Chronique du cercle pour les années 2020-2021
Après l’avoir reportée sine die, le comité du Cercle Ferdinand de Saussure avait finalement dû renoncer à la tenue de l’assemblée générale de 2020, en raison de la crise sanitaire. Cette décision a été notifiée à l’ensemble des membres du Cercle, et aucune objection n’a été formulée. L’assemblée générale de 2021 s’est quant à elle tenue par visioconférence le samedi 29 mai 2021, à 14h30. Celle-ci a notamment voté l’admission de cinq nouveaux membres, portant le nombre des membres du Cercle Ferdinand de Saussure à cent soixante-et-un : Micaela Coelho (Federal Institute of Mato Grosso), Bernard Colombat (Université de Paris), Charles de Lamberterie (École pratique des hautes études – université PSL), Georges-Jean Pinault (École pratique des hautes études – université PSL) et Aline Vargas Stawinski (Université fédérale du Rio Grande do Sul).
Elle a été suivie de trois conférences portant sur le Mémoire de Saussure dont nous célébrerons l’année prochaine le centième anniversaire : « Pourquoi et comment rééditer le Mémoire ? L’horizon de rétrospection », par Bernard Colombat, « Le Mémoire de Saussure, texte fondateur dans l’histoire de la grammaire comparée », par Charles de Lamberterie, et « S/Z : la syllabe et le zéro », par Gabriel Bergounioux.
L’année 2021 aura vu sinon la parution du numéro 72 des Cahiers Ferdinand de Saussure, dirigé par Emanuele Fadda et Giuseppe Cosenza, ainsi que celle du présent numéro. Elle a enfin été marquée, comme 2020, par la préparation du colloque ICHoLS XV, qui aurait dû se tenir à Milan à la fin du mois d’août 2020, et qui s’est finalement tenu en ligne du 23 au 27 août 2021. Le Cercle Ferdinand de Saussure a en effet été très présent à ce colloque, à travers l’organisation d’un atelier double, « Saussure et l’École de Genève : syntaxe et sémiotique », par le président du Cercle, John Joseph, auquel il faut ajouter trois ateliers en lien avec les préoccupations saussuriennes, et impliquant des membres du Cercle, respectivement organisés par Giuseppe D’Ottavi et Silvia Piccini (« Linguistique grise. Le compte rendu et ses apports à l’histoire de la linguistique »), Nubia Faria, Maria Fausta Castro et Eliane Silveira (« Études saussuriennes aujourd’hui ») et Jean-Marie Fournier et Christian Puech (« Horizons de projection – Histoire des représentations de l’avenir des savoirs linguistiques »).