bockstaele, « Notes on the first arithmetics printed in Dutch and English », Isis, 51, 1960, p. 315-321 [Bruxelles, Anvers, xvie s.].

45 Alfons K. L. Thijs, « Den lustelijcken Mey. Het incipit van een populair lied gerecycleerd tot titel van een devotieboekje door Paulus Fabri (Brussel, 1600) », Volkskunde, 110, 2009, p. 137-157 ; Roger Davis, « Troubles faced by inexperienced young Printer : George de Backer’s Edition of Racine, 1699/1700 », Quærendo, 43, 2013, p. 116-146 ; Renaud Adam, « L’Histoire du Saint sacrement de Miracle d’Étienne Ydens (1605), œuvre de dévotion ou œuvre polémique ? », Revue Belge de Philologie et d’Histoire, 92, 2014, p. 413-433.

46 Lodewijk Loosen, « De katechismus-berijming van Jan David », Ons Geestelijk Erf, 38, 1964, p. 103-104 [J. David, De Wijsheyt der simpel christenen, Bruxelles, Velpius, 1593] ; Jean-Pierre De Pauw, « Drie boekjes ter ere van het H. Kruis van Asse », 650 jaar heilig Kruis van Asse. Situering, legende en verering, Asse, Gemeentelijk Feestcomité 650 jaar H. Kruis te Asse, 1987, p. 231-236 [Bruxelles, Velpius, 1614].

47 Auguste Vincent, « Un opuscule retrouvé. Oratio dominica 100 linguis expressa, par J. B. Gramaye, Bruxelles, 1622 », Revue belge de Philologie et d’Histoire, 6, 1927, p. 239-248 [Bruxelles, Jan Pepermans, 1622].

48 Henri Bosmans, « Sur un pamphlet concernant les travaux à effectuer au port d’Ostende, publié en 1660 à Bruxelles », Revue des Bibliothèques et Archives de Belgique, 1, 1903, p. 287-296 [Bruxelles, G. Stryckwant, 1660].

49 Willem van Eeghem, « Wederwaardigheden van een unicum (Brussel, 1659) », Verslagen en Mededelingen van de Koninklijke Vlaamse Academie voor Taal- en Letterkunde, 1961, p. 447-457 [Het Brussels Moeselken, Bruxelles, G. Stryckwant, 1659] ; Remco Sleiderink, « Snœien in de wijngaard : het verhaal achter de Princelycke lof-dichten (Brussel, 1660) », Spiegel der letteren, 55, 2013, p. 523-535 [Bruxelles, G. Schoevaerdts, 1660].

50 Charles-Antoine de La Serna Santander, « Notice de la première et infiniment rare édition, faite à Bruxelles en 1559-1669 [sic], de la Chorographia sacra Brabantiae, d’Ant. Sanderus, comparée avec la seconde, imprimée à La Haye en l’an 1726 », Bulletin du Bibliophile belge, 3, 1846, p. 97-124, édité par Frédéric de Reiffenberg ; A. Namur, « Un exemplaire de la Chorographia sacra de Sanderus », Bulletin du Bibliophile belge, 12, 1856, p. 262-265.

51 Karel Bostoen, « Mijn Heer den Vasten. Een schertsoverheid en zijn plakkaten », dans De letter doet de geest leven. Bundel opstellen aangeboden aan Max de Haan, éd. Bert van Selm, Leyde, Vakgroep Nederlandse Taal- en Letterkunde, 1980, p. 139-171 [Bruxelles, 1686] ; Alfons K. L. Thijs, « De “Gheestelycke Loterye” van Gulielmus de Buri (1641) of de sublimatie ban heben speelzucht », dans Beleid en bestuur in de oude Nederlanden. Liber amicorum Prof. Dr. M. Baelde, éd. Hugo Soly et René Vermeir, Gand, Vakgroep Nieuwe Geschiedenis, 1993, p. 321-328 [Bruxelles, G. Schoevaerdts, 1641].

52 Henri Helbig, « Une édition de Bruxelles très-rare d’une traduction française de Don Quichotte », Le Bibliophile belge, 5, 1870, p. 145-150 [Fricx] ; Jean-Baptiste Vincent, « Le chef-d’œuvre de Jean-Joseph Boucherie, imprimeur à Bruxelles », Bulletin du Bibliophile belge, 14, 1858, p. 102-106 [Heures nouvelles, 1759].

53 Francis Sartorius, Un fou littéraire à l’affiche !, Louvain, Ceuterick, 1990 [affiche imprimée sur textile par la veuve Grégoire à Bruxelles, ca. 1848-1853].

54 Laurence Meunier, « Des faire-part des xviie et xviiie siècles dans les collections de la Bibliothèque royale », In Monte Artium. Journal of the Royal Library of Belgium, 8, 2015, p. 101-125.

55 Elly Cockx-Indestege, « The “Gnotosolitos” of Arnold Geilhoven published by the Brothers of the Common Life in Brussels in 1476. Observations on the surviving copies as evidence for the distribution », dans Incunabula. Studies in fifteenth-century printed books presented to Lotte Hellinga, éd. Martin Davies, Londres, The British Library, 1999, p. 27-77 ; Idem, « Marks in Books Printed by the Brothers of the Common Life in Brussels : Production and Reception », Papers of the Bibliographical Society of America, 91, 1997, p. 607-633.

56 Prosper Verheyden, « Verhooren van Mark Martens en van Jacob van Liesveldt (1536) », Tijdschrift voor boek- en bibliotheekwezen, 4, 1906, p. 245-266 ; Auguste Vincent, « L’interrogatoire de Marc Martens et de Jacques van Liesvelt en 1536 », Revue des bibliothèques et archives de Belgique, 7, 1909, p. 40-44.

57 Charles Piot, « Fragment d’un volume manuscrit des archives du royaume, à Bruxelles, intitulé : Recueil de plusieurs extraits des registres du conseil privé de l’audience », Bulletin du Bibliophile belge, 3, 1846, p. 49-55 ; Fernand Remy, « La censure des livres. Aperçu historico-bibliographique », Ibidem, 20, 1949, p. 19-50, 132-150, et 21, 1950, p. 59-73.

58 André Puttemans, La censure dans les Pays-Bas autrichiens, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 1935.

59 Jeroom Vercruysse, « Censure des livres et objections commerciales. Bruxelles, 1736 », Lias, 21, 1994, p. 249-256 ; Idem, « La débâcle de la censure dans les Pays-Bas autrichiens : le catalogue des livres défendus de 1788 », dans Materia actuosa : antiquité, âge classique, lumières. Mélanges en l’honneur d’Olivier Bloch, éd. Miguel Benítez, Antony McKenna, Gianni Paganini et al., Paris, Honoré Champion, 2000, p. 669-682 ; id., « L’attrait du fruit défendu : avanies et succès du commerce des livres prohibés à Bruxelles. L’affaire Delahaye et Cie (1782-1793) », Le livre & l’estampe, 50, 2004, p. 7-72.

60 Renaud Adam, « La contrefaçon dans les anciens Pays-Bas (xve-xviie) », Histoire et civilisation du livre, 13, 2017, p. 17-37.

61 Geneviève Glorieux, « Quelques éditions pirates publiées à Bruxelles pendant la Ligue », dans Liber amicorum Leon Voet, op. cit. [note 38], p. 221-239 [Rutger Velpius].

62 Jean-Luc Solère, « Fricx, imprimeur-libraire bruxellois, et les éditions jansénistes (1675-1695) », Revue de la Bibliothèque nationale, 1989, p. 54-59.

63 Jeroom Vercruysse, « Les impressions clandestines bruxelloises de l’Histoire philosophique des deux Indes de l’abbé Raynal (1781) », Le livre & l’estampe, 43, 1997, p. 7-52 [J.-L. de Boubers] ; Marie Cornaz, « La contrefaçon musicale à Bruxelles au xviiie siècle : l’exemple de Toinon et Toinette de Gossec », Nouvelles Annales Prince de Ligne, 9, 1995, p. 237-243 ; Pierre Mouriau de Meulenacker, « Attribution à l’imprimerie Hayez de trois ouvrages sous fausses adresses », Le livre & l’estampe, 53, 2007, p. 103-122.

64 Frédéric de Reiffenberg, « Imprimeries particulières en Belgique », Annuaire de la Bibliothèque royale de Belgique, 5, 1844, p. 215-216 [Bonne-Espérance et Belœil/Bruxelles] ; Frédéric Haÿez et Jeroom Vercruysse, « L’imprimerie privée des princes de Ligne au xviiie siècle », Nouvelles Annales Prince de Ligne, 2, 1987, p. 7-75.

65 Pierre-Herman Dopp, La contrefaçon des livres français en Belgique, 1815-1852, Louvain, Uystpruyst, 1932 ; Idem, Catalogue de la contrefaçon belge ou bibliographie des ouvrages de propriété française réimprimés en Belgique depuis 1815 jusqu’à la mise en vigueur de la Convention littéraire franco-belge de 1852, Bruxelles, chez l’auteur, s. d.

66 Jacques Hellemans, « La réimpression des revues françaises en Belgique (1815-1854) », dans Les presses grises : la contrefaçon du livre xvie-xixe siècles, éd. François Moureau, Paris, Aux Amateurs de Livres, 1988, p. 345-362.

67 François Godfroid, Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique, Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises, 1998 ; ID., Aspects marginaux de la contrefaçon en Belgique, Bruxelles, Ibidem, 2012.

68 Arthur Dinaux, « Un bouquiniste célèbre », Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du Midi de la Belgique, 1847, p. 522-523 [J. Verbeyst] ; Frédéric de Reiffenberg, « Anonymes. État de l’imprimerie et de la librairie en Belgique, en 1781 », Bulletin du Bibliophile belge, 6, 1850, p. 135-141 [Le Voyageur dans les Pays-Bas autrichiens, Bruxelles, Emmanuel Flon, 1782-1783] ; id., « Le libraire Emm. Flon, de Bruxelles », Bulletin du Bibliophile belge, 3, 1846, p. 258-260 [La Candeur bibliographique, Bibliopolis, chez Thomas le Véridique, à l’enseigne de la Vérité, 1776] ; C[harles] R[uelens], « Le libraire Emmanuel Flon », Le Bibliophile belge, 1, 1866, p. 333-334.

69 Boeken vercoopen tot Brussel (een brief aan Johannes Grangé), éd. Boris Rousseeuw, Wildert, De Carbolineum Pers, 1998.

70 Henri Vanhulst, « La diffusion de la musique de Mozart à Bruxelles d’après le dernier catalogue de Weissenbruch (1813) », Études sur le xviiie siècle, 19, 1992, p. 83-122 ; ID., « Les Weissenbruch, éditeurs et marchands de musique à Bruxelles au début du xixe siècle », Archives et Bibliothèques de Belgique, 68, 1997, p. 35-54 ; Marie Cornaz, « Jean-Joseph Boucherie et Jean-Louis de Boubers : deux imprimeurs de musique à Bruxelles dans la deuxième moitié du xviiie siècle », Revue belge de Musicologie, 46, 1992, p. 179-188 ; Ead., « Jean-Joseph Boucherie : un marchand-libraire et imprimeur bruxellois diffusant la musique dans la deuxième moitié du xviiie siècle », dans LIe congrès de la Fédération des Cercles d’Archéologie et d’Histoire de Belgique, 4e congrès de l’Association des Cercles francophones d’Histoire et d’Archéologie de Belgique, Congrès de Liège, 20-23 VIII. 1992, Actes, III, Jambes, Association des Cercles francophones d’histoire et d’archéologie de Belgique, 1995, p. 245-260 ; Sandrine Thieffry, « Jean-Baptiste Katto : un éditeur de musique bruxellois au xixe siècle », Cahiers bruxellois, 45, 2013, p. 97-113.

71 Piet J. Buijnsters, « Honnêteté en discretie als hoogste norm. De Brusselse antiquaarveilinghouder Paul van der Perre (1895-1970) », De Boekenwereld, 29, 2013, p. 85-92 ; Idem, Geschiedenis van antiquariaat en bibliophilie in België (1830-2012), Nimègue, Vantilt, 2013 ; Carine Deprez et Bruno Liesen, « Raoul Simonson (1896-1965), libraire, bibliographe et éditeur », Le livre & l’estampe, 60, 2014, p. 67-141.

72 Jeroom Vercruysse, « L’édition neuchâteloise du Système de la nature et la librairie bruxelloise », dans Aspects du livre neuchâtelois. Études réunies à l’occasion du 450e anniversaire de l’imprimerie neuchâteloise, éd. Jacques Rychner et Michel Schlup, Neuchâtel, Bibliothèque publique et universitaire, 1986, p. 79-88 ; id., « L’édition in-4o de Jean-Jacques Rousseau et Jean-Louis de Boubers : hommage ou profit », Le livre & l’estampe, 52, 2006, p. 7-94.

73 Claude Sorgeloos, « Les réseaux commerciaux de Guillaume Fricx, imprimeur et libraire à Bruxelles (1705-1708) », dans Urban Networks and the Printing Trade in Early Modern Europe (15th-18th Century), éd. Renaud Adam, Ann Kelders et al., Londres, CERL, 2010, p. 1-39 ; id., « Travaux et clients de Guillaume Fricx, imprimeur-libraire à Bruxelles en 1705-1708 », In Monte Artium. Journal of the Royal Library of Belgium, 6, 2013, p. 141-166.

74 François de Callataÿ, « Le frontispice de l’Académie impériale et royale par Willem Herreyns (1743-1827) », dans L’Académie impériale et royale de Bruxelles : ses académiciens et leurs réseaux intellectuels au xviiie siècle, dir. Hervé Hasquin, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2009, p. 20-23.

75 Pierre Mouriau de Meulenacker, « Les éditions liégeoises de Don Quichotte », Le livre & l’estampe, 52, 2006, p. 95-131 ; Daniel Droixhe, Une histoire des Lumières au pays de Liège. Livre, idées, société, Liège, Éditions de l’Université de Liège, 2007, p. 92-96, 111-112 et passim.

76 Marie Cornaz, « L’édition musicale bruxelloise au xviiie siècle dans ses rapports avec la France », Revue de Musicologie, 86, 2000, p. 289-300.

77 René Fayt, « Les contrefacteurs belges étaient des “étrangers” », Cahiers du Cédic, 2/4, janvier 2003, p. 165-170.

78 P[aul] V[an] d[er] P[erre], « Quand Madame de Balzac collectionnait les éditions belges de son mari », Le livre & l’estampe, no 23, 1960, p. 225-229 ; Jacques Hellemans, « La diffusion des réimpressions belges en Italie durant la première moitié du xixe siècle : les contrefacteurs belges à l’assaut du marché italien », dans Édition et pouvoirs. 12e colloque international de bibliologie, éd. Jacques Michon, Sainte-Foy, Presses de l’Université de Laval, 1995, p. 53-64.

79 Raymond Trousson, Francis Sartorius et al., Les éditeurs belges de Victor Hugo et le banquet des « Misérables », Bruxelles, 1862, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, 1986.

80 Anne Sauvy, « Quelques relieurs de la seconde moitié du xviiie siècle. Fortune, clientèle, travaux », Revue française d’histoire du livre, 37, 1982, p. 672-705.

81 Reliures du xxe siècle, de Marius Michel à Paul Bonet, Bruxelles, Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique, 1957.

82 Auguste Vincent, « La typographie en Belgique au xve siècle », dans Histoire du livre et de l’imprimerie en Belgique…, op. cit. [note 16], I, p. 56-90 ; id., « La typographie en Belgique (sauf Anvers) au xvie siècle », dans Histoire du livre et de l’imprimerie en Belgique…, op. cit. [note 16], II, p. 67-103 ; id., « La typographie bruxelloise au xviie et au xviiie siècle », dans Histoire du livre et de l’imprimerie en Belgique…, op. cit. [note 16], IV, p. 9-41.

83 Auguste Vincent, Exposition de l’histoire de la typographie en Belgique au xve siècle, Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, 1922 ; id., L’impression et l’édition à Bruxelles au xvie siècle, Bruxelles, I bidem, 1942.

84 Auguste Vincent, « Les imprimeurs et les libraires à Bruxelles au xvie siècle », Annuaire de la Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique, 1916, p. 141-149 ; id., « L’imprimerie à Bruxelles jusque 1800 », dans Mémorial de l’exposition d’art ancien à Bruxelles. Le livre, l’estampe, l’édition en Brabant du xve au xixe siècle, Gembloux, Duculot, 1935, p. 31-48 ; id., « Le livre brabançon sous l’ancien régime », Le Progrès scientifique, artistique, littéraire, 1-32, 1935, p. 623-627 ; id., « Le livre imprimé en Brabant du xve siècle à 1800 », Gutenberg-Jahrbuch, 1936, p. 126-127.

85 Frans Schauwers, « Druk en uitgave te Brussel in de XVIe eeuw », De Gulden Passer, 20, 1942, p. 293-295 ; Elly Cockx-Indestege et Anne Rouzet, « Drukkers en boekverkopers in Brussel van de 15de tot de 17de eeuw », Varia historica Brabantica, 6/7, 1978, p. 301-318.

86 Renaud Adam, Vivre et imprimer dans les Pays-Bas méridionaux (des origines à la Réforme), I, Turnhout, Brepols, 2018, p. 225-228 ; II, p. 50-53, 106-109, 153-154, 175-178 (sous presse).

87 Alphonse Wauters, « Documents pour servir à l’histoire de l’imprimerie dans l’ancien Brabant », Bulletin du bibliophile belge, 1856, p. 73-84 ; Prosper Verheyden, « Drukkersoctrooien in de 16de eeuw », Tijdschrift voor boek- en bibliotheekwezen, 8, 1910, p. 203-226, 269-278 ; Michel Baelde, « De toekenning van drukkersoctrooien door de Geheime Raad in de zestiende eeuw », De Gulden Passer, 40, 1962, p. 19-58 ; Micheline Soenen, « Impression et commerce des livres aux xvie et xviie siècles. Réflexions en marge d’un inventaire des cartons du Conseil Privé », Archives et Bibliothèques de Belgique, 56, 1985, p. 72-92 ; Lode Van den Branden, « Drukkersoctrooien toegekend door de Raad van Brabant tot 1600 », De Gulden Passer, 68, 1990, p. 5-88 ; Claude Bruneel, « Dans le sillage de la réforme des corporations : l’accès aux métiers du livre à Bruxelles en 1784 », Nouvelles Annales Prince de Ligne, 19, 2012, p. 145-172.

88 Chris Coppens, « Un règlement de l’imprimerie de Jean-Louis de Boubers en 1781 », Quærendo, 19, 1989, p. 83-116.

89 Arthur Vermeersch, « Le mouvement de l’industrie et du commerce du livre à Bruxelles, 1815-1836 », art. cit. [note 27] ; Christophe Bulté, « Approche économique du secteur de la contrefaçon », art. cit. [note 1].

90 Claude Sorgeloos et Jacques Hellemans, « Pour une histoire des techniques et métiers du livre : brevets, machines et chimie sous Léopold Ier », Cahiers du Cédic, no 6/8, janvier 2016, p. 11-76.

91 Marianne Fleurus, L’activité des graveurs, imprimeurs, éditeurs et marchands de partitions de musique à Bruxelles, entre 1830 et 1914, Bruxelles, Commission belge de Bibliographie, 1985 (Bibliographia Belgica ; 139) ; Sandrine Thieffry, L’édition musicale à Bruxelles au temps de Léopold i er (1831-1865), thèse de doctorat, Université libre de Bruxelles, 2011 ; Ead., L’édition musicale à Bruxelles au xixe siècle : l’exemple de la maison Schott frères, Bruxelles, Peter Lang, 2014.

92 Peter Scholliers, Lonen in de Brusselse drukkerij Hayez (1865-1934), Bruxelles, Vrije Universiteit Brussel, Centrum voor hedendaagse sociale geschiedenis, 1980.

93 Alain Lanckmans, Histoire des métiers du livre à Bruxelles de 1814 à 1896, mémoire de licence, Université libre de Bruxelles, 1980 ; Rodriguez Valcke, De Brusselse « typograven » in de 19e eeuw : een voorbereidende studie, mémoire de licence, ibid., 1986.

94 Michel-Benoît Fincœur, Contribution à l’histoire de l’édition francophone belge sous l’Occupation allemande 1940-1944, thèse de doctorat, Université libre de Bruxelles, 2006.

95 Marie Cornaz, Les éditions musicales publiées à Bruxelles au xviiie siècle (1706-1794) : catalogue descriptif et illustré, Bruxelles, Peter Lang, 2008.

96 Marie Cornaz, « La vie musicale à Bruxelles entre 1741 et 1780 vue par le biais de la Gazette de Bruxelles et de la Gazette des Pays-Bas », Études sur le xviiie siècle, 19, 1992, p. 39-45.

97 Marie Cornaz, « Lieux de concerts publics et privés à Bruxelles au xviiie siècle », Études sur le xviiie siècle, 35, 2008, p. 97-106 ; Ead., « Le Concert Bourgeois : une société de concerts publics à Bruxelles durant la seconde moitié du xviiie siècle », Revue belge de Musicologie, 53, 1999, p. 113-136 ; Henri Vanhulst, « Les concerts au domicile bruxellois de Charles de Bériot (1842-1849) : de l’intimité du salon au Cercle des Arts », dans La maison de l’artiste : construction d’un espace de représentations entre réalité et imaginaire (xviie-xxe siècles), éd. Jean Gribenski, Véronique Meyer et Solange Vernois, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005, p. 185-192.

98 Marie Cornaz, « Charles de Lorraine et l’édition musicale à Bruxelles », Bulletin de Dexia Banque, 54-212, 2000, p. 71-78 ; Ead., Les ducs d’Arenberg et la musique au xviiie siècle : histoire d’une collection musicale, Turnhout, Brepols, 2010.

99 Marie Cornaz, « Les romances publiées à Bruxelles à la fin du xviiie siècle », Revue belge de Musicologie, 55, 2001, p. 179-192.

100 Marie Cornaz, L’édition et la diffusion de la musique à Bruxelles au xviiie siècle, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2001.

101 Adrienne et Luc Fontainas, Edmond Deman éditeur (1857-1918). Art et édition au tournant du siècle, Bruxelles, Labor, 1997 ; ID., Publications de la Librairie Deman. Bibliographie, Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, 1999 ; ID., Theo van Rysselberghe. L’ornement du livre. Catalogue raisonné, Anvers, Pandora, 1997.

102 Henri Herdies, « De papiermolen te Vorst-Brussel, zijn voorgaande Korenmolen en enkele voormalige toestanden van de papiernijverheid in Brabant », Eigen Schoon en de Brabander, 43, 1960, p. 224-235 ; Jan Gustaaf De Brouwere, « Heraldiek en watermerken », Vlaamse Stam, 5, 1969, p. 27-29 [Bruges, Bruxelles, xvie s.] ; Maurice-Aurélien Arnould, « L’industrie et le commerce du papier à Bruxelles en 1864 », BPH-Belgian Paper Historians, 15, juin 1990, p. 161-162.

103 Gerard Van Thienen, « Papieronderzoek en de drukpers ven de Boeders des gemenen levens in Brussel (1475-1485) », dans E Codicibus Impressisque. Opstellen over het boek in de Lage Landen voor Elly Cockx-Indestege, éd. Chris Coppens, Jan Deschamps, J. M. M. Hermans et Jan Storm van Leeuwen, Louvain, Peeters, 2004, t. I, p. 431-443.

104 Lotte et Wytze Hellinga, The Fifteenth-Century Printing Types of the Low Countries, Amsterdam, Menno Hertzberger, 1966 ; Hendrik D. L. Vervliet, Sixteenth-Century Printing Types of the Low Countries, Amsterdam, Ibidem, 1968 ; Charles Enschede, Fonderies de caractères et leur matériel dans les Pays-Bas du xve au xixe siècle, Haarlem, Erven F. Bohn, 1908, et édition anglaise revue par Harry Carter, Ibidem, Stichting Museum Enschedé, 1978.

105 Fernand Baudin, « Jacques-François Rosart : graveur et fondeur typographique belge », Cahiers bruxellois, 2-3, 1957, p. 192-212 ; The type specimen of Jacques-François Rosart, Brussels 1768. A facsimile with an introduction and notes by Fernand Baudin, and Netty Hoeflake, Amsterdam, Van Gendt, 1973.

106 Fernand Baudin, « Les fonderies typographiques à Bruxelles, au xixe siècle. Une liste d’appel », Le livre & l’estampe, 6, 1960, p. 45-67 ; id., « Une liste d’appel : fonderies de caractères en Belgique au xixe siècle », Graphie, no 3, 1960, p. 1-13.

107 Elly Cockx-Indestege et Georges Colin, Fernand Baudin, ou la typographie au service du lecteur, Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, 2000.

108 Benjamin Linnig, La gravure en Belgique ou notices biographiques sur les graveurs anversois, bruxellois et autres depuis les origines de la gravure jusqu’à la fin du xviiie siècle, Anvers, Janssens, 1911 ; Maurice Funck, Le livre belge à gravures. Guide de l’amateur de livres illustrés imprimés en Belgique avant le xviiie siècle, Paris-Bruxelles, Librairie nationale d’art et d’histoire, g. Van Oest, 1925.

109 Frédéric Pény, « Contribution à l’histoire du livre : un maître de l’estampe, Jacques Harrewyn », Bulletin de la Société des Bibliophiles liégeois, 16, 1942, p. 21-44 ; Laura Pedreira de Selliers, Jacques Harrewijn, illustrateur, mémoire de licence, Université libre de Bruxelles, 2001.

110 Alain Jacobs, Richard van Orley (Bruxelles 1663-Bruxelles 1732), Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, 2003 ; Idem, « Johann-Baptist Berterham : un graveur prolifique au service de l’édition bruxelloise autour de 1700 », In Monte Artium. Journal of the Royal Library of Belgium, 3, 2010, p. 139-213.

111 Xavier de Ghellinck Vaernewyck, « Deux rares gravures à la gloire de notre ancienne dynastie », Le Parchemin, no 207, mai-juin 1980, p. 210-214 [J.-L. Krafft, Histoire générale de l’Auguste maison d’Autriche, Bruxelles, Veuve G. Jacobs, 1744-1745] ; Claude Sorgeloos, « Alberto Struzzi et Étienne Van Schoore, graveur et enlumineur à Bruxelles (fl. 1614-1627) », dans Miscellanea in memoriam Pierre Cockshaw…, op. cit. [note 24], p. 487-496 [Bruxelles, Rutger Velpius, Hubert Anthoine-Velpius, 1614].

112 Jan Henri Marie Van der Marck, Romantische boekillustratie in België : van de Voyage Pittoresque au Royaume des Pays-Bas (1822) tot La légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d’Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs (1869), Ruremonde, J. J. Romen & Zonen, 1956.

113 Marie-Christine Claes, J.B.A.M. Jobard (1792-1861), visionnaire de nouveaux rapports entre l’art et l’industrie, acteur privilégié de l’image en Belgique au xixe siècle, thèse de doctorat, Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain, 2007 ; Laurence Meunier, « Les imprimeurs-lithographes Simonau & Toovey », In Monte Artium. Journal of the Royal Library of Belgium, 7, 2014, p. 193-216 ; Remi Blachon, La gravure sur bois au xixe siècle : l’âge du bois debout, Paris, Éditions de l’Amateur, 2001.

114 Steven F. Joseph, Belgian photographic Literature of the 19th century. A bibliography and census. L’Édition photographique belge au xixe siècle. Bibliographie et recensement, Louvain, Leuven University Press, 2015.

115 Jacques Odry, « Les éditions bruxelloises de Poulet-Malassis ornées d’un frontispice par Félicien Rops », Le livre & l’estampe, 17, 1971, p. 45-75 et 20, 1974, p. 81-83 ; René Fayt, Émile Van Balberghe, « “Typographiquement, le livre n’est pas extraordinaire”. Autour d’une lettre inédite de Léon Cladel à Georges Eekhoud », Le livre & l’estampe, 43, 1997, p. 113-142 [Bruxelles, Henry Kistemaeckers, 1884].

116 Jeroom Vercruysse, « Journalistes et journaux », Études sur le xviiie siècle, 4, 1977, p. 117-127 [Bruxelles au xviiie siècle] ; Helmut Gaus, Arthur Vermeersch, Répertoire de la presse bruxelloise, 1789-1914. Repertorium van de Brusselse pers, 1789-1914, Louvain-Paris, Nauwelaerts, 1965-1968.

117 Dictionnaire des journaux, 1600-1789, dir. Jean Sgard, en ligne : http://dictionnaire-journaux.gazettes18e.fr/ [page consultée le 1er avril 2018].

118 Arthur Vermeersch, « Un incident bruxellois de la querelle idéologique des fondations charitables en 1847-1848. La presse bruxelloise devant le problème », Annales de la Société belge d’Histoire des Hôpitaux, 2, 1964, p. 47-62 ; Marthe Blanpain, Le « Journal de Bruxelles ». Histoire interne de 1863 à 1871, Louvain-Paris, Nauwelaerts, 1965 ; J. Vander Vorst-Zeegers, Le « Journal de Bruxelles » de 1871 à 1884, Louvain-Paris, Nauwelaerts, 1965 ; Els De Bens, Vlaemsch België, het eerste vlaamsgezinde dagblad, Gand, Story-Scientia, 1968 ; Marcelle Simon-Rorive, La presse socialiste et révolutionnaire en Wallonie et à Bruxelles, Louvain-Paris, Nauwelaerts, 1974 ; Eric Meuwissen, « Le Petit Bleu de Gérard Harry (1894-1908) », Revue belge d’histoire contemporaine, 15, 1984, p. 137-164 ; Francis Sartorius, Tirs croisés : la petite presse bruxelloise des années 1860, Tusson, Du Lérot, 2004-2010.

119 Paul Aron, Pierre-Yves Soucy et al., Les revues littéraires belges de langue française de 1830 à nos jours, Bruxelles, Labor, 1998.

120 Marguerite Silvestre, Philippe Vandermaelen, Mercator de la jeune Belgique : histoire de l’Établissement géographique de Bruxelles et de son fondateur, Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, 2016.

121 Charles-Antoine de La Serna Santander, Mémoire historique sur la bibliothèque dite de Bourgogne, présentement bibliothèque publique de Bruxelles, Bruxelles, A. J. D. De Braeckenier, 1809 ; Charles Piot, « Ancienne bibliothèque du Conseil des Finances », Bulletin du Bibliophile belge, 2, 1845, p. 445 ; Placide Lefèvre, « Un projet de construire une bibliothèque publique à Bruxelles en 1781 », Archives et Bibliothèques de Belgique, 35, 1964, p. 226-229 ; Micheline Soenen, « La bibliothèques des États de Brabant aux xviiie siècle », Archives et Bibliothèques de Belgique, 40, 1969, p. 127-139.

122 Louis Paris, « Bibliologie bruxelloise du xve siècle : la bibliothèque de Walter Leonii », Annuaire de la Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique, 1915, p. 63-110 ; Bernard Desmaele, « Lectures de la noblesse bruxelloise du xviiie siècle », Nouvelles Annales Prince de Ligne, 1, 1986, p. 109-125 ; ID., « Coup d’œil sur quelques bibliothèques privées bruxelloises du xviiie siècle », Études sur le xviiie siècle, 14, 1987, p. 101-124 ; Micheline Soenen, « Les manuscrits liturgiques de la chartreuse de Scheut d’après une liste de 1551 », Archives et Bibliothèques de Belgique, 49, 1978, p. 488-503 ; id., « Un amateur de musique à Bruxelles à la fin du xve siècle : Gautier Henri, chanoine et écolâtre de Sainte-Gudule », dans Album Carlos Wyffels, offert par ses collaborateurs scientifiques, Bruxelles, Archives générales du Royaume, 1987, p. 423-426.

123 Lectures princières et commerce du livre. La bibliothèque de Charles iii de Croÿ et sa mise en vente (1614), dir. Pierre Delsaerdt et Yann Sordet, Enghien, Fondation d’Arenberg ; Paris, Société des Bibliophiles françois, Éditions des Cendres, 2017 ; Jan Deschamps, « De veiling van de bibliotheek van de Brusselaar Anton Jozef Nuewens in 1811 », dans C ultuurgeschiedenis in de Nederlanden van de Renaissance naar de romantiek. Liber amicorum J. Andriessen s.j., A. Keersmaekers, P. Lenders s.j., Louvain-Amersfoort, Acco, 1986, p. 133-149.

124 Michel de Waha, « Reliure et politique à Bruxelles au xve siècle. À propos des reliures de la chartreuse de Scheut », Le livre & l’estampe, 25, 1979, p. 107-159 ; Prosper Verheyden, « La reliure en Brabant », dans Mémorial de l’exposition d’art ancien à Bruxelles. Le Livre, l’estampe, l’édition en Brabant du xve au xixe siècle, Gembloux, Duculot, 1935, p. 141-188 ; id., « De Boekbinderij van Groenendael », Ons Geestelijk Erf, 2, 1943, p. 1-30 ; Georges Colin, « Jan Bruyninck, relieur bruxellois », dans H ellinga Festschrift. Feestbundel. Mélanges, éd. Ton Croiset van Uchelen, Amsterdam, Nico Israel, 1980, p. 81-83 ; id., « Reliures en portefeuille confectionnées au prieuré de Groenendael », dans Miscellanea in memoriam Pierre Cockshaw…, op. cit. [note 24], p. 117-125 ; Elly Cockx-Indestege, « Die Einbanstempel der Brueder vom Gemeinsamen Leben in Nazareth, Bruessel », Einband Forschung, 1, avril 2002, p. 37-43.

125 Luc Indestege, « Boekbanden uit het bezit van de Brusselse dokter Joris van Zelle (1491-1567) », Bulletin. Koninklijke Musea voor Schone Kunsten, Brussel, 3, 1954, p. 149-162.

126 Elly Cockx-Indestege, « L’atelier de reliure du Collège des Jésuites à Bruxelles, 1630-1685 », dans Mélanges d’histoire de la reliure offerts à Georges Colin, éd. Claude Sorgeloos, Bruxelles, Librairie Fl. Tulkens, 1998, p. 165-176.

127 Jean Jadot, « Factures de relieurs pour Charles-Alexandre de Lorraine », Le livre & l’estampe, no 51-52, 1967, p. 224-230 ; Claude Sorgeloos, « Quelques relieurs bruxellois du xviiie siècle », ibid., 32, 1986, p. 75-94 ; id., « Un atelier de reliure privé à Bruxelles au xviiie siècle : Charles de Lorraine et Aegidius De Bel », Bulletin du bibliophile, 2003, p. 139-144.

128 Hector Dubois d’Enghien, La reliure en Belgique au dix-neuvième siècle. Essai historique suivi d’un dictionnaire des relieurs, Bruxelles, Alexandre Leclercq, Paul Van der Perre, 1954.

129 Antoine Seyl, « Un riche domaine inexploité en Belgique : la reliure d’éditeur », Reliure et cartonnage, no 1, octobre 1931, p. 2-4 ; Fons van der Linden, In linnen gebonden. Nederlandse uitgeversbanden van 1840 tot 1940, Veenendaal, Gaade, 1987 ; Sophie Malavieille, Reliures et cartonnages d’éditeur en France au xixe siècle (1815-1865), Paris, Promodis, 1985 ; Mark R. Godburn, Nineteenth-Century Dust-Jackets, New Castle, Oak Knoll Books, 2016.

130 Pascal de Sadeleer, Henry Van de Velde. Art Nouveau Bookbinding in Belgium (1893-1900), Bruxelles, Bibliotheca Wittockiana, 2010.

131 Georges Bernard et Paul Culot, La reliure en Belgique aux xixe et xxe siècles, Bruxelles, Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique, 1985 ; Marianne Delvaulx-Diercxsens et Pierre Mouriau de Meulenacker, Hommage à Vladimir Tchékéroul, 1899-1992. Reliures, Bruxelles-Belœil, chez les auteurs, 1993 ; Georges Colin, La reliure féminine et les arts du cuir en Belgique à la Belle Époque, Bruxelles, Librairie Fl. Tulkens, 2004 ; id., « La reliure féminine en Belgique au temps des Arts Déco », dans Bibliophilies et reliures : mélanges offerts à Michel Wittock, éd. Annie De Coster, Claude Sorgeloos et Marcus de Schepper, Bruxelles, Bibliotheca Wittockiana, 2006, p. 126-137 ; Bertrand Federinov, Micheline de Bellefroid, 1927-2008, Morlanwelz, Musée royal de Mariemont, 2011.

132 Jean Dumont, Le livre avant et depuis l’apparition de l’imprimerie, Bruxelles, chez l’auteur, 1902 ; Jean-Barthélemy Vincent, « Renseignement historique trouvé dans une préface de livre écrite par un ancien imprimeur de Bruxelles », Bulletin du Bibliophile belge, 14, 1858, p. 210-213 [Pieter Van de Velde] ; ID., « Essai sur l’histoire de la typographie en Belgique, depuis le xvie jusqu’au xixe siècle », Ibidem, 15, 1859, p. 153-175 ; 16, 1860, p. 97-139 ; 17, 1862, p. 225-236 ; 18, 1862, p. 229-255.

133 Victor Advielle, « Un document inédit sur la liberté de la presse en Belgique sous Napoléon », Annales de la Société d’Archéologie de Bruxelles, 7, 1893, p. 362-364 [Weissenbruch] ; Louis Paris, « Accessoires de reliures monastiques du xve siècle (fouilles de la rue de la Grande-Île, à Bruxelles) », ibid., 21, 1907, p. 5-13 ; id., « La bibliothèque du Conseil Souverain de Brabant », ibid., 37, 1934, p. 5-83.

134 Les imprimés bruxellois des xviie-xviiie siècles présents dans le catalogue de la Bibliothèque royale de Belgique sont estimés à 30 000 descriptions bibliographiques, doubles inclus.

135 Stijn van Rossem, « Book History in Belgium : who harbours the Harbourless », Jaarboek voor Nederlandse boekgeschiedenis, 20, 2013, p. 99-109.

136 Pascal Durand et Tanguy Habrand, Histoire de l’édition en Belgique (xve-xxie siècle), Paris ; Bruxelles, Les Impressions nouvelles, 2018.

137 Ludo Simons, Geschiedenis van de Uitgeverij in Vlaanderen, Tielt, Lannoo, 1984-1987 et Het boek in Vlaanderen sinds 1800. Een cultuurgeschiedenis, Tielt, Lannoo, 2013 ; Pascal Durand et Tanguy Habrand, « Aspects de l’édition en Wallonie du xixe au xxe siècle », dans Histoire culturelle de la Wallonie, éd. Bruno Dumoulin, Bruxelles, Fonds Mercator, 2012, p. 186-197 ; Sébastien Afonso, Imprimeurs et gens du livre dans les villes des Pays-Bas méridionaux de langue romane (ca. 1585-1700), thèse de doctorat inédite, Université libre de Bruxelles, 2016.